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3,8

sur 601 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Trop irrégulier à mon goût. Trop de longueurs.
Pourtant c'est un vrai plaisir à lire sur une centaine de pages...puis l'intrigue s'essouffle vite, pour en devenir trop lente.
2.5/5
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Le pitch, sans spoils sur l'intrigue : Dans une île du pacifique, des physiciens se réunissent sous la surveillance de l'armée. Ils sont en effet parvenus à trouver une façon de replier l'espace-temps dans un accélérateur de particules, et cela grâce aux applications pratiques de la théorie des cordes. Avec leurs instruments, ils vont être capables de voir des films de divers endroits de la terre mais à des périodes spécifiques du passé (l'époque du Christ ou celle des dinosaures par exemple). Les scientifiques sont réunis dans des baraquements de l'île autour de leur accélérateur dernière génération et les expériences commencent. de même que les ennuis sur l'île… Suite à ces quelques (gros) problèmes ils évacuent l'île. Dix ans plus tard la menace plane : les scientifiques sont éliminés un à un par une force étrange.

Le récit mêle des période du passé, sur l'île, et des scènes du présent, où les savants se sentent traqués par quelqu'un ou quelque chose en lien avec leurs recherches sur l'espace-temps.

Ce récit, justement, se veut haletant. Il faut qu'à la fin des cours chapitres qui se succèdent on finisse sur un mystère insondable ou une nouvelle ahurissante et déstabilisante. Et comme l'auteur ne semble pas être spécialement doué pour les coups de théâtre et les espiègleries de récit, on tombe tout de suite dans des pages au suspense insoutenable du genre ([ Mode Parodie On ]) : « Elisa sentit que quelque chose d'étrange était en train de se produire, là, dehors, juste derrière sa porte… Son coeur se mit à battre plus fort. Elle finit par se résoudre à ouvrir la porte de la maison pour sortir dans le jardin, la gorge serrée. Et ce qu'elle vit, jamais elle ne l'oublierait, même sur son lit de mort. Là, dehors, au dessus du jardin, il y a avait… un nuage noir dans le ciel. » ([ Mode Parodie Off ]).

Bref, on lit bien difficilement les quatre cents premières pages, qui sont longues et lénifiantes au possible. Heureusement, le livre est sauvé par ses deux cents dernières pages, où l'énigme sur les meurtres des scientifiques décolle enfin et fait gagner le récit en épaisseur. La toute fin du livre, qui dévoile comme il se doit le mystère des meurtres, n'est pas décevante.

Voilà un livre à la frontière des genres roman et science-fiction. J'aurais préféré que l'auteur choisisse l'un ou l'autre : soit un roman qui minimise les anecdotes scientifiques et s'en serve comme d'un simple support pour faire passer autre chose, soit un vrai roman de science-fiction qui ose aller un peu plus loin dans le délire scientifique. le côté hybride des deux genres est assez mal traité, pas maîtrisé en tout cas. Et je passe sur les théories et expériences de physique proposées ici avec beaucoup de sérieux et d'aplomb, théorie qui seraient invalidés en quelques mots d'une démonstration bien sentie par n'importe quel étudiant de physique de niveau licence.

Franchement, passez votre chemin même si la belle couverture et la très attrayante quatrième de couverture vous susurrent d'ajouter le livre à votre liste de courses de bouquins, courses qui sont comme qui dirait nécessaire au bien-être des bonnes gens.
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Je lis très rarement des thrillers mais, comme j'ai une formation de physicien, le titre m'a fait "tilt", j'ai donc commencé à lire ce gros pavé. Et je l'ai achevé, un peu "contraint" par le savoir-faire de l'auteur, mais pas vraiment convaincu par l'histoire. Je me suis rendu compte du fait que le mariage de la science (ou pseudo-science), de la SF, du suspens et du fantastique ne convient pas vraiment à mes goûts. Certes, le prologue est réussi. Mais je suis un petit être sensible - trop sensible pour apprécier l'irruption dans l'histoire d'un tueur inhumain et fou. De plus, l'idée d'une justice divine (?) immanente, sanctionnant les audaces scientifiques des hommes, est une chose qui m'est étrangère. Donc je n'attribue que ** à ce livre, mais je peux comprendre que les "aficionados" du fantastique puissent adorer ce roman.
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Le prologue de la Théorie des Cordes est parfaitement réussi. Ces quelques pages d'horreur et de suspens introduisent parfaitement l'intrigue, et le lecteur ne peut que s'agripper au livre. Après cette excellente entrée en matière, on reconnaîtra l'atout principal de l'auteur : c'est un conteur moderne, rompu à l'art d'attirer et de retenir l'attention du lecteur dès la première page.
Sur cette introduction, l'écriture est franche, sans être trop simple.

Ces premières pages tournées, le récit s'étire; la fuite d'Elisa, puis le début de son histoire : que s'est-il passé sur l'île dix ans auparavant ? Chapitres interminables, détails et dialogues qui pèsent sur le rythme. On revient sur ses impressions premières : l'art du suspens doit tenir aussi sur la longueur. Avant la moitié du livre -300 pages, tout de même-, on ne saurait dire où l'on va, et surtout si l'on tient vraiment à y aller. On s'obstine à tourner les pages.
Sur la deuxième moitié, le puzzle se met lentement en place, on commence à accorder les morceaux. L'intrigue, palpitante, reprend seulement à partir de là, justifiant la lente et laborieuse première partie.

Je passerai sur les trop nombreuses descriptions du physique de l'héroïne, une physicienne aventurière « dotée d'un visage et d'un corps qui n'auraient pas détonné sur la couverture d'un magazine de mode » (p.18), et sur les paragraphes consacrés à l'effet de ce corps sur les scientifiques qui la croisent.
Je reproche toujours aux récits modernes leur manque de travail sur les personnages, et le peu de détails consacrés à la justification, même discrète, de leurs actions et réactions. Ici, on s'attarde à peine sur la relation d'Elisa avec sa mère -son père est mort dans un accident de la route-, éloignant ainsi le lecteur de toute empathie. Elisa pouvait mourir sur la fin du roman, on pouvait laisser la place à un autre personnage au bout de 200 pages et nous trouver un autre héros : la lecture aurait été la même. Ce qui compte dans ces romans à intrigue, c'est … l'intrigue.
Et ce n'est pas assez pour moi.

Je dois avouer n'avoir lu que très peu de thrillers contemporains. Pourquoi ? Parce que beaucoup de ces thrillers sont écrits par des maîtres du suspens, mais qui ne sont maîtres que dans la construction de récit : le style, repoussé au deuxième rang, est largement délaissé. La faute, peut-être, à une traduction curieusement inégale; à quelques beaux passages succèdent des phrases incompréhensibles : « La salle de bains disposait de l'espace indispensable pour que ses genoux ne touchent pas le mur quand elle s'asseyait sur les toilettes, mais cela ne l'empêcha pas de juger délicieuse, à la bonne température, l'eau qui tomba sur son corps dans le carré en métal dépourvu de rideau. » (p. 197)

Je crois que le roman tient ses promesses, et l'intrigue principale est ficelée avec soin.
Mais cette lecture du roman de Somoza renforce malheureusement ma mauvaise opinion des thrillers modernes : le sacrifice du style et de la langue, au profit de l'efficacité d'un récit.
L'équivalent du blockbuster fainéant, qui parie sur ses effets plutôt que sur l'exploitation subtile d'un scénario original.
Lien : http://latheoriedesmasques.c..
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Le mystère qui plane sur la première partie du livre fascine et donne envie de dévorer le livre. On a peur, on a envie de savoir, on lit à toute vitesse… Malheureusement, dès que des éléments de réponse commencent à être donnés, la magie retombe…
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Décevant : le niveau de suspense accouche d'une réponse tellement simple/simpliste que l'on ne peut que se dire "Tout ça pour ça ?!?".
Ceci dit, c'est bien écrit, original et divertissant.
Somoza est décidément très inégal.
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Ce techno-thriller commence vraiment bien agréable à lire, ambiance noire. Ensuite le prétexte pseudo-scientifique c'est trop n'importe quoi, la fin embrouillée et finalement une déception.
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