Au début des années 80, j'ai acheté ce livre quelques mois après avoir passé mon permis moto et depuis il ne m'a jamais vraiment quitté. Bien sûr, parfois, au hasard d'un déménagement, il est resté trop longtemps dans un carton, il s'est retrouvé souvent coincé sous une pile d'ouvrages beaucoup plus "actuels" et parfois, même, je l'ai cru perdu à tout jamais, dernière victime de mon manque d'ordre.
Mais, il ne m'en a jamais voulu. Toujours, fidèle au poste, ne s'éloignant jamais vraiment, il a toujours resurgi du fond de ma bibliothèque.
Je viens de le retrouver.
Sur sa couverture, un bandeau de fond jaune annonce à l'aide de lettres rouges qu'il est indispensable. C'est le guide complet du deux-roues.
Le manuel de la moto.
Mike Hailwood, surnommé Mike the Bike, qui fut sûrement un des plus grands pilotes de moto de tous les temps, en a écrit la préface.
Il a, malheureusement, trouvé la mort, dans un accident de voiture, juste après.
Les chapitres sont courts, très illustrés, clairs et compréhensibles, même pour celui, comme moi, pour qui la mécanique est une science compliquée.
Lorsque le manuel a fini d'expliquer ce qu'est une moto et comment elle fonctionne, il donne des informations, très judicieuses, afin d'aider le futur motard à choisir son véhicule.
Quelle marque ? Quel type ? Quelle cylindrée ? Neuf ou Occasion ?
La photo de mon premier engin, une magnifique Yamaha DTMX, trône même comme la 125 trail-bike la plus vendue en France de cette époque.
Tout le matériel est expliqué et décortiqué, les réglages, puis la conduite avec le démarrage, les changements de vitesse, l'équilibre, le contrôle, si important à petite vitesse, les virages, les dérapages et bien sûr l'arrêt, en urgence ou non.
Et pour finir l'ouvrage nous présente les sortes de courses, quelques pilotes parmi les meilleurs mondiaux et plusieurs motos prestigieuses.
Lorsque ce petit ouvrage, se prétend "indispensable" sur la couverture, il ne ment pas trop. Il est en tous cas, source de beaucoup de plaisir pour l'amateur. Et aujourd'hui, plus de trente ans après sa parution, le temps lui a offert, en prime, le charme de la nostalgie.
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Faire de la moto est une activité dangereuse ; et rouler sur la route est beaucoup plus dangereux que de tourner sur un circuit.
A kilomètres/pilote équivalents, les risques encourus sont trois fois et demie plus élevés sur la route qu'au cours d'une course, par exemple le "Tourist Trophy" de l'île de Man.
La moto en elle même n'est pas un engin dangereux. Ce n'est pas non plus une machine terriblement compliquée.
L'élément clé, c'est le pilote.....