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Critique de Alfaric


Et bien, si on m'avait dit un jour que j'allais autant kiffer un manga plutôt orienté shojo… ^^



Après les événements bouleversants du tome précédent, nous avons ici un tome 7 bien plus calme qui commence par une magnifique célébration de la Nativité (une messe de Noël quoi ^^). Puis en partant de la description de la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption de Pise, on digresse plus que largement avec César, Auguste et Constantin, la querelle des investitures entre Henri IV et le pape Grégoire VII (remember la Pénitence de Canossa) et l’opposition entre Henri VII et Boniface VIII (remember le Saint Satan)… Alors certes il s’agit d’aborder des questions à la fois politiques et religieuses avec la dualité du pouvoir entre le temporel et le spirituel, et un réquisitoire contre l’arrogance, l’avidité et l’hypocrisie des puissants qu’ils soient laïcs ou clercs, mais la mangaka nous raconte surtout une belle histoire d’amitié entre un guelfe idéaliste et un souverain gibelin mort d’avoir réalisé le rêve de son meilleur ami…
Dante pensait avoir trouvé en Henri VII le prince idéal… Est-ce que Machiavel a trouvé en Cesare le prince idéal ?
(Sinon, en fin de tome on fait la connaissance d’un petit personnage appelé à amener sa modeste contribution à la Renaissance : un dénommé Michel-Ange… ^^)

L’Art se mêle ici intimement à l’Histoire et quand c’est aussi bien dessiné et aussi joliment raconté, on ne peut qu’applaudir des deux mains ! https://www.youtube.com/watch?v=iFyiMbA3rTw
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