Retrouvez l'émission intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/55306_presentation/les-noyes-du-clain-52753.html
Voilà un auteur de premier roman. Mais en termes d'écriture, il est loin d'être à son coup d'essai puisque Thibaut Solano est journaliste.
Une vocation née lors d'un boulot estival dans une rédaction de Corrèze. Et à côtoyer les journalistes locaux, toujours sur le feu, Thibaut Solano avait trouvé sa voix. Depuis, il a pas mal bourlingué, passant du quotidien régional « La montagne » à l'heddo national « L'express ». IL est aujourd'hui en charge des pages Web du journal Marianne.
Mais l'intérêt de Thibaut Solano va avant tout au faits divers dont il cherche à dénouer les fils, à comprendre les enchainements et comment M. & Mme Tout le Monde peuvent, du jour au lendemain, faire la une des journaux. Sur cette thématique, on lui doit deux ouvrages, fruits d'enquêtes de longue haleine, « La voix rauque » sur l'affaire Gregory et « Les disparues », livre qui retrace cette inquiétante histoire de femmes disparues dans le quartier de la gare de Perpignan.
Mais Thibaut Solano a aussi un goût prononcé pour l'écriture littéraire et l'envie de franchir le pas le taraudait. C'est chose faite avec ce premier roman « Les noyés du Clain » paru dans la collection « le bête noire » de Robert Laffont.
Il s'agit bien d'un polar puisqu'il y a enquête mais le personnage central n'est pas policier mais bien journaliste ou plus précisément un jeune étudiant qui, cherchant un job d'appoint s'est retrouve pigiste dans la rédaction d'un journal local de Poitiers. Là, se piquant au jeu de l'investigation, notre journaliste en herbe va s'intéresser à ces noyades inexpliquées, celles de jeunes étudiants que l'on retrouve dans la rivière qui traverse Poitiers, le Clain.
S'inspirant d'un fait divers authentique qui revient régulièrement dans l'actualité,,Thibaut Solano signe un premier polar très réussi que l'on dévore. Il y a dans ce livre du Chabrol et du Simenon. Les atmosphères et les ambiances y jouent le premier rôle, les personnages cachent tous des secrets et des failles, et lorsque l'enquête du jeune journaliste semble avancer, un nouveau caillou vient se glisser dans sa chaussure. Accidents, agressions ayant mal tournées, rites sacrificiels, que s'est-il réellement passé pour que ses jeunes étudiants à l'avenir prometteur finissent noyés dans les eaux sombres d'une petite ville de province.
Oppressant, haletant, intriguant, le premier roman de Thibaut Solano est une réussite.
« Les noyés du Clain » de Thibaut Solano est publié chez Robert Laffont.
Thibaut Solano/5
87 notes
Résumé :
« Dès le départ, je courais vers cette histoire, comme aimanté. En sachant, au fond de moi, que ça finirait mal. »
Fin d’année 2018, une étrange ambiance plane à Clermont-Ferrand. Le corps d’un homme est retrouvé dans le coffre de sa voiture. Une fillette disparaît en plein marché de Noël. Quel lien unit ces deux énigmes survenues dans une ville d’ordinaire plutôt tranquille ? Quel rôle y joue cette femme dans une voiture noire, aperçue par plusieurs ... >Voir plus
Fin d’année 2018, une étrange ambiance plane à Clermont-Ferrand. Le corps d’un homme est retrouvé dans le coffre de sa voiture. Une fillette disparaît en plein marché de Noël. Quel lien unit ces deux énigmes survenues dans une ville d’ordinaire plutôt tranquille ? Quel rôle y joue cette femme dans une voiture noire, aperçue par plusieurs ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38)
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Tout d'abord , une question : vous faites le Dry January ? Non ce n'est pas pour un sondage ni pour me mêler de vos affaires mais si vous avez décidé de résister à la dive bouteille pendant ce mois , passez momentanément votre tour , c'est un conseil d'amis . Au journal " L'éclair " de Clermont Ferrand , on aime bien " lever le coude " entre copains journalistes au risque , du reste , de se faire repèrer à l'odeur par les flics ! ouah , ça craint ....Quoi que ce soir là , ce n'est pas trop l'odeur d'alcool qui intrigue les policiers , mais plutôt l'infection dégagée par un corps en putréfaction trouvé dans une voiture ....
Entre deux odeurs , il faut choisir la moindre , et en s'occupant de celle du cadavre en priorité , il y a forcément des gens qui s'en tirent à bon compte .Tant mieux du reste car c'est avec ces journalistes que nous allons suivre l'enquête ....
Voilà , ce sont là les premières scènes d'une intrigue qui ne va pas manquer de piquant , de rebondissements , de tensions de plus en plus vives , d'angoisses .
Les pas du fin limier qu'est Simon Magny vont vous faire faire la " tournée des grands ducs ", vous faire soulever des tapis qui cachent , sinon des trésors plutôt bien des poussières ...
Fausses pistes nous voilà !!!
J'ai bien aimé cette aventure originale mais il est vrai que , pour ma part , l'alcool et les paradis artificiels y occupent une trop grande place .Pourtant , le rythme est soutenu et le personnage de Simon intéressant car particulier .Un bon polar qui se lit avec plaisir et bien écrit .Incontestablement , je reviendrai vers cet auteur car je pense qu'il n'espère qu'une chose , que la criminalité continue !!!! (En fiction , bien entendu....)
Allez les amis et amies , bienvenue au journal " L'éclair " et ....à la vôtre !
A bientôt .
Entre deux odeurs , il faut choisir la moindre , et en s'occupant de celle du cadavre en priorité , il y a forcément des gens qui s'en tirent à bon compte .Tant mieux du reste car c'est avec ces journalistes que nous allons suivre l'enquête ....
Voilà , ce sont là les premières scènes d'une intrigue qui ne va pas manquer de piquant , de rebondissements , de tensions de plus en plus vives , d'angoisses .
Les pas du fin limier qu'est Simon Magny vont vous faire faire la " tournée des grands ducs ", vous faire soulever des tapis qui cachent , sinon des trésors plutôt bien des poussières ...
Fausses pistes nous voilà !!!
J'ai bien aimé cette aventure originale mais il est vrai que , pour ma part , l'alcool et les paradis artificiels y occupent une trop grande place .Pourtant , le rythme est soutenu et le personnage de Simon intéressant car particulier .Un bon polar qui se lit avec plaisir et bien écrit .Incontestablement , je reviendrai vers cet auteur car je pense qu'il n'espère qu'une chose , que la criminalité continue !!!! (En fiction , bien entendu....)
Allez les amis et amies , bienvenue au journal " L'éclair " et ....à la vôtre !
A bientôt .
Après avoir exercé ses talents de journaliste à la rubrique faits-divers d'un journal de Poitiers (voir Les noyés du Clain – même éditeur), Simon Magny a intégré la rédaction de L'Eclair à Clermont-Ferrand. Alors qu'il suit avec intérêt l'enquête sur le meurtre d'un gentil professeur, comme lui adepte des rencontres sur Internet, la fillette de sa nouvelle fiancée disparaît brièvement à la piscine et on la retrouve tétanisée dans une cabine du vestiaire. Dans une ambiance surchauffée par les Gilets Jaunes, une enfant de six ans disparaît, plongeant la ville dans la stupeur et la crainte. La piste d'une énigmatique femme au volant d'une voiture noire cristallise les attentions.
Dans ce second ouvrage au rythme bien soutenu, Thibaut Solano a doté son héros journaliste d'une belle épaisseur psychologique et d'une solide aptitude à mener une enquête criminelle.
Dans ce second ouvrage au rythme bien soutenu, Thibaut Solano a doté son héros journaliste d'une belle épaisseur psychologique et d'une solide aptitude à mener une enquête criminelle.
Je découvre Thibaut Solano avec son deuxième roman et en même temps son héros, Simon Magny, journaliste de presse écrite à Clermont-Ferrand.
Dans le cadre de son travail, ce dernier est amené à côtoyer des faits divers sanglants et il n'y a qu'un pas, que l'auteur franchit allégrement, pour que la fine équipe qu'il forme avec son collègue photographe, se transforme en tandem d'enquêteurs. Si le fait qu'ils aient la bénédiction des flics locaux et qu'une substitut du procureur leur dévoile les dessous de l'enquête, ne gêne personne, alors moi je veux bien passer outre ces incongruités. Peut-être sont-ce des habitudes du milieu ? Vous comprendrez ainsi que je n'ai pas vraiment été séduite par l'intrigue policière, mais c'est le côté "roman noir" de ce livre qui m'a plu.
L'auteur nous propose une véritable ambiance cinématographique d'un Clermont-Ferrand en plein hiver, malmené à la fois par la météo et les manifestations des gilets jaunes (nous sommes en décembre 1998), et surtout en proie à la folie d'un tueur en série qui s'attaque aussi bien aux adultes qu'aux enfants, dont on retrouve le cadavre atrocement mutilé. Ça fait rêver !
Thibaut Solano en rajoute une couche avec les personnages. L'équipe de journalistes locaux n'est pas vraiment dépeinte à son avantage. Célibataires en quête d'amour sur les sites de rencontre, ils ont tendance à noyer leur déception dans de nombreux apéros. Pour lier tout cela, il y a heureusement le narrateur, Simon, qui joue d'auto-dérision et d'humour noir.
Voilà, ce n'est pas le polar du siècle, j'ai été déçue par la fin, mais j'accorde un 12/20 pour le décor et l'atmosphère que l'auteur a su créer, même si je ne garantis pas que cela fasse la promotion touristique de la ville...
Dans le cadre de son travail, ce dernier est amené à côtoyer des faits divers sanglants et il n'y a qu'un pas, que l'auteur franchit allégrement, pour que la fine équipe qu'il forme avec son collègue photographe, se transforme en tandem d'enquêteurs. Si le fait qu'ils aient la bénédiction des flics locaux et qu'une substitut du procureur leur dévoile les dessous de l'enquête, ne gêne personne, alors moi je veux bien passer outre ces incongruités. Peut-être sont-ce des habitudes du milieu ? Vous comprendrez ainsi que je n'ai pas vraiment été séduite par l'intrigue policière, mais c'est le côté "roman noir" de ce livre qui m'a plu.
L'auteur nous propose une véritable ambiance cinématographique d'un Clermont-Ferrand en plein hiver, malmené à la fois par la météo et les manifestations des gilets jaunes (nous sommes en décembre 1998), et surtout en proie à la folie d'un tueur en série qui s'attaque aussi bien aux adultes qu'aux enfants, dont on retrouve le cadavre atrocement mutilé. Ça fait rêver !
Thibaut Solano en rajoute une couche avec les personnages. L'équipe de journalistes locaux n'est pas vraiment dépeinte à son avantage. Célibataires en quête d'amour sur les sites de rencontre, ils ont tendance à noyer leur déception dans de nombreux apéros. Pour lier tout cela, il y a heureusement le narrateur, Simon, qui joue d'auto-dérision et d'humour noir.
Voilà, ce n'est pas le polar du siècle, j'ai été déçue par la fin, mais j'accorde un 12/20 pour le décor et l'atmosphère que l'auteur a su créer, même si je ne garantis pas que cela fasse la promotion touristique de la ville...
Journaliste enquêteur à Clermont
Un cadavre retrouvé émasculé dans une voiture. Une petite fille qui disparaît mystérieusement lors du marché de Noël. Ça fait beaucoup pour une ville comme Clermont-Ferrand, non ? C'est du moins ce que ces événements laissent comprendre à Simon, journaliste à La montagne, le quotidien du coin.
Se prenant au jeu de l'enquête, il va tenter de résoudre ces sordides histoires quitte à se mettre parfois lui-même en danger…ener l'enquête avec les journalistes de l'Eclair aux côtés de Simon en passant de la place de Jaude à Chamalières et jusqu'à Saint Ours, l'auteur nous balade de fil en aiguille avec une plume haletante et compulsive.
Une nouvelle enquête addictive de Simon Magny, le journaliste de Clermont-Ferrand .
Thibaut Solano, journaliste de profession enrichit son polar bien ficelé d'une analyse fine des maux de notre société.
Une intrigue pleine de fausses pistes et de péripéties qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement final.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Un cadavre retrouvé émasculé dans une voiture. Une petite fille qui disparaît mystérieusement lors du marché de Noël. Ça fait beaucoup pour une ville comme Clermont-Ferrand, non ? C'est du moins ce que ces événements laissent comprendre à Simon, journaliste à La montagne, le quotidien du coin.
Se prenant au jeu de l'enquête, il va tenter de résoudre ces sordides histoires quitte à se mettre parfois lui-même en danger…ener l'enquête avec les journalistes de l'Eclair aux côtés de Simon en passant de la place de Jaude à Chamalières et jusqu'à Saint Ours, l'auteur nous balade de fil en aiguille avec une plume haletante et compulsive.
Une nouvelle enquête addictive de Simon Magny, le journaliste de Clermont-Ferrand .
Thibaut Solano, journaliste de profession enrichit son polar bien ficelé d'une analyse fine des maux de notre société.
Une intrigue pleine de fausses pistes et de péripéties qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement final.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Hiver 2018. Les manifestations des Gilets Jaunes battent leur plein que ce soit sur les pavés ou sur les carrefours. Clermont Ferrand ne fait pas exception à la règle. On y fait connaissance avec Simon et Martin, deux salariés du journal L'Eclair.
Simon est fait-diversier. Martin, photographe. Deux trentenaires qui espèrent trouver une future compagne via les sites internet spécialisés.
Habitué aux chiens écrasés et aux petits larcins, Simon va s'occuper à plein temps d'une sombre affaire où le corps d'un professeur a été retrouvé dans un coffre de voiture.Tel un véritable enquêteur il cherche une piste alors que Martin, piqué par le jeu de cette affaire criminelle sortant de l'ordinaire, va de son côté tenter de récolter quelque indice. L'enquête va prendre un nouvel essor avec la disparition inquiétante d'une petite fille sur le marché de Noel. Ces deux affaires sont-elles liées et cette voiture noire remarquée par certains témoins est-elle bien celle d'un criminel ?
J'ai beaucoup aimé ce roman pour la tonalité du récit et grâce à la personnalité attachante de Simon Magny, un antihéros qui sonne vrai tant par ses maladresses que dans sa pugnacité. Les protagonistes secondaires ne sont pas en reste, que ce soit Martin, Juan, Lucie ou Caroline.
On suit donc nos deux enquêteurs à la trace et grâce à un scénario bien ficelé on mélange une véritable enquête plein de rebondissements à une quête plus personnelle : celle de trouver l'âme soeur malgré les vicissitudes des rencontres par internet.
Enfin on notera dans cette écriture plaisante mais efficace que l'ancien journaliste auvergnat Thibaut Solano semble s'être glissé avec un certain plaisir dans celle de ce fait-diversier clermontois.
Simon est fait-diversier. Martin, photographe. Deux trentenaires qui espèrent trouver une future compagne via les sites internet spécialisés.
Habitué aux chiens écrasés et aux petits larcins, Simon va s'occuper à plein temps d'une sombre affaire où le corps d'un professeur a été retrouvé dans un coffre de voiture.Tel un véritable enquêteur il cherche une piste alors que Martin, piqué par le jeu de cette affaire criminelle sortant de l'ordinaire, va de son côté tenter de récolter quelque indice. L'enquête va prendre un nouvel essor avec la disparition inquiétante d'une petite fille sur le marché de Noel. Ces deux affaires sont-elles liées et cette voiture noire remarquée par certains témoins est-elle bien celle d'un criminel ?
J'ai beaucoup aimé ce roman pour la tonalité du récit et grâce à la personnalité attachante de Simon Magny, un antihéros qui sonne vrai tant par ses maladresses que dans sa pugnacité. Les protagonistes secondaires ne sont pas en reste, que ce soit Martin, Juan, Lucie ou Caroline.
On suit donc nos deux enquêteurs à la trace et grâce à un scénario bien ficelé on mélange une véritable enquête plein de rebondissements à une quête plus personnelle : celle de trouver l'âme soeur malgré les vicissitudes des rencontres par internet.
Enfin on notera dans cette écriture plaisante mais efficace que l'ancien journaliste auvergnat Thibaut Solano semble s'être glissé avec un certain plaisir dans celle de ce fait-diversier clermontois.
Citations et extraits (17)
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A la machine à café du commissariat, Beller a, comme d'habitude, pressé la touche expresso sans sucre. "Faut que je fasse gaffe à ma ligne sinon ma femme va m'engueuler", avait-il coutume de dire avec son sourire de gosse pris la main dans le pot de Nutella. Le commissaire n'était plus gosse depuis longtemps, ses mèches blondes étaient tombées il y a un bail et la petite touffe de cheveux qu'il rabattait sur le côté de on crâne ne masquait pas grand-chose de sa calvitie. Sa moustache grise lui conférait un style entre Patrick Dewaere et Pinot simple flic. Si j'avais dû dessiner une tête d'Auvergnat, ce côté rugueux, traditionnel et viril, j'aurais peint son portrait.
Depuis un mois déjà, des publicités à la télévision les abreuvaient matin, midi et soir de sapins scintillants et de quartiers résidentiels enneigés.Non seulement on devenait tous, dans nos têtes, des Américains de téléfilms de M6, mais en plus on finissait par penser qu’on était en retard dans nos emplettes, tellement l’offensive marketing débutait tôt.
Quelques mois plus tôt, le patron confectionnait des cocktails au noms trash, du type "le bukkake" ou "le gang bang", mais il avait arrêté depuis qu'une association étudiante avait collé des affiches sur sa devanture, dénonçant une "culture de viol". Pour se faire pardonner, il avait rebaptisé ses boissons avec des noms de figures féminines de l'histoire, "Rosa Parks", "Simone de Beauvoir" et un saugrenu "Lucie Aubrac" qui désignait en fait un "tequila-gin-vodka", pour le plus résistants à la gueule de bois.
Dans ces allées rectilignes, on servait du vin chaud, on vendait des paquets de pralines, de sjouets en bois, des peluches. De temps en temps passait le Père Noël pour poser avec des mômes devant un appareil photo. Et en guise de touche finale au tableau, la neige s'était invitée à gros flocons pour saupoudrer ce marché éphémère.
Mais rien de tout cela ne paraissait féérique ce soit, puisqu'une autre couleur attirait toutes les attentions : le bleu des flics. Il était 19h30 et une dizaine d'entre eux avaient investi les lieux.
Mais rien de tout cela ne paraissait féérique ce soit, puisqu'une autre couleur attirait toutes les attentions : le bleu des flics. Il était 19h30 et une dizaine d'entre eux avaient investi les lieux.
Elle a signalé la disparition de son mari, dès le lendemain matin, on lui a dit d’attendre un peu. À ce moment-là, c’était pas déconnant d’imaginer qu’il s’était tiré avec une jeunette. Mais le lundi, il se pointe pas au boulot. Ni le mardi. Là, on a commencé des recherches, disons, un peu molles…
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