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EAN : 9782211332163
160 pages
L'Ecole des loisirs (14/02/2024)
3.62/5   330 notes
Résumé :
L'ensemble des besoins des êtres humains peut être classé en cinq catégories. Aujourd'hui, cette théorie est le principe d'un nouveau jeu de télé-réalité : La pyramide des besoins humains. Nous sommes 15 000 candidats, et dans cinq semaines il n'en restera plus qu'un. Et moi dans tout ça ? Disons que je m'appelle Christopher Scott. Disons que j'ai dix-huit ans. Que j'habite sur un morceau de carton, dans la rue, à Londres. Enfin, peu importe mon nom, peu importe mon... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (140) Voir plus Ajouter une critique
3,62

sur 330 notes
Petit livre lu en 2 heures à peine.
Ce livre est proposé dans la bibliothèque de mon village dans le cadre "Histoires d'ados".
Alors, je ne suis plus une ado (loin de là !) mais la curiosité m'a poussé à l'emprunter.
La couverture aussi m'a attiré, même si après ma lecture je ne suis pas sûre qu'elle corresponde à ce texte.
Que dire de ce livre ?
Je connaissais la pyramide des besoins. Je l'avais étudié pendant mes années d'études et revus il y a une quinzaine d'année lors d'un stage professionnel, stage de communication.
Concernant l'histoire même de ce livre, on ne peut qu'être touché par cet ado qui vit dans la rue.
On ne peut qu'être concerné par les conséquences que peut avoir un jeu de téléréalité. Que du positif en apparence, mais truqué dès le départ, trafiqué, faux, surréaliste et finalement tellement néfaste.
J'ai cependant eu du mal, après cette lecture, a vraiment voir où veut en venir l'auteur.
On sent que, d'un côté, l'auteur veut pointer le doigt sur les situations précaires des sans-abris, jeunes ou moins jeunes, sur les personnes en situations difficiles.
On sent que l'auteur veut mettre à l'opposé cette société qui vit à travers les écrans, dans le "paraître" et le "superficiel".
J'avoue avoir du mal à faire le lien véritable entre ses 2 mondes dans ce roman. Mais peut être que cela touchera les jeunes lecteurs et leur permettra de ne pas trop s'attarder sur les apparences et gratter un peu pour voir la vérité...
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ATTENTION RISQUE DE SPOILER!

Dans l'ensemble, les notes et les critiques de ce livre sont bonnes. Et puis ce que j'en avais entendu m'avait donné envie de le lire. La célèbre pyramide de Maslow me captive et me donne à réfléchir depuis longtemps, et puis le milieu dans lequel se passe le récit trouve un écho en moi. Donc à-priori tous les ingrédients étaient réunis pour que j'adhère. Et pourtant...

Malheureusement j'ai été très déçue de ce livre, qui manque sérieusement de crédibilité et part complètement en vrille à la fin. Si on veut écrire un roman réaliste, il faut qu'il soit cohérent. Sinon on se lance dans la science-fiction... Et là, beaucoup de détails m'ont dérangé. Beaucoup de grains de sable dans la mécanique, d'éléments qui sonnent trop faux pour qu'on ait encore envie de croire à l'histoire de Christopher.

On est d'accord: les SDF endurcis de quinze ans, ça ne court pas les rues. Et donc comment expliquer le fait que Chris - qui n'est à la base qu'un gamin "normal" en fugue - se comporte comme un vieux d'la vieille, comme s'il avait déjà tout vu tout vécu dans la rue? Et puis il faut être réaliste: l'histoire se passe à notre époque, celle des "alertes enlèvement" et des services sociaux. Personne donc ne trouve étrange que sa famille n'ait pas lancé de recherches? Ni que les flics qui le contrôlent à longueur de temps ne l'aient pas renvoyé chez lui ou en foyer? ALLO! Un ENFANT qui vit dans la RUE. Ce scénario est tout simplement invraisemblable. Et quand les bases sont branlantes, dur de s'accrocher au récit...

Le point positif, c'est que l'univers de la rue est très bien retranscrit. Pour l'avoir côtoyé de près, je confirme qu'on est pas loin de la vérité. Mais par contre le personnage principal est complètement inadapté! Il aurait eu 20 ou 25 ans, ça serait peut-être passé. Mais le fait qu'il soit mineur change beaucoup de choses, et là, moi j'y crois pas 1 seconde. Même ses mots ne semblent pas ceux d'un ado. Et même si dans la rue les gens ont tendance à déteindre les uns sur les autres, un adolescent n'aura jamais le même mode de pensée qu'un adulte. En + comme par hasard il rencontre les "bonnes" personnes pile quand il en a besoin...

Je ne sais pas trop quel message l'auteur a voulu faire passer... La sur-médiatisation de notre société? L'indifférence des masses face à la misère? le côté obscur de la célébrité? En tous cas, tout dans l'attitude de Christopher est provocation et rejet, je ne comprends donc pas pourquoi il s'est inscrit au jeu de "la pyramide des besoins humains", et encore moins pourquoi il est allé jusqu'au bout de la démarche si pour lui (p36): "La célébrité est une fiente de pigeon qui tombe sur la tête".

Trop de choses m'ont paru maladroites et placées là aux forceps pour les besoins de l'histoire. Par exemple le coup du portable volé afin de faire régulièrement des photos pour le site du jeu: l'auteur n'a jamais entendu parler du fait qu'un téléphone ait besoin d'être rechargé? Qu'il possède souvent un code PIN ou même un code tactile pour le débloquer? Des applis de géolocalisation et du fait de faire opposition pour rendre l'appareil inutilisable? C'est sûr, ça fait bien dans le livre, ça fait gamin qui se la joue débrouille, mais si on y réfléchit 2secondes, ça ne marche pas.

Tout comme l'envolée exponentielle du nombre d'amis sur son compte, les répercussions dans les médias, son nom dans toutes les bouches... Je sais bien qu'il en faut peu pour faire le buzz, mais là il n'y a vraiment pas de matière sur son profil ni de volonté de sa part de se montrer, et puis il est l'antithèse de ce qui attire. Je veux bien que ses provocations aient provoqué quelques réactions, mais sûrement pas l'adhésion d'un si large public et encore moins des réactions de groupies comme "Christopher épouse-moi!" Je doute qu'un gamin crasseux qui vit dans la rue soit un modèle de glamour... Ca va trop loin.

Au final j'ai trouvé ce livre très agaçant, alors que ja pensais être émue et peut-être même m'identifier un peu. Mais alors en fait PAS DU TOUT... Toutes les métaphores style "écorché vif" m'ont vraiment paru too much. (p80): "Les gars en marge, comme moi, ils vivent sur le bas-côté, car quelque chose a débordé. Malgré le joli cahier aux lignes tracées, le stylo a dérapé, il a filé dans la marge. Il y avait trop à écrire, un trop-plein qu'il fallait sortir".

Dans l'histoire il s'inscrit au jeu depuis un cyber café, rentre 2 ou 3 renseignements fictifs et c'est parti pour la célébrité. Mais dans la vraie vie, sans photo ni coordonnées, il n'aurait même pas pu s'inscrire! Et les quelques tirades qu'il poste sont totalement hors-sujet... C'est peut-être un appel au secours, dissimulé sous des kilos de provocation. Mais c'est surtout ridicule. (p108) "J'ai trop d'honneur, Maslow, pour jouer à ton petit jeu. Remballe tes paillettes". S'il savait ce que Maslow en aurait à faire de sa petite tirade... Et encore, ça c'est s'il avait été encore vivant. Il est mort il y a 45ans mais visiblement, ça, Christopher ne le sait pas... Et puis, "jouer son petit jeu", c'est justement totalement ce qu'il fait en postant ce commentaire...

Ca ne me fait pas plaisir mais je crois que je pourrais continuer à descendre méthodiquement ce livre pendant des heures tellement il m'a déçu: j'avais sûrement trop d'attentes, j'en suis du même coup tombée de + haut... Bref, j'étais déjà amplement déçue du voyage et le final m'a asséné le coup de grâce; j'ai vraiment hésité entre hurler de rire ou pleurer de consternation...
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Il faut bien le dire, le titre évoque davantage un essai de psychologie qu'un roman jeunesse ! Et pourtant c'est bien d'un roman jeunesse dont il s'agit. La couverture n'est guère alléchante non plus. J'avoue que je n'étais pas très enthousiaste pour le lire.
L'auteure française a choisi de situer son histoire en Angleterre, et plus particulièrement à Londres, sans motif impérieux : elle pourrait très bien se dérouler dans n'importe quelle autre grande ville du monde.

Le point de départ est la théorie du psychologue américain Maslow Abraham selon laquelle les besoins humains se répartissent en cinq catégories, dans une pyramide. Un jeu de télé réalité mène une grande campagne publicitaire et un jeune sans-abri décide de s'inscrire un peu par défi. Seulement voilà, de façon inattendue il suscite l'attention de tous et devient célèbre et recherché. Son état de mineur fugueur est menacé et il ne compte pas rentrer chez lui où son père le battait.

L'écriture est alerte et le récit à la première personne semble spontané : des phrases courtes qui vont à l'essentiel. Si apparaissent des phrases choc que l'on retient, j'ai trouvé qu'il manquait d'une certaine finesse et d'approfondissement. le personnage de Christopher n'est pas très attachant, je ne l'ai pas toujours compris et il manque même de crédibilité assez souvent. Lorsqu'il fuit il semble vouloir prendre sa vie en main et ne plus subir. Or il fait tout le contraire une fois dans la rue et démontre plus de volonté de s'en sortir. Je me suis souvent demandé où l'auteure voulait en venir…
Ce roman a cependant le mérite de dénoncer l'indifférence, l'égoïsme ambiant, l'attrait d'une célébrité gratuite sans réel talent et la fausseté d'un monde virtuel. Il nous fait nous poser des questions sur le sens de la vie, la recherche identitaire. Hélas la fin quelque peu abracadabrante nous laisse pantois…

Je reste déçue quant à la qualité de ce livre.
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Attention ! Belle trouvaille en littérature jeunesse !

Christopher jeune adolescent, est un fugueur...il fuit sa vie : sa famille malveillante, la société, ses souvenirs et même son avenir ...il prend qu'un billet de train, un aller pour Londres et se retrouve avec un carton et son duvet en guise de maison , il apprend à vivre, boire et fumer dans la rue, avec pour seul compagnon de fortune il sympathise avec Jimmy, un vendeur de hot dog.
Un jour Christopher devant une boutique informatique se fait "happer" par un slogan publicitaire "JOUE TA VIE" lit-il un jeu télévisé basé sur la pyramide des cinq nécessités vitales et humaines " pour gravir l'échelle de la société permettant "d'accomplir sa vie" ..sa petite voix lui conseille de tout tenter et c'est l'engrenage,...il se crée un profil FaceBook, poste des photos et des commentaires laconiques et sans "langue de bois". Soudain tout s'accélère Il fait le buzz, les réseaux sociaux s'emballent , extrapolent et phagocytent son histoire, puis ahuri de ce tsunami médiatique, il arrive en finale !! Va-t-il se détourner de cette folie collective ? Va-t-il est prisonnier de ce jeu ?

Voici donc la démonstration intéressante de monde virtuel, de tous "ces miroirs aux alouettes" que notre "erre de communication" propose à notre jeunesse , là où les repères sont différents quand on se positionne de l'autre côté du trottoir...
Christopher recherche sûrement un idéal, il trimballe en lui des valeurs auxquelles il croit mais celles-ci sont bien malmenées.. l'histoire est habilement menée; les propos du héros sont acérés de lucidité, exacerbés par la confrontation du monde réel et du virtuel, ...c'est "cash " , sans filtre, ce personnage peut vraiment être croisé dans la rue et c'est ce qui rend ce roman dynamique.

Ce premier roman "coule de source" et l'on accorde très vite du crédit et de l’empathie au personnage qui comme un romantique au siècle passé, est en quête de vérité et d'absolu...
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Sous la pluie battante londonienne, Christopher, quinze ans, trempé jusqu'aux os, se réfugie à l'intérieur d'une boutique d'informatique. Tenant fermement son duvet mouillé sous le bras, il fait le tour du magasin jusqu'à ce que son regard soit attiré par une affiche : « Toi aussi, joue ta vie. » La vie serait un jeu ?! Qu'en est-il de sa vie à lui ? Une vie minuscule faite d'un sac de couchage, quelques affaires, un bout de carton juste assez grand pour recouvrir le sol d'une rue suffisamment passante pour récupérer quelques pièces... et puis d' un compagnon de route et de galère, Jimmy. Sa vie d'avant, il y pense parfois. Son frère lui manque, c'est certain, mais les coups de son père lui ont tant laissé de traces au corps et au coeur que la clochardisation aussi dure soit-elle lui a au moins donné la liberté.
Cette affiche évoque un nouveau jeu de télé-réalité : 15000 candidats au départ pour un seul gagnant au final, inspiré d'une théorie d'un psychologue américain Abraham Maslow hiérarchisant les besoins humains en cinq paliers – des besoins physiologiques, de sécurité, d'appartenances et d'amour, d'estime, et d'accomplissement de soi –, se créer un profil sur internet, y publier des photos, des messages, des vidéos et surtout écrire un mail de 500 caractères chaque fin de semaine validant un palier, d'une durée d'un mois, et ce sont les votes du public qui décide de l'ascension ou pas.
Les trois pièces dans la poche de Christopher, destinées au hot-dog journalier, se retrouvent bientôt dans la main du patron de la boutique. Et Christopher, trouve une place devant un ordinateur... se crée une identité : Christopher. Scott54, 18 ans. L'emplacement de son visage reste vide. Le voilà inscrit à La pyramide des besoins humains.
La photographie de son duvet gisant sur le bitume sale d'une rue de Chinatown suffira, à son grand étonnement, à faire exploser les votes en sa faveur. Semaine après semaine, Christopher rédigera quelques mails, glissera deux, trois clichés sur le site internet du jeu... sa marginalité et le mystère qu'il dégage feront de lui quelqu'un d'extraordinaire, une célébrité.
Une réflexion intéressante et très bien menée par l'auteure – sans pathos – sur l'univers pailleté, superficiel et voyeur de la télé-réalité, et plus largement des réseaux sociaux, des médias, de la société de consommation et de l'univers diamétralement opposé dans lequel se débattent les SDF – où les mineurs grossissent les rangs de jour en jour... – qui en plus de vivre doivent survivre. Des mondes qui s'entrechoquent mais ne s'emmêlent pas.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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critiques presse (1)
Ricochet
21 janvier 2016
Un roman fin et complexe qui taraude longtemps le lecteur, à partir de 14/15 ans.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
Un type s'amènerait derrière moi et pointerait un révolver sur ma nuque en menaçant "la bourse ou la vie", j'éclaterais de rie. "Pas de bourse, mec, ni de vie. T'as braqué le mauvais numéro." Donc, pour la plupart des gens, ça, c'est un problème. Il faut avoir une bourse pleine et une existence enviable, voilà ce qu'ils pensent. Alors que c'est justement cette bourse et cette vie qui vont leur attirer des problèmes, non ?
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« En ville, la pollution masque les étoiles. Je dois chercher longtemps avant de trouver la Grande Ourse. Et je n'ai pas intérêt à pointer quelqu'un du doigt ! Je me prends pour un espion en écoutant les conversations des passants. Parfois, je croise leurs regards et je les fixe pour attirer leur attention. Ils détournent les yeux. Ils doivent nous prendre pour des fous sur notre campement de fortune, pourtant ils me paraissent plus perturbés que nous. Ils courent dix lièvres à la fois, s'époumonent dans leur téléphone portable tout en retenant par leur col leur gamin colérique, leur sac tombe et ils ne s'arrêtent pas de parler pour le ramasser. Ils achètent un nombre incroyable de choses, on les regarde passer avec des paquets remplis de nourriture, de produits de beauté ou des vieux trucs trouvés dans des brocantes, on se demande bien avec Jimmy où ils peuvent entasser tous ces objets. On dort près des égouts, mais on se sent plus légers. Enfin, point de vue mobilier. »
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Quand un nouveau arrive à Chinatown, on le guette quelque temps en attendant qu'il rejoigne son clan. Celui des alcooliques qui restent groupés en tas malodorant le long des grilles de Leicester Square; ils ont le visage rouge et boursouflé, l'air de vieux clochards alors qu'ils sont peut-être jeunes, mais ils prennent 7 ans par année, comme les chiens. Ou bien celui des punks qui se déplacent en meute; ils dorment, crient et se battent à Piccadilly Circus. Ou encore celui des drogués qui trainent esseulés, comme Scratch-Scratch, dans tout le quartier. Ils s'injectent de l'héroïne dans les ruelles les toilettes publiques ou les parkings. Ce sont des héros, les paumés, en quête d'adrénaline. Ils aimeraient bien qu'on leur raconte leur vie comme une épopée avec un début fracassant et une fin glorieuse.
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Si un jour, la célébrité vous tombe dessus comme la fiente d'un pigeon sur la tête, ne perdez pas de temps à vous pavaner derrière des lunettes de soleil : fuyez. Fuyez au plus profond de vous-même sans craindre votre ombre, elle ne mord pas.
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Ils ne s'aperçoivent pas qu'ils reproduisent tous les mêmes gestes en faisant glisser leur doigt sur leur portable, leur tablette ou leur lecteur mp3. Il adorent se prendre en photo avec leur téléphone portable. La main tendue devant eux, ils prennent un cliché d'eux-mêmes puis le postent sur les réseaux sociaux. Flash, flash, leur visage sur un écran.
Tout le monde veut devenir célèbre. Dans mon patelin, en tout cas, tout le monde en rêvait.
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d'après le roman de Caroline Solé et Gaya Wisniewski
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