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“Quelle forme laisserai-je derrière moi ? Les fleurs du printemps, le coucou dans les collines, les feuilles d'érables d'automne ?” Ryôkan

Au-delà des terres infinies est un court roman d'une douceur et d'une pureté salvatrice, il aborde l'entre-deux-mondes, le deuil, le bouddhisme : ses rituels et cérémonies, les mystères de la vie et de la mort, leurs cycles, la prescience...

Que se passe-t-il après la mort ? Est-ce que nous nous répandons, telle la vapeur d'eau. Tel l'univers en expansion ? Beaucoup de questions sont posées.

Est-ce que nous nous réincarnerons ? 

Personne n'a de réponse, et encore moins le moine bouddhiste, le personnage principal, car les réponses sont à trouvées en vous, ce qui compte c'est ce à quoi vous croyez, c'est ce qu'il enseigne au temple où la banale existence et l'inexplicable se côtoient. 

Les sujets sont lourds mais il n'y a pas de tristesse, tout est à sa place, ce livre m'a apporté encore un peu plus de sérénité.

Japon, dans une petite ville perdue au milieu des montagnes, dans un vieux temple.

Un vieillard et un enfant. La petite-fille et son grand-père. Ce rêve de Sokûdo.

Quand il se réveille auprès de sa femme Keiko ce matin là, c'est Madame Ume qui se rappelle immédiatement à sa mémoire.

Quel est le lien entre ce rêve et Madame Ume, une ogamiya douée de prescience ? Elle a prédit sa propre mort.

La semaine précédente, il s'était rendu à l'hôpital pour rendre visite à la médium, elle lui a soufflé une prédiction sur son lit d'hôpital. Lorsqu'il la quitte, il sent des signes inhabituels en lui, et il à l'impression de tenir à lui seul le poids des nuages.

Keiko, sa femme, très mysterieuse, se demande si il a été envouté.

L'auteur japonais GENYU Sôkyû, né en 1956, est devenu moine bouddhiste à 28 ans, après avoir effectué plusieurs métiers.

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Au-delà des terres infinies.... Ou le bouquin, au moment d'écrire un avis, tu sais pas bien par quel bout le prendre...
Et si on commençait par le pitch?

Pitch:
Le Japon, la campagne, les montagnes, Soduko est moine, un moine zen en charge d'un temple. Il vit avec sa femme Reiko... Et puis madame Ume, une vieille femme malade, médium de son état meurt. Elle avait prédit le jour de sa mort d'ailleurs.. Et voilà Soduko plein de perplexité, et voilà Reiko pleine de questions et de ressentis...

Un livre très doux, très légers, très diffus... La spiritualité de la mort, de l'après, et les questions, les croyances, voir les certitudes... Soduko n'en a pas, non aucune certitude malgré le fait qu'il soit moine bouddhiste. Et ça m'a beaucoup amusé. Lui aussi s'en pose des questions, aussi bien sur madame Ume, que sur le reste.
Un livre sur le deuil aussi, et comment chacun, le surmonte ou non... continue à vivre en trouvant des parades.
La vie de ce temple au rythme de sa routine, de ses rituels, cérémonial et autres et aussi quelque explications du pourquoi, mais sans trop s'appesantir non plus.

Et malgré le sujet, un livre doux, et lumineux.




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A travers ce roman, Genyû Sokyû invite le lecteur à pousser la porte d'un temple bouddhiste, situé au coeur des montagnes japonaises et de suivre un couple, un jeune bonze et sa femme qui s'en occupent. Leur vie va être bousculée par Madame Ume, une médium, habitante du village qui prédit sa propre mort.

Avec ce livre, j'ai pu découvrir de manière très concrète la vie quotidienne de ce moine (prières, cérémonies, les villageois qui le sollicitent), ses questionnements sur la vie en générale, sur la religion pour lesquels il n'a pas parfois pas de réponses.

J'ai été ému par la manière dont ce couple va être contraint d'une certaine manière à tenter de comprendre et de réfléchir sur la mort qui fait partie de la vie, sur l'acceptation de la mort, sur le passage vers l'eau delà.

Une lecture d'une grande douceur et très apaisante. Une merveille porte d'entrée sur la découverte du bouddhisme et de la compréhension de soi.
Lien : http://fromtheavenue.blogspo..
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ndéfinissable lecture pourtant parfaitement inscrite dans son contexte de littérature japonaise.

Genyû Sokyû est moine zen. Dans cet ouvrage, il raconte le quotidien d'un temple de village dont s'occupe un jeune bonze et son épouse; quotidien rythmé par les gestes traditionnels, quotidien perturbé par le décès de madame Ume, considérée comme » médium « , ayant prédit le jour de sa mort. Autour de la figure de celle ayant le don d'être » en relation avec l'au-delà « , le récit s'attarde sur les questions de chacun sur ce passage, sur le divin selon la philosophie bouddhiste, sur le deuil, sur les manifestations de l'au-delà, sur cet au-delà de la vie. Sokudô, le jeune moine, n'a pas de réponses, il propose des éléments de réponses, n'hésitant pas à aborder des domaines scientifiques, l'esprit curieux, ouvert, se rappelant ses heures d'enseignements et ses propres expériences. Comme certainement l'auteur s'en est inspiré.

» … il se mit à réfléchir au monde qui lui était invisible. Pour lui, le zen était une philosophie de la vie quotidienne extrêmement concrète. Pourtant, les gens semblaient souvent attendre, non seulement du zen mais de la religion en général, une gestion du surnaturel. «

Pour autant, ce livre n'est pas un manuel du zen ou une initiation au bouddhisme. Il s'agit bien d'un court roman, relatant avec précision la vie contemporaine d'un et dans temple au Japon, les prières, les cérémonies et les sollicitations auxquelles répondent les moines. Et sur ces pages, on lit les inflexions sobres et subtiles de cette littérature, la profondeur de la beauté des images et de ces moments qui peuvent paraître si insignifiants, comme la confection de ces tresses de papiers colorés de Keiko, l'épouse, confection sans raison apparente, pour ne pas les jeter, parce qu'ils sont jolis. Au fil de quelques jours, de pensées, de paroles, se dévoile la spiritualité, une spiritualité de pratique, pas de dogme, une spiritualité ancrée dans ce quotidien, dans l'écoute, dans la vie; une spiritualité pragmatique et pourtant, c'est une sensation de légèreté qui affleure à la lecture, quelque chose de diffus. » Images du monde flottant « …
Lien : http://www.lire-et-merveille..
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C'est un texte poétique sur le deuil et l'espérance.
L'histoire se passe au début de l'été. Sokudô est un jeune bonze, marié. On le découvre au début du roman qui fait un rêve de petites chaussures rouges. Parmi ses paroissiens, il y a Madame Ume qui lorsqu'il était petit lui faisait réciter des sutras et Monsieur Toku qui travaille comme tailleur de pierre. Pour les habitants du village, Madame Ume est un medium. D'ailleurs, elle a prédit le jour de sa mort. Et malgré les efforts du médecin et des infirmières, elle meurt ce jour là. Sokudo prépare les obsèques de la vieille femme. La mort et les funérailles de Madame Ume révèlent à Sokudô la sensibilité de sa femme et de Monsieur Toku et le révèle à lui-même.
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Ouvrage assez étonnant pour un lecteur occidental. Ce roman nous plonge en effet dans la vie d'un petit temple zen tenu par un bonze et sa femme. le point de départ du récit est le décès d'une voyante qui avait prédit le jour de sa propre mort, mais c'est surtout une réflexion sur les croyances, la mort et l'au delà. C'est joliment écrit, avec une touche de légèreté et malgré tout un sujet assez profond.
Ce récit est l'occasion de plonger dans une culture orientale que l'on maîtrise souvent assez peu.
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"Ecrite par un moine zen, voici l'histoire d'un petit temple niché au milieu des montagnes, de Sokudô, le jeune bonze qui en a la charge, de sa femme Keiko et des évènements qui vont venir perturber une routine paisible et bien installée. Mme Ume, une médium douée du pouvoir de "communiquer avec le divin", vient de prédire sa propre mort et sa disparition annoncée s'accompagne de signes et de manifestations inhabituels. Mais peut-être ne s'agit-il que d'illusions ? Au fur et à mesure que ces signes, d'une touche légère, pénètrent peu à peu le réel, le lecteur se sent emmené dans un voyage à travers les mystères de la vie et de la mort. Dans le quotidien de ce temple et des fidèles qui le fréquentent, la banale réalité côtoie de près l'inexplicable, avec une sereine simplicité. Et voilà que ce petit livre, tel un kôan zen, vient bousculer nos certitudes et ouvrir notre esprit à des questions dont chacun doit trouver la réponse en lui-même". (présentation de l'éditeur)


Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Le sujet me plaisait, je m'imaginais une ambiance à la japonaise, toute en poésie et en délicatesse...Je dois avouer ma déception. C'est apologétique, démonstratif. le moine ne semble pas croire à grand-chose. Je me suis ennuyée.
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