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Citations sur Ajax (27)

Je vois bien que nous ne sommes, nous tous qui vivons ici, rien de plus que des fantômes ou que des ombres légères.
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Il ne répond que par des mots brefs — l'éternel refrain : " La parure des femmes, femme, c'est le silence."
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ATHÉNA
N'est-il donc pas très doux de rire de ses ennemis ?
ULYSSE
Il me suffit qu'il reste dans sa tente.
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AGAMEMNON [à Teucros]
On m'annonce que tu oses te répandre impunément en insolences contre nous ? Cependant, tu est né d'une captive. Combien, te dressant sur l’extrémité de tes pieds, ne te vanterais-tu pas orgueilleusement, s tu avais été nourri par une mère libre, puisque n'étant qu'un homme de rien tu combats pour celui qui n'est plus rien, disant que nous ne sommes les chefs ni des nefs, ni des Achéens, ni les tiens, et qu'Ajax est monté sur ses nefs par sa propre volonté ? N'est-ce pas un grand opprobre d’entendre de telles choses d'un esclave ?
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TEUCROS [à Ménélas]
Je ne m’étonnerai plus, ô citoyens, de voir faillir un homme de race vile, quand ceux qui semblent être sortis d'une race illustre prononcent des paroles aussi insensées. Allons ! Recommence tout ceci. Ne dis-tu pas que tu as amené Ajax aux Achéens et qu'il n'a point navigué de lui-même et volontairement ? En quoi es-tu son chef ? En quoi t'es-t-il permis de commander à ceux qu'il a menés de la patrie ? Tu es venu, étant roi de Sparte, et non ayant sur nous le moindre pouvoir, et il ne t'appartient pas plus de lui donner des ordres qu'il n'a le droit lui-même de te faire obéir aux siens. Tu es venu ici soumis à d'autres ; tu n'es point le chef de tous et tu n'as jamais été celui d'Ajax. Commande à ceux que tu mènes et parle-leur arrogamment ! Mais, que vous le défendiez ou non, toi et l'autre chef, j'enfermerai Ajax dans le tombeau, comme il est juste, sans souci de tes menaces. En effet, jamais il n'a combattu pour ton épouse, comme ceux qui subissent tous les dangers de la guerre. Il était lié par son serment, et il n'a rien fait pour toi, car il n'avait nulle estime pour les hommes de rien. Viens donc ci, amenant avec toi le chef lui-même suivi de nombreux hérauts ; car je ne me soucie en aucune façon de ton bavardage, tant que tu seras ce que tu es.
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ATHÉNA
Vois, Ulysse, combien est grande la puissance des dieux. As-tu jamais rencontré un homme plus sensé et meilleur dans l'action que ne l'était celui-ci ?
ULYSSE
Personne, à la vérité. J'ai pitié de ce malheureux, bien qu'il soit mon ennemi, parce qu'il est en proie à une destinée mauvaise, et je songe à la mienne autant qu'à la sienne, car nous ne sommes, nous tous qui vivons, rien autre chose que des images et des ombres vaines.
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C'est au point que tu mérites les pleurs de tes ennemis mêmes.
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Méditez, je vous prie, ces deux destins humains: Hector, que son baudrier, présent d'Ajax, servit à ligoter à la main courante d'un char pour le raboter et le déchiqueter sans trêve jusqu'au dernier souffle; Ajax, à qui il avait fait présent de cette épée, a succombé par elle mortellement empalé. N'est-ce pas une furie de sang qui a forgé l'une, et le féroce Ouvrier d'enfer cousu l'autre? Pour moi, je dirais que ceci, comme toute la trame des choses humaines, est ourdi par les dieux.
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Les créatures d'excès et de déraison trébuchent sous le doigt des dieux en de lourdes calamités, expliquait le devin, lorsque, douées qu'elles sont de l'humaine nature, leur orgueil vient à quitter l'humaine mesure.
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ATHÉNA (s'adressant à Ulysse): Après ce que tu vois ici, garde-toi de trancher toi-même de paroles altières envers les dieux. Ne t'enfle point de jactance si tu es mieux doté qu'un autre pour la valeur de ton bras ou l'amas de tes amples richesses: un seul jour abat et relève les destinées humaines: les dieux en vous chérissent la mesure, et tout écart coupable, ils le haïssent.
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