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Critique de Derwijes


La traduction est une affaire compliquée, quel que soit le langage d'origine et celui dans lequel on traduit. Les difficultés sont nombreuses et certaines d'entre elles sont impossibles à résoudre, et il faut se résoudre à sacrifier du style pour laisser du sens, ou inversement.
En particulier, traduire du langue asiatique comme le japonais est encore plus difficile que traduire, par l'exemple, de l'allemand ou de l'italien: le japonais n'est pas construit comme les autres langues indo-européennes, et il contient des subtilités impossible à retranscrire en français. C'est pour cela qu'une traduction d'un auteur japonais ne sera aussi bien que l'original, car malgré tout les efforts de traducteur, il y a juste trop de pertes.

Pourtant, cela n'empêche pas ces traductions d'être parfaitement lisibles et de rester excellentes (si le livre d'origine l'est, bien sûr), mais parfois, même si l'original est très bien, sa traduction française paraît pâle et ennuyeuse. C'est ce que je reproche à ce roman: tout au long de ma lecture je sentais qu'il y avait quelque chose de plus profond, de plus subtil que cette histoire, relativement banale et racontée dans un style plat au possible. C'est l'UNESCO qui a demandé à ce que ce livre soit traduit, mais les traducteurs choisis n'ont pas su, je trouve, donner vie à leur travail, et se sont contentés d'une traduction correcte grammaticalement, mais sans aucune poésie.
Je suis convaincu que c'est un grand livre, mais seulement en japonais: toute traduction faillit à lui faire garder sa grandeur. Tant pis !

Oh, et pour finir, quelques mots sur l'édition du livre: elle n'est pas terrible...Trop universitaire, blanche et stérile comme un manuel scolaire, elle ne donne pas vraiment envie d'être lue...
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