Léonard Peltier : « non au massacre du peuple indien »

Emprisonné depuis plus de 40 ans aux États-Unis, condamné à perpétuité sur la base de témoignages fabriqués, Leonard Peltier, matricule USP89637132, descendant de guerriers des peuples sioux lakota, est victime d'une « stratégie de destruction » du FBI pour éliminer les leaders de l'AIM (American Indian Mouvement).
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Ce récit nous est livré à la première personne : John Stevens, arrière-petit-fils d'un héros du 7e de cavalerie, tué à la bataille de Wounded Knee, en 1890, a décidé de rechercher la vérité depuis le jour où il a découvert qu'en réalité il s'agissait d'un massacre de femmes, d'enfants et de vieillards innocents. C'est la transcription des enregistrements de ses entretiens avec Leonard Peltier qui nous sont donnés à lire ici. Les commentaires qu'il ne manque pas d'ajouter ouvre une mise en perspective édifiante sur cette plaie ouverte de l'histoire des États-Unis. Grâce à ce dispositif narratif, Elsa Solal a réussi une biographie tellement emblématique qu'elle traite en même temps des racines de cette nation née d'un génocide.

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1976, Léonard Peletier est incarcéré. Officiellement, pour le meurtre de deux agents du FBI. Officieusement, pour s'être rebellé contre la déperdition des cultures amérindiennes, et le génocide des siens et de sa culture.

Un récit court sous la forme d'une interview, complété d'un dossier documentaire, publié dans une collection à mettre entre toutes les mains. C'est bien écrit, touchant et rapide à lire.