Tu m'as donné une une raison d'ouvrir les yeux et de m’émerveiller de tout, juste parce que tu es a mes cotés.
Je n’existe que pour elle et chaque seconde où elle est dans mes bras comble mon manque d’elle. Je ne pourrais jamais exprimer véritablement ce que ressens lorsqu’elle resserre son étreinte. Les mots ce n’est pas mon domaine. Moi, je suis un homme d’action, pas de théorie. Pourtant, à me repaître ainsi de chaque parfum, de chaque parcelle de sa peau, je me fais l’impression d’un fidèle croyant qui vit et respire que pour pouvoir l’honorer.
Chaque seconde, je revois l’accident dans ses moindres détails, mais je m’oblige à l’affronter. Fuir ces images ne les rendra pas moins réelles, et je sais par expérience que plus tôt on s’y confronte, plus vite elles disparaissent. Je pleure en silence, mais cette fois ce sont des larmes salvatrices. Je somnole un moment, je dois même sombrer pendant de longues minutes, parce que, lorsque je rouvre les yeux, je suis seule dans la pièce.
Intérieurement, je me dis que mieux vaut être seule qu’avec quelqu’un qui n’est pas certain de vouloir être à vos côtés.
Tu es bien plus qu’une amie. Je ne peux pas imaginer un avenir sans que tu en fasses partie. Tu as toujours été mon moteur, l’une des raisons pour lesquelles je n’ai pas commis le pire. J’ai besoin de toi !
À ce stade, le déni est tout ce qui me reste, et mes émotions se sont tues. Je ne ressens rien d’autre qu’un immense vide glacial et austère. Je ne peux pas me permettre de réfléchir, ou je vais m’effondrer. Alors un pas après l’autre, je rejoins l’inévitable lieu du dénouement. Je l’ai déjà deviné au fond de mon cœur, même si je refuse de l’admettre.
Un dernier pas et mon monde vole en éclats.