"Eoseo oseyo" Bienvenue.
Lisez ce livre, en vous déhanchant sur "Gangnam style" du chanteur coréen Psy... Vous avez une belle famille, une belle mère ?
Song Aram raconte la vie quotidienne de 2 amies.
L'une mariée ( mal mariée ) et l'autre non....
Et le poids de la société coréenne sur les femmes.
Hong-yeon ( Petit pois) est enceinte et va (doit) se marier à Taesik, cae elle est enceinte. Son amie Gongju l'avait avertie mais...
Le jeune couple se dispute, tout le temps, après le mariage.
Taesik est le dernier des fils, couvé par la famille, et par sa mère.
Hong-yeon n'ose rien dire, à cause de la tradition, du poids de la société et de sa belle-mère envahissante:
Mon fils a maigri, l'enfant ne mange pas, une femme mariée doit s'occuper de son foyer, de son enfant et de son mari...Tous ces reproches pèsent sur Hong-yeon, car elle n'arrive pas à concilier son travail, avec l'humeur de son mari.
Son amie Gongju, n'est pas d'un grand secours mais, malgré leurs divergences de vues, elles peuvent s'échapper ensemble, le temps d'un instant, à leurs soucis.
En parlant... et en buvant car elles n'ont plus de rêves...
Gongju a aussi un problème, avec sa famille et sa propre mère !
Sa mère lui reproche aussi son travail de pigiste, ( qui ne rapporte rien!) et voudrait qu'elle reste à la maison afin de s'occuper de la grand mère...
" Si je tombe malade, je ferai en sorte de mourir! Je ne serai pas un fardeau pour mes enfants, pas comme elle !
Elle, c'est la mamie...
Les 2 femmes sont en colère, l'une contre l'autre, à cause des non-dits et des tracas de la vie quotidienne, même, à l'enterrement de la mémée...
Sa mère a vécu la même chose, avec la grand mère.
Éternel recommencement...
En plus, du poids de la famille, il y a un autre diktat...
"En Corée, les femmes moches n'existent pas", les femmes sont des “victimes", qui doivent transformer leur corps pour trouver un travail, un mari. Dans les médias, au travail, dans la bouche des hommes, il n'y a de place que pour les femmes belles en âge de se marier”.
En Corée du Sud, si on ne naît pas belle, on doit le devenir... pour les hommes !
Les hommes, dans ce livre graphique, ne se livrent pas assez.
Toujours ce poids de la société coréenne !
Ils paraissent faiblards et blafards, en ne pensant qu'à eux.... L'amour est là, puisque les uns et les autres se réconcilient... car on a un enfant à élever, des souvenirs ensemble...
Seule la figure paternelle de Gongju s'élève un peu, quand il veut donner de l'argent à sa fille.
C'est un voyage en Corée, triste sans doute, comme le vent dans les arbres dénudés, pendant l'hiver ...
Mais, tout le monde sait que le printemps va revenir, dès que les cerisiers seront en fleurs !
"Oppan gangnam style !
Najeneun ttasaroun inganjeogin yeoja
Une fille chaleureuse et humaine le jour
Keopi hanjanui yeoyureul aneun pumgyeok issneun yeoja
Une fille classe qui sait savourer une tasse de café
Bami omyeon simjangi tteugeowojineun yeoja
Une fille dont le coeur brûle quand vient la nuit
Geureon banjeon issneun yeoja
Une fille qui switche comme ça
Oppan gangnam style
Oppa a le style de Gangnam
Eh sexy lady
Eh fille sexy"
"Annyeong-hi gyeseyo" Au revoir !
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Analyse pertinente d'une nation qui peine à trouver sa place entre modernité et traditions, Deux femmes propose une vision réaliste et viscérale tout à fait intéressante pour se rendre compte du malaise amer régnant dans ce pays d'Asie qui reste encore méconnu.
Lire la critique sur le site : BDGest
Le titre, pas forcément féministe, mais plutôt miroir de la Corée actuelle, traite surtout d’épanouissement et de la place de la femme. Cette vision à portée objective de ce pays est rare et à saluer. Mais la dénonciation de cette topologie sociale finalement si ordinaire dans nos sociétés occidentales ne nous surprend plus vraiment, tant elle est traitée à foison.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Dans un diptyque qui suit l’une puis l’autre de ces deux femmes, nous découvrons deux destins à la fois banals et poignants. Banals en ce qu’ils font écho aux aspirations de la jeune génération de femmes coréennes ; et poignants car on y découvre les contraintes très lourdes qui pèsent sur leur vie quotidienne.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Apparemment, ma belle mère aurait eu la vie dure, avec sa belle mère à elle, mais pourquoi elle reproduit le schéma avec ses brus?
Je me suis mariée pour ça ?
Si tu savais les remords que j'ai parfois...
Aussi intelligente soit elle, quand elle se marie, une femme doit prendre soin de son mari et ..de sa belle famille, c'est ça ?