Dans un estaminet du port d'Honfleur, les vieux loups de mer ont l'habitude de se retrouver pour boire, et surtout d'écouter les aventures que leur narre volontiers Maître Alexandre.
Tandis que les autres consommateurs s'attachent à vider consciencieusement leur timbale de calvados, Maître Alexandre boit au goulot du rhum, une bouteille qui lui est réservée par Louis-Marie Tancrède, le tavernier ancien pêcheur manchot.
L'histoire se déroule à la fin du XVIIe siècle, alors que Charles II n'a pas encore de successeur, ce qui désole sa mère. Elle a chargé le commandant Balthazar d'Amansa de ramener d'Amérique un fabuleux joyau d'origine maya, La Libellule de Tikal, aux nombreuses particularités dont une, celle qui intéresse la reine, est d'apporter la fécondité aux femmes qui le possèdent.
L'Amor Dolorosa, un navire dirigé par le capitaine Furibard, arrive en face de Rocas Altas, une baie où est ancré le galion la Santa Trinidad, protégé par une flottille de frégates. Et le capitaine Furibard, affublé d'une jambe de bois confectionnée par le charpentier du bord et qui représente une femme, est attiré par ce trésor.
Seulement le passage jusqu'au galion est fermé par les frégates. Il pense pouvoir s'infiltrer entre elles et arrivé jusqu'au navire s'approprier le trésor. La bataille est rude, mais l'Amor Dolorosa parvient à s'extirper sans avoir récupéré le bijou.
Le capitaine Furibard passe par des périodes de dépression, périodes au cours desquelles il s'enferme dans sa cabine pour écrire des poèmes qu'il met en bouteille avant de jeter celles-ci à la mer.
L'idée de s'approprier la Libellule de Tikal est ancrée dans sa tête alors… l'aventure continue !
Dans la grande tradition des histoires de pirates et des romans maritimes,
L'homme à la jambe de femme nous entraîne dans une course au trésor, entre Français et Espagnols, un classique.
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