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94 pages
Cercle d'Education Populaire (01/01/1990)
4.5/5   2 notes
Résumé :
Henri Sonnenbluck, jeune homme juif, vit caché à Hoboken (dans la province d'Anvers en Belgique) avec sa maman et son petit frère sourd-muet.
Le 23 septembre 1943, deux hommes, deux collabos viennent les arrêter. Ils obligent la maman à payer le taxi cent fois le prix de la course qui les conduit à la prison d'Anvers où sa maman et lui sont incarcérés. Les autorités refusent que le petit frère y soit enfermé car il a moins de 15 ans.
Henri va ensuite c... >Voir plus
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Que lire après J'avais 16 ans à AuschwitzVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce témoignage, facile à lire, devrait être étudié dans les écoles par des jeunes de 16 ans. 16 ans, c'était l'âge qu'avait Henri Sonnenbluck lorsqu'il fut arrêté en Belgique et lorsqu'il arriva à Auschwitz.

J'ai eu la chance de connaître monsieur Henri Sonnenbluck et son épouse Sarah. Ils habitaient un appartement jouxtant l'école où j'enseigne. J'ai découvert ce petit homme lorsqu'il m'a interpelé en sortant de mon établissement scolaire parce qu'un promoteur immobilier voulait construire un immeuble de huit étages dont l'entrée des parkings souterrains devait se situer juste en face de la porte d'entrée de l'école, à moins de huit mètres. Il voulait que je signe sa pétition. A partir de ce jour, j'ai eu souvent l'occasion de partager un repas (et beaucoup de leurs souvenirs) avec ce couple d'autodidactes charmants et très instruits, chez qui s'amoncelaient les livres.
Henri et Sarah ont beaucoup souffert et perdu pratiquement tous leurs proches, mais comme le disait Henri (et il l'a écrit dans son livre page 81):
"J'avais tout perdu.
J'étais seul.
Mais j'avais la chance d'avoir la vie sauve.
Et toute la Vie devant moi !"
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le petit frère de Charlotte, Brameke, handicapé mental léger, criait "Hitler kapot" pendant l'occupation nazie ! Il s'est fait gifler par un conseiller communal VNV (1) de Borgerhout. Lui aussi a disparu sans laisser de traces. Nous n'osons pas penser dans quelles horribles circonstances.

(1) La Ligue nationale flamande (en néerlandais Vlaams Nationaal Verbond ou VNV) est un parti nationaliste flamand fondé le 8 octobre 1933 par Staf De Clercq, qui obtint aux élections du 24 mai 1936 16 sièges à la Chambre des représentants, et 17 % des voix en Flandre aux élections de 1939. Ce parti se lança, pendant la guerre, dans la collaboration politique avec l'Occupant nazi. (Source : Wikipédia)
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Ma mère est obligée de régler la course. Il lui restait un dernier billet, un billet de 1000 F, montant de la vente de ses bijoux.

Le "Noir"(1) est généreux avec l'argent des juifs ! Il fait remettre les 1000 F au taximan. Cent fois le prix de la course, une course "obligatoire" !

(1) Pendant l'occupation, dans le langage populaire, on appelait "zwarte" (mot flamand signifiant "noirs" en français) de la "zwarte brigade" ("brigade noire"), les collaborateurs généralement habillés d'un uniforme noir. La "Witte brigade" (brigade blanche) concernait la résistance.
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