Une nurse est accusée d'avoir sauvagement assassiné ses employeurs. Tout l'accuse mais elle clame son innocence. A Canardo de la disculper, et ce ne sera pas facile ! Je n'avais pas du tout aimé le dernier épisode du plus célèbre palmipede en imper du monde de la BD. Après un bon début,
Sokal s'était égaré au propre comme au figuré dans les paradoxes temporels. J'avais donc une certaine appréhension quant à cet album.
Sokal ne change pas grand chose à sa formule. Il balance un Canardo plus désabusé que jamais dans un milieu petit bourgeois où il ne fait pas bon ouvrir les placards. Manipulation, mensonge, sexe, drogue… la routine pour Canardo, même s'il n'est pas à l'abri de mauvaises surprises. Evidemment,
Sokal est loin de nous refaire le coup de “Noces de Brume” ou de “L'Amerzone”, mais cette enquête a un petit goût de retour aux sources pas désagréable. Après s'être définitivement (?) débarrassé de Raspoutine et avoir fait un détour peu convaincant par la science-fiction, il se “contente” d'une intrigue policière classique mais efficace. Ajoutez à cela quelques répliques cinglantes comme il en a le secret et vous obtenez un bon Canardo.