Ce one-shot psychopathique ne m'a guère convaincu. On entre en effet dans un délire psychologique qui ne mène finalement nulle part ou sinon à l'asile. C'est glauque à souhait, aux antipodes de ce qu'on pourrait attendre des relations mère-fils. Ici, on a droit à une relation vampirique hallucinatoire.
Je dois néanmoins admettre que l'auteur a un réel talent de dessinateur. Les dessins sont prenants et expressifs. Il est dommage que le scénario soit à ce point alambiqué. Il y a certes différents niveaux de lecture mais je n'ai pas réussi à m'accrocher ne serait-ce qu'au premier niveau. Faut-il y voir l'image des parents omniprésents qui font régresser l'enfant ? Certes mais c'est peu convaincant dans l'excès de psychose.
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La sombre histoire d'une mère qui éduque son fils pour en faire un artiste accompli.
Le trait de Sorel colle parfaitement au sombre et à la lisière de l'horreur.
A lire seul un soir d'orage, effet garanti.
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Tres tres beau, surtout les passages avec sa mere. Mais je ne suis pas rentrée dans le scénario mi-dorian grey mi-shutter island
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Rarement voit-on belle-mère, caresser ou bien aimer.
Macbeth, roi d'Ecosse : Entretien avec Guillaume Sorel