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Jean-Marie Saint-Lu (Traducteur)
EAN : 9782714441966
264 pages
Belfond (04/01/2007)
3.84/5   25 notes
Résumé :

De 1937 à nos jours, d'Europe en Amérique centrale, le récit d'une vie happée par l'engrenage de l'Histoire. Avec un sens éblouissant de la construction, Jordi Soler mêle réalité et fiction pour mettre en lumière des épisodes historiques méconnus et questionner les mécanismes de la mémoire collective.Petit-fils d'un républicain espagnol, Jordi Soler plonge dans les souvenirs de son gran... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Lu en v.o. Los rojos de ultramar = Les rouges d'outremer. Dans la traduction francaise c'est devenu Les exiles de la memoire. le livre traite en effet de la memoire d'exiles espagnols en outremer, au Mexique. Et ils sont "rouges", comme les franquistes designaient tous les republicains, communistes ou pas.


Je l'ai trouve interessant, bien qu'il s'eparpille un peu. Il y a beaucoup d'histoires, qui se suivent et s'entrelacent, dont le lien est la figure du grand-pere de l'auteur, Arcadi.
Vers la fin de la guerre civile espagnole, Arcadi s'engage dans l'armee republicaine. Tres vite c'est la debacle, la debandade, la "retirada" vers la France. Suivent des pages sur le camp d'Argeles-sur-mer, les cruelles conditions de survie et la deplorable attitude des autorites francaises. La lueur d'espoir viendra du Mexique, en la personne de son ambassadeur, Luis Rodriguez. Celui- ci se demenera pour essayer de faire embarquer le plus possible de refugies vers le Mexique, sans trop de succes, mais il aura entretemps reussi a ameliorer la situation de nombreux d'etre eux. Pour la petite histoire c'est lui qui cacha le president Azana dans des locaux de son ambassade, et qui lui assura un enterrement digne a sa mort. Arcadi compte parmi les heureux qui gagneront le Mexique par ses soins.


Une fois au Mexique, Arcadi se lance, avec quatre autres exiles espagnols, dans la culture de cafe, en pleine jungle. A force de travail et de perseverance, ils en feront une exploitation tres prospere.


Tout cela est raconte par le petit-fils d'Arcadi, qui essaye de lui soutirer ses souvenirs, sur la Barcelone de son enfance, sur la guerre, et sur ses errances en France. Aiguillonne par les silences du grand-pere, il part en France essayer de combler, par des rencontres et des recherches d'archives, les hiatus de son histoire. Et c'est la qu'il apprendra qu'Arcadi a fait partie, depuis sa jungle mexicaine, d'une bande de "rouges" irredentistes qui avait projete un attentat contre Franco, attentat qui se revela tentative ratee. Arcadi voulait-il retourner en Espagne, malgre son implantation reussie au Mexique? Va savoir...


Beaucoup d'histoires, donc, en plus des pages ou le narrateur, le petit-fils, raconte ses deambulations et nous confie ses pensees. Ca fait un peu brouillon. J'ai surtout aime deux parties du livre: le detail des agissements de l'ambassadeur Rodriguez, qui meriterait le titre de "Juste parmi les nations", et le premier chapitre, qui decrit la jungle autour du hameau La Portuguesa. En v.o., les multitudes d'animaux, d'insectes, de fruits et legumes, inconnus de moi (du moins leurs noms), m'ont subjugue. Les pages, dures, sur Argeles-sur-mer meritent aussi mention. Ainsi que les allusions aux discriminations (de classe? de race? de couleur de peau?) entre europeens nouvellement arrives et indiens autochtones. Dans tout le reste on se perd un peu, moi en tous cas je me suis perdu par moments. Mais je me suis vite retrouve, et retrouve mon interet. Ca reste un livre appreciable. Pas un livre d'histoire mais on apprend pas mal de choses, pas un grand roman mais il se laisse lire. C'est beaucoup.




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"Chacun de ceux qui bavardaient à cette table avait une histoire aussi longue et aussi lourde que celle d'Arkadi.Eux quatre, qui parlaient en buvant du whisky et fêtaient le voyage qui s'annonçait, n'étaient qu'une infime partie de cette multitude, de cette armée, de ce pays en morceaux dont chaque habitant avait une histoire aussi longue et lourde que la leur. Arcadi nota dans ses souvenirs un résumé du calvaire qu'avaient connu ses trois compagnons de table, chacun de son côté, chacun dans sa cave ou son arrière-boutique. Il consacra deux pages à chaque homme, trois à la femme. Ce sont des résumés minutieux, des histoires très bien connues parce qu'elles furent racontées à cette table et répétées à bord du bateau et ensuite dans le train, et à la fin chacun emporta trois histoires plus la sienne, et peut être que l'un d'eux a aussi écrit un résumé de la vie d'Arcadi, ou a raconté et continue à raconter, chaque fois qu'il y a quelque un pour l'écouter, une des versions de son histoire en un monologue maniaque et interminable.Plusieurs jours durant, après avoir relu les souvenirs d'Arcadi, je tournai et retournai dans ma tête l'idée de faire quelque chose de ces histoires le matériau écrit là est tentant, ce sont trois histoires résumées et parfaitement documentées mais, conclus-je quelques jours plus tard, elles ne nous appartiennent pas, ce sont les histoires de quelque un d'autre, et par une manoeuvre semblable à celle de l'ambassadeur Rodriguez, qui sauva ceux qu'il put, un réfugié sur dix, ou sur mille, je décidai, tout en pensant qu'il fallait que je me rende en France pour fouiller dans la cave de la rue de Longchamps, que je sauverais uniquement l'histoire qui me définit, celle qui me perturbe depuis que je suis doué de mémoire. Je sauve l'histoire d'Arcadi, parce que c'est celle que j'ai sous la main, nous ne faisons jamais que ce qui est faisable. A savoir sauver, aimer, blesser ,meurtrir ceux qu'on a à sa portée, le reste ce sont les histoires des autres."

Et bien merci à Jordi Soler d'avoir sauvé l'histoire d'Arcadi ,son grand-père, républicain espagnol qui a fui Franco , a été interné au camp d'Argelès sur mer, et , grâce à l'ambassadeur du Mexique Luis Rodriguez, réussit à s'embarquer pour le Mexique et à fonder avec trois autres exilés une plantation de café au milieu de la forêt tropicale.

En fait, trois parties, même si elles sont très emmêlées par d'incessants retours en arrière, ou d'un pays à l'autre, dans ce « roman ».
Qui commence par le pourquoi de cette quête de la mémoire familiale:

"Au moment où j'expliquais la symbolique de la pyramide de la lune, un élève se leva et me demanda à brûle-pourpoint, pourquoi si j'étais Mexicain, je portais un nom catalan. Je m'arrêtai net, déconcerté, prêt à le prendre mal, mais je compris aussitôt qu'il s'agissait d'une question pertinente, même si cette situation m'avait toujours paru normale et dépourvue de tout mystère ; je traçai donc à grands traits l'histoire de l'exil de ma famille, rapidement, en dix minutes tout au plus. Quand j'eus terminé cette brève explication les élèves me regardèrent, perplexes, comme si je venais de leur raconter une histoire qui s'était passée dans un autre pays, ou à l'époque de l'Empire romain. Mais pourquoi ont-ils du quitter l'Espagne ? Lança une élève, et aussitôt après elle précisa sa question : et pourquoi pour le Mexique ? Alors plus perplexe qu'eux, je leur demandai s'ils ignoraient que plus d'un demi-million d'Espagnols avaient dû quitter le pays en 1939 pour échapper aux représailles du général Franco. le silence et les visages étonnés me firent changer de direction, laisser de côté la mythologie de Teotihuacan, et je me mis à leur exposer la version longue et détaillée de l'exil républicain, cette histoire qu'ils ignoraient bien qu'elle fût la leur autant que la mienne.
De retour au Mexique, aiguillonné par mon expérience à la Complutense, et quelque peu offensé que l'exil républicain ait été extirpé de l'histoire officielle d'Espagne, je pris l'enveloppe que je conservais depuis des années dans un tiroir de mon bureau et qui contenait les souvenirs d'Arcadi ainsi que les bandes que nous avions enregistrées à la Portuguesa. Je la posai sur ma table de travail et l'observai aussi attentivement que s'il s'agissait d'une créature prête pour la dissection. Je l'ouvris comme on ouvre une enveloppe, sans me rendre compte que j'allais faire exploser une mine…"

Et c'est parti.. La première partie, c'est la fuite d'Espagne et l'arrivée à Argelès.
L'histoire officielle d'Argelès-sur-Mer n'enregistre pas qu'en 1939 il y avait plus de cent mille républicains sur sa plage, en revanche, elle établit dans son tableau historique comme l'un des points importants du développement de la commune qu'en 1948 quatre mille estivants profitaient de cette même plage….
A la fin, une note précise qu'ils ont fait quelques efforts depuis 1999 pour l'évoquer.

Ce sont des pages extrêmement douloureuses à lire sur les conditions dans lesquelles ont survécu ceux qui ont eu la chance d'échapper aux épidémies ,aux vagues qui leur renvoyaient les cadavres sur la tête, aux gardiens à la gâchette facile, ces citoyens indésirables sur le sol français. Qui n'avaient d'autre choix que de rester là en creusant des abris dans le sable, ou de retourner chez Franco se faire fusiller..Encore une page glorieuse de l'histoire française.
Puis, la rencontre avec ce merveilleux personnage Luis Gonzales, ambassadeur du Mexique en France , coincé entre le gouvernement de Pétain , les espions franquistes, et les allemands qui occupaient la France ( et là, ce sont encore ceux là qui nous apparaissent les moins ignobles..). Gonzales, je le connaissais déjà pour avoir lu son histoire dans toujours le même livre, "Un si fragile vernis d'humanité". Il avait un courage et un culot monstre, il en fallait, et arrivait à décréter territoire diplomatique mexicain trois chambres d'hôtels, dans lesquelles s'entassaient ceux qui couraient le plus de risque. Dont l'ex- président espagnol Azana. Et Arcadi.

Et puis le départ, Veracruz, et le reste de la vie d'Arcadi de sa famille et de la communauté catalane au Mexique. La plantation. le complot international pour tuer Franco. le bras en moins et les prothèses diverses.Et un éléphant.
Et dans cette partie du récit, on retrouve l'humour sud américain que je ne saurais vraiment définir, mais qui est dû en grande partie au style avec ces longues phrases, ces détails, ces « à propos, je ne vous avais pas dit que.. » qui m'enchantent. Qui réussit même à faire sourire à de moments pourtant particulièrement dramatiques.

La construction est magistrale, on ne se perd pas une minute, c'est une très belle histoire de personnages héroïques , et de mémoires familiale et collective, c'est vraiment un très beau livre.





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Pour qui s'intéresse de près à cette histoire, celle des réfugiés espagnols, ce livre est très intéressant.
Il possède en plus pour moi un témoignage de ce qu'à pu vivre un grand père exilé, qui a été enfermé quelque temps dans ce camp d'Argeles ...
Merci donc à cet auteur de m'avoir apporté ce témoignage ...
De plus j'ai appris beaucoup sur l'exil au Mexique., dont je n'avais pas connaissance.
Une belle histoire sur un sujet souvent méconnu ...
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L'auteur retrace la fuite de son grand-père Arcadi, d'Espagne vers le Mexique, avec un an et demi passé à Argelès sur mer, commune qui verra près de 100 000 réfugiés espagnols défiler en 1939.
Si le sujet m'avait séduit, retracer le parcours de son grand-père et rétablir une sorte de mémoire, j'ai été gêné par l'écriture au kilomètre de la narration : pas d'espace, pas de ponctuation dans les rares dialogues, visuellement étouffant. Sur le fond, j'aurais aimé une histoire davantage recentré sur Arcadi, le grand-père, que sur certains autres personnages, dont l'intérêt ne relève que de l'anecdote.
Dommage.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Jordi Soler est la troisième génération, il raconte son enfance, un véritable cauchemar (à mon avis). Je me demande pourquoi trois générations ont accepté cette vie. Je le saurai peut-être mieux en avançant dans le livre.
PS Et ce que vous lirez là n'est pas le pire... Disons que c'est le plus "recopiable". Bonne lecture !

A chaque déplacement dans la maison on ne pouvait manquer de tomber sur un spécimen qui aurait fait bondir de plaisir un entomologiste. Les "marimbolas" planaient dans les couloirs, maîtresses d'un vol lourd et antique, un vol de biplan, en disputant l'espace aérien aux guêpes savetières, aux sauterelles, aux moustiques, aux "amoyotes" et aux "azayacates", les trois derniers étant aussi solitaires que la "marimbola", mais beaucoup plus rapides, ils se déplaçaient à la vitesse du "chaquiste", qui contrairement à eux apparaissait en nuées d'une cinquantaine d'individus si petits qu'ils parvenaient à traverser la trame des vêtements et à provoquer des éruptions cutanées sur tout le corps d'une personne vêtue de pied en cap. Joan et moi étions continuellement piqués par les trois variétés de moustiques ; chaque soir, avant de nous coucher, Laia et ma grand-mère nous frottaient de la tête aux pieds avec une mixture pestilentielle. Vers la fin de l'après-midi, quand le soleil baissait, pénétraient dans l'espace aérien les bestioles volantes attirées par la lumière électrique, on allumait les cigares et chaque habitant de la maison commençait à se défendre contre ces insectes en s'enveloppant d'un épais nuage. Il y avait aussi d'énormes papillons noirs qui se confondaient avec la rugosité d'un meuble ou une tâche d'humidité sur le tapis, jusqu'à ce que quelqu'un passe trop près et les effraye ; alors ils s'envolaient, contrariés et le sens de l'orientation perdu, en laissant une traînée noire chaque fois qu'ils heurtaient avec leurs ailes un obstacle qui interférait avec leur plan de navigation. Volaient aussi autour de la lampe électrique mites, scarabées, sauterelles, "catarinas" et "capamochas", et, à l'occasion, cela dépendant de la densité de l'évaporation dans la forêt, pyrophores, licornes et cigales, bien que ces dernières... fussent plus attirées par la séduction du projecteur de diapositives. Les licornes étaient des scarabées noirs, gauches et bruyants, trois fois plus grands que les "mayates", qui plus qu'elles ne volaient rebondissaient d'une surface à l'autre, possédaient une corne au milieu du front, ou du moins à l'endroit où, si on se fie à l'anatomie d'un mammifère, devrait se situer leur front, six pattes velues et une bave qui abîmait vos vêtements chaque fois qu'elle vous tombait dessus.
Au sol se déroulait une autre scène, où se croisaient des cafards, des "cuatapalcates", des "atepocates" et des petits lézards. Selon le climat, d'autres espèces s'y ajoutaient, les nuits de pluie entraient des crapauds barytons et des grenouilles à queue, les nuits sèches apparaissaient des scorpions noirs et une créature monstrueuse, de la taille d'une figue, connue sous le nom de visage d'enfant. Ce monstre marchait avec la lenteur de qui sait que l'écrabouiller est un luxe prohibitif, car l'éclatement de ses viscères laisse une tâche indélébile sur le parquet. La face de cette bestiole est un cauchemar : un lobule ambré et translucide troué de deux points noirs, ses petits yeux. Certaines nuits nous étions réveillés par le bruit de ses pas sur le plancher du couloir et nous criions de désespoir quand, dans le noir, nous l'entendions entrer dans notre chambre.
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L'arénite ? m'entends-je lui demander. Oui, une psychose que tu ne peux pas comprendre si tu n'as pas longtemps vécu avec le sable ; nous vivions et dormions sur le sable, il y avait du sable dans nos vêtements et dans ce que nous mangions, du sable sur nos pieds et sous les ongles de nos doigts et derrière nos genoux et dans notre cul et sous nos couilles et dans nos jeux ; et cette omniprésence du sable finissait par produire des dessèchements et de l'eczéma et des champignons et une conjonctivite qui teintait d'écarlate l blanc de nos yeux. Mais les effets psychologiques étaient pires que les effets physiques, parce que c'était une torture systématique qui n'aurait ni fin ni remède tant qu'il y aurait du sable sur cette plage.
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La population de la plage représentait un échantillon des forces de la république, il y avait des soldats, des carabiniers, des gardes d'assaut, des artilleurs, des "mossos d'Esquadra" catalans, des membres des escortes présidentielles, des marins, des aviateurs, près de cent mille personnes qui comme moi s'étaient retrouvées, du jour au lendemain, sans pays, explique Arcadi dans les enregistrements de la Portuguesa.
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J'ignore quelle perception de l'avenir pouvait avoir mon grand-père ; il pensait peut-être rester quelques mois en France en attendant que la situation dans son pays redevienne normale, le temps que le général Franco fasse preuve de coeur et décrète une amnistie. Ce qu'il ne soupçonnait évidemment pas, c'est qu'il venait de quitter l'Espagne pour toujours, qu'il devrait improviser le reste de sa vie dans une enclave de la forêt mexicaine, que quarante ans ou presque s'écouleraient avant qu'il ne revienne et qu'il se rendrait compte alors que ce retour, après tout ce temps, était une affaire impossible. Sa montre marquait 7h 10 ; il profita du trajet jusqu'à la baraque pour l'avancer à 9h 10, qui était l'heure de la France. Le geste semble simple, si on ne prend pas en compte qu'il fallait ajouter ces deux heures à tout ce qu'il laissait derrière lui ; deux heures qui resteraient là, étranglées, durant des décennies, jusqu'au jour où il reviendrait tout bonnement les chercher.
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Pendant que les rouges d'outre-mer s'emmêlaient dans l'imbroglio du complot contre Franco, on préparait en Espagne les festivités célébrant la paix qui, depuis vingt-cinq ans, c'est-à-dire depuis le premier jour de la dictature, régnait dans le pays. L'initiative, annoncée à grand bruit à la une des journaux, était l'aboutissement naturel du maquillage systématique grâce auquel Franco avait réussi à estomper sa qualité de dictateur pour se métamorphoser peu à peu en gouvernant normal, accepté par l'ONU et par la grande majorité des Etats démocratiques ; il était ainsi parvenu à faire considérer la guerre civile, ce schisme qui avait coupé l'Espagne en deux, comme un événement mineur.
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A partir du livre "Ce Prince que je fus" de Jordi Soler, réflexion sur la relation entre la fiction et la vérité historique (disponible aussi en podcast).
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