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3,87

sur 333 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Séduit la semaine dernière par le roman satirique de Natsume Sôseki, « Je suis un chat », l'envie était grande d'explorer sur-le-champ l'univers de cet auteur japonais disparu voici près d'un siècle.
Est-ce le besoin de goûter à un quelconque repos ? Mon choix s'est porté sur un titre on ne peut plus évocateur et qui fleure bon la campagne : « Oreiller d'herbes ».

Le repos de l'esprit, c'est précisément ce qu'espère trouver le narrateur sur ce chemin montagneux où le conduisent ses pas.
Ce peintre trentenaire est en recherche d'impassibilité, d'inspiration. Ce voyage en altitude loin de Tokyo, lui permettra peut-être de fuir quelques temps le monde d'ici-bas, de s'affranchir des passions terrestres, de s'élever au-dessus de la mêlée, de trouver la sérénité propice à la création.

Poète à ses heures il aime composer des haïkus, ces poèmes qui en seulement dix-sept syllabes traduisent si justement l'évanescence des choses.
Une chanson à peine audible et une silhouette féminine, brièvement entraperçue au clair de lune, inspirent son âme poétique lors de sa première nuit dans une auberge située près d'une source thermale.
Mais transcrire le lendemain sur la toile sa sensation de plénitude n'est pas chose aisée et l'artiste, perdu dans ses pensées vagabondes sur l'art, reste improductif devant son chevalet.

Avec une sensibilité toute japonaise, Sôseki décrit le processus fait d'introspection, de tâtonnements, de doutes, par lequel l'artiste arrive après un long cheminement à matérialiser son état d'esprit, ses sensations.
Les réflexions sur l'art, par petites touches au fil des chapitres, ne sont jamais rébarbatives. Fin connaisseur de l'Occident, sa préférence pour la culture orientale est cependant manifeste et argumentée avec pertinence et mesure.

Loin des sentiers battus, ce roman poétique dégage une grande bouffée d'oxygène. Sa lecture permet de s'élever pendant quelques heures au-dessus des standards occidentaux, « d'errer dans l'univers impassible ».
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Contemplation !

Ai été très sensible (comme souvent dans les romans japonais) à cette poésie que j'ai trouvé au détour de phrases dans l'ensemble de ce court roman.

"Oreiller d'herbes"
Une quête à pas feutrés, où la mélancolie est une douce berceuse.

Voyage en quête d'impassibilité !

L'auteur nous fait avancer, à tâtons, dans un monde indéfinissable qu'il crée à l'infini, en un lieu flou sans limites.

J'erre dans la "demeure" de l'auteur, dans une douce lumière, nimbée de pénombre, et, j'ai l'impression de sombrer au fond du ciel empourpré, à l'aube, sous les étoiles étincelantes du printemps.
(ai pris la liberté d'emprunter quelques mots de l'auteur).

Néant, parfois, fait de noirceur d'encre et de lumières luxuriantes.

Tout est brume, calme et volupté !
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Un de mes proches m'a proposé de me prêter ce livre de Natsume Soseki, un auteur japonais que je découvre, qui a vécu à la fin du 19 siècle et au tout début du vingtième, au moment de l'ère dite Meiji, où le Japon s'ouvre à la modernité. Un écrivain moins connu que Kawabata ou Mishima, mais, de ce que j'ai lu, considéré comme l'un des plus grands au Japon, il a même son effigie sur un billet de banque!

J'ai beaucoup aimé ce livre plein de fantaisie, de poésie, de mystère mais aussi d'humour, d'ironie, à la construction qui peut paraître décousue, mais j'ai bien aimé cette divagation qui nous fait passer de réflexions sur l'art à un moment de vie chez un bien curieux coiffeur, par ce récit d'un homme qui recherche la tranquillité, l'impassibilité, et se retrouve troublé par la rencontre de la fille du patron de l'auberge thermale où il est venu chercher le calme et l'inspiration, une femme très belle et très étrange, d'un artiste peintre qui ne peindra pas de tout le récit, mais composera des haïkus.
Et en toile de fond, la guerre russo-japonaise qui angoisse un jeune homme et sans doute y fait partir l'ex-mari de la belle femme de l'auberge.

Tout n'est pas explicite dans ce récit, beaucoup de choses y sont suggérées, et c'est aussi ce qui fait son charme.
Il y a des descriptions merveilleuses des paysages, et parfois des atmosphères quasi-magiques.

Il faut enfin noter que ce petit livre de poche est illustré par de superbes reproductions de tableaux de maîtres japonais, qui constituent des pauses bien agréables dans le cours de ce roman, qui n'en est pas un vraiment, mais un mélange de narration, de poésie, et de réflexions sur l'art.

En conclusion, un bien curieux objet littéraire, dont je peux comprendre qu'il déconcerte certains lectrices et certains lecteurs, mais, on ne se refait pas, qui correspond à tout ce que j'aime.
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Oreiller d'herbes ou le voyage poétique est un roman haïku. illustré de peintures délicates et colorées issues d'une édition japonaise datant de 1926. C'est un roman, un poème et une méditation sur la création.
Un peintre se retire dans une auberge de montagne pour peindre et réfléchir sur son art loin des bruits du monde. Il y rencontre Nami, la fille de l'aubergiste, une jeune femme belle et mystérieuse. La mélancolie de l'artiste, les commérages de l'auberge et une légende attachée aux lieux s'entremêlent dans son esprit. La poésie naît de cette errance entre rêve et réalité.
Admirablement écrit et traduit par Elisabeth Suetsugu, ce roman haïku n'est pas rébarbatif du tout ! L' atmosphère est poétique, les personnages malicieux, les dialogues vivants. A découvrir !
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Sérénité. C'est le mot qui me semble définir le mieux ce récit empreint d'une douce poésie contemplative. Car entre ses lignes, c'est toute la sensibilité et l'art de la contemplation à la japonaise qui transparaissent comme un rayon de lune à travers le feuillage d'un arbre. Arpenter ces pages, c'est accompagner le narrateur de cette histoire dans son lent cheminement en quête de la tranquillité et de l'inspiration. Toute l'intrigue de cette oeuvre repose justement sur la manière dont naît l'inspiration du peintre ou du poète, sur la mécanique délectable de l'image poétique se formant dans l'esprit de celui qui compose en syllabes ou en couleurs sur le papier.

Un peintre trentenaire quitte le fracas urbain de Tokyo pour s'abstraire dans une station thermale de montagne, désertée depuis le début de la guerre russo-japonaise. C'est dans une auberge traditionnelle, un ryokan, qu'il va trouver refuge afin d'y nourrir son inspiration. Seul client de l'établissement, il va y faire la rencontre d'une belle et mystérieuse jeune femme ayant quitté son époux pour retourner vivre auprès de son vieux père, le propriétaire des lieux. Sur cette femme qui porte le nom de Nami, le peintre narrateur va apprendre diverses choses par le biais de légendes ou de ragots. Et cette femme, que l'on dit folle ou même dangereuse, va exercer sur lui la fascination du modèle idéal pour un tableau, d'autant plus qu'elle ne manque pas d'espièglerie ni d'élégance d'esprit.

Le terme Kusamakura (草枕), littéralement « oreiller d'herbes », porte en japonais une signification symbolique, suggérant un voyage sans destination particulière. Derrière une réflexion sur la créativité, et notamment sur ce qui distingue la peinture orientale de la peinture occidentale, Sôseki fait l'éloge de la sensibilité. Il décrivait lui-même son récit de roman-haïku, le haïku étant un poème japonais très bref (dix-sept syllabes) célébrant l'évanescence des choses. Cette expression illustre à merveille l'impermanence du monde et la manière dont les instants peuvent être saisis à travers l'art.
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Ce livre, d'une rare poésie, est comme un rêve éveillé. C'est un véritable voyage au coeur de la création artistique et de la beauté, à lire à petite dose pour en apprécier toute la douceur et la légèreté.
Le narrateur est peintre et poète. Il n'est pas en manque d'inspiration mais veut se plonger dans l'ambiance propice à la création.
Pour cela, une fois arrivé le printemps, il quitte la ville et s'enfonce à pied dans la montagne, avec son matériel de peintre.
Il va s'installer dans une auberge perdue où, il est l'unique voyageur et où, il espère, qu'aucune passion humaine ne viendra plus le déranger, ni l'agitation de la ville le perturber.
Mais c'est sans compter sur la mystérieuse jeune femme qui occupe les lieux et dont la vie semble pleine de mystère. Les découvrir va hanter son esprit...
Réussira-t-il à peindre le tableau de ses rêves ?
Ce roman est un texte subtil sur l'art et la création, sur la place de l'artiste dans le monde moderne, sur le regard que l'artiste porte sur les êtres humains ou la nature environnante...
Une belle lecture, mais pas du tout facile malgré les apparences car déjà, entrer dans l'histoire est assez laborieux et puis, c'est un livre impossible à lire d'une seule traite.
Mais une fois imprégné de cette poésie, vous le quitterez à regret car c'est aussi un livre empli de légendes et de mystères...
Le lecteur met du temps à suivre ce poète artiste, mais il sortira de ce chemin, grandi et capable de trouver réflexion et beauté, dans la nature et dans sa vie quotidienne, en chacun des cailloux du sentier, en chaque petite fleur ou coin de ciel, en chaque être croisé...
Sôseki l'appelait son roman-haïkus car le texte est interrompu par de magnifiques haïkus...
L'édition que j'ai emprunté en médiathèque, est étayée de nombreux tableaux tous magnifiques, dont la couverture déjà vous donne un aperçu, et d'une grande délicatesse, issus d'une édition japonaise de 1926 en trois rouleaux où figurait le texte calligraphié de Sôseki et les peintures intégralement reproduites dans ce magnifique livre.
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Lien : http://www.bulledemanou.com/-4
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Oreiller d'herbe ou le Voyage poétique, de l'écrivain japonais Sôseki (1867-1916) est un livre rare qui doit absolument être connu des amateurs de beauté et de poésie, un texte qui distille une impression de douceur et de légèreté, plonge le lecteur dans une atmosphère de rêve éveillé terriblement lointain. Un voyage dans l'espace, le temps et la beauté.

Un jeune artiste entreprend, au début du vingtième siècle, un voyage à pied loin de la ville et de ses distractions, dans la campagne japonaise immuable qui va plonger dans la modernité.

A prendre part plus que de raison aux rumeurs du monde, l'odeur nauséabonde d'ici-bas s'infiltre à travers les pores de la peau et le corps tout entier s'alourdit de crasse.

Vous l'aurez compris, notre trentenaire veut s'alléger, s'élever et réussir à peindre le tableau dont il rêve dans ce monde sans tentations. Il rencontre d'abord un cavalier, puis une vieille dame dans une auberge abandonnée, une vieille femme qui regarde passer les hommes et les chevaux :

A peine a-t-elle murmuré que déjà ils ont disparu. Un printemps puis un autre sur le chemin tranquille et solitaire, passé et présent, dans ce hameau jonché de pétales de fleurs de cerisiers au point que le pied ne peut se poser sans les fouler, depuis combien d'années cette vieille femme compte-t-elle les chevaux qui passent, combien d'années ont passé sur ses cheveux devenus blancs ?

Chanson du cocher

Passent les printemps

Sur les cheveux toujours plus blancs

Voici un haïku, puis un autre, le texte et la poésie coulent de source pour notre peintre qui transporte son matériel. La vieille femme lui apprendra la légende de cette belle jeune fille morte noyée, telle Ophélie, elle lui parlera aussi d'une autre jeune fille au destin difficile : les chevaux qui transportent les jeunes filles vouées au malheur passent devant sa porte, et les légendes, et les paysans… Notre jeune homme continue son voyage et s'installe dans une auberge dont il est le seul client. Il décrit scrupuleusement les splendeurs de la nature, les repas tels un tableau, si beaux qu'on hésite à les manger, les jardins, les desserts à la beauté charnelle… Et la jeune femme de la maison, Nami la belle jeune femme mal mariée, écho de l'autre jeune fille descendue de la montagne. Mais cette Ophélie bouscule le jeune homme, se moque de lui, joue de son trouble, obsédante et mystérieuse.

l'ombre de la femme s'effaça, mélancolique et solitaire, alors que la couche de nuages, ne pouvant la retenir plus longtemps, laissait tout doucement tomber les fils de pluie au bout de l'attente.

La musique lointaine de la chanteuse triste, celle des bambous sous la lune, les fleurs qui tombent, le temple et ses moines, mais aussi le coiffeur à l'haleine épouvantable : tout se transforme en poésie. Même le trivial, même le ridicule. Nous sommes prisonniers du regard du narrateur, prisonniers de ces impressions vibrantes, de ces ombres qui semblent un rêve, de ces rêves qui semblent la vie, de ces brumes qui cachent les êtres puis les révèlent, de cette vie restituée en dix-sept syllabes, prisonniers de ce que Sôseki a appelé un « roman haïku ».

Le jeune homme veut peindre, mais il n'utilisera pas son matériel : l'acuité du regard ne suffit pas, il faut autre chose, mais quoi ? Qu'est-ce que peindre ? Qu'est-ce qu'écrire et pourquoi ? C'est un Voyage poétique, une plongée dans les origines de la création pour un écrivain japonais de l'ère Meiji, ce qui n'est pas du tout la même chose que pour un artiste occidental. le jeune homme fait sans cesse des parallèles entre des éléments de la vie occidentale (nourriture, pâtisserie, peinture de nus) et de la vie japonaise. Bien sûr les Occidentaux apparaissent frustres et balourds, difficile de démêler part de vérité et part d'humour, tant Sôseki manie celui-ci jusque dans sa poésie :

On verse des larmes. On métamorphose ces larmes en dix-sept syllabes. On en ressent un bonheur immédiat. Une fois réduites en dix-sept syllabes, les larmes de douleur vous ont déjà quitté et l'on se réjouit de savoir qu'on a été capable de pleurer.

Ou encore :

Une chose effrayante, si on la regarde telle qu'elle est, devient un poème. Un événement terrible devient une peinture, à condition que je l'éloigne de moi pour le considérer tel qu'il est. C'est ainsi qu'un chagrin d'amour devient une oeuvre d'art. Oublier la souffrance de l'amour déçu pour laisser place à l'observation objective des sentiments, s'attendrir à distance, en poussant un peu plus loin, examiner l'origine de la douleur sentimentale, voilà qui constitue la matière même de la littérature et de l'art. Il y a de par le monde des gens qui s'inventent des chagrins d'amour qui n'existent pas, qui se forcent à souffrir et y prennent plaisir. le commun des mortels les juge stupides, ou fous. Tracer soi-même les contours de son malheur pour y vivre heureux, se réjouir d'habiter un monde où se trouvent peints avec minutie des oiseaux qui n'existent pas (…) Ainsi est-il possible de définir l'artiste comme celui qui vit dans un monde à trois angles, car il en a radié le quatrième, qui se nomme le bon sens.

Peintre ou poète ? Regard de peintre et mots de poète. Théorie ou expression somptueuse de la réalité ? Dans la nature vibrante et les jardins comme des tableaux, dans cette beauté envahissante, la contemplation se transforme en poésie, toujours.

Mais les herbes aquatiques qui stagnent au fond de l'eau, attendrait-on cent ans, restent immobiles. Elles se tiennent pourtant en alerte, prêtes à bouger, appelant du matin au soir le moment où elles seront touchées, elles vivent dans cette attente, par cette attente, concentrant dans leurs tiges le désir de générations innombrables, sans pouvoir s'animer jusqu'à ce jour, elles vivent, incapables de mourir.

Où se trouve la réalité du monde moderne ? À peine une évocation de la guerre sino-japonaise, des soldats qui partent en Mandchourie et prennent le train, et c'est tout.

Et ce tableau, peut-il enfin le peindre ? un élément rend possible la peinture, un élément ténu et bouleversant que je vous laisse découvrir.

¤££¤25Philippe Picquier 3¤££¤a pris le nom de plume de Sôseki, mais nous sommes très loin des pseudonymes européens destinés à mettre en valeur leur auteur.

Choisir un nom de plume, pour un poète ou un écrivain japonais, c'est offrir une clé de son âme et de son art à ses lecteurs. Sôseki signifie « obstiné », et lorsque vous aurez lu Oreiller d'herbe vous comprendrez pourquoi.

Lorsque Kinosuke Natsume est né, en février 1867, le Japon entrait dans l'ère Meiji, cette période qui vit le pays passer sans transition du moyen-âge à la modernité. Sôseki fut un des plus grands écrivains de l'ère Meiji, et le livre dont je vous parle représente parfaitement ce saut dans la modernité ; cérémonie du thé, moines et soldats partant mourir en Mandchourie. Sôseki a écrit plus de 2 500 haïkus, et vous vous coulerez dans son art sans même vous en rendre compte lorsque vous lirez Oreiller d'herbe, cette immersion dans la poésie japonaise ressemblera à ce bain dans les sources chaudes du jeune peintre poète du livre.

Oreiller d'herbes a paru au Japon en 1906, la traduction présente – et superbe – a rafraîchi le texte qui avait paru aux éditions Rivage poche. le titre si poétique vient de la poésie japonaise classique : l'oreiller rempli de certaines herbes servait à protéger contre les mauvais esprits dans une auberge. Or le jeune artiste qui entreprend un voyage au début du printemps dans la montagne pour trouver l'inspiration va séjourner dans une auberge déserte.

Le livre que nous livrent les éditions Philippe Picquier vient d'une édition japonaise de 1926 particulièrement exceptionnelle : en écho à nos moines copistes du Moyen-âge, le texte de Sôseki était calligraphié sur trois rouleaux qui contenaient des peintures illustrant des moments du texte. Superbes peintures intégralement reproduites dans cette édition.

Ne manquez pas ce bel ouvrage, plongez-vous dans ce bain de poésie lointaine, dans les brumes d'un moment rêvé qui vous laissera en état de grâce. Que Elizabeth Suetsugu soit remerciée pour nous avoir transmis toute la légèreté de ce texte magnifique !
Lien : http://nicole-giroud.fr/orei..
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Beau, simple, inspirant, bien écrit/traduit, spirituel, même attendrissant... je me suis étonné d'apprécié cette écriture poétique, de m'être passionné pour les petits secrets que renferme le lieu de pèlerinage du narrateur. Etonnante lecture, dépaysante, qui m'a permis de connaître un grand auteur.
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Si je n'avais pas eu la chance de trouver ce livre abandonné sur un siège d'avion, je n'aurais probablement jamais lu Soseki. J'ai dégusté ce petit livre si poétique, reflet de l'âme d'artiste japonaise et été subjugué par sa poésie.
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C'était inattendu. Je m'attendais à l'histoire d'un peintre, je découvre un poète. le héros ne peint plus, il écrit ses toiles. Les mots sont autant de touches de peinture, la poésie telle un pinceau qui façonne son oeuvre.

Un livre d'une beauté surprenante. C'est délicat, parfois drôle, toujours sincère.

C'est un voyage parsemé de haïkus. À lire pour le plaisir, pour prendre son temps, pour goûter à l'art et à la vie ❤❤❤
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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