La fille qui danse

Il la repose au sol avec douceur, des souvenirs plein la tête, comme lorsqu’elle courait dans les couloirs de l’ambassade en riant si fort que les journées rayonnaient de plus belle. Elle était leur soleil. Elle est devenue celui d’un autre

Elle veut rentrer chez elle. Là où est resté son coeur. Quelque part dans des boucles brunes et des bracelets. Au milieu de draps défaits, collé à un corps tatoué de montagnes enneigées.

A vous deux, vous avez égalé un.

"Cet autre qu'ils reconnaissent, qu'ils n'ont pas oublié et qu'ils n'oublieront jamais. Parce qu'il est des personnes qui marquent à vie en laissant sur celle des autres une trace indélébile."

La vraie vie n'est pas un rêve, et retomber sur terre n'est pas si simple.

Les gens ont peur de la différence, de la souffrance qui ne leur appartient pas. Ils n'aiment pas ce qu'ils ne peuvent pas comprendre.

Aime. Sans retenue, sans jalousie et avec respect. Sans te soucier du regard des autres.

Elle a été dur avec lui, mais n'est-ce pas comme cela que ça se passe à la fin ? On se blesse. On veut faire mal à l'autre, on le juge, on fait son procès sans accepter qu'il fasse le nôtre.

Le silence entre eux n'est pas synonyme d'ennui ou de manque de sujets. Il n'est pas pesant, il est complice. Il révèle à quel point la présence de l'autre est suffisante pour les combler.

- Tu es sûr de ne pas avoir envie de partir en courant ?
- Non. Je t'aime [...] Je te prends avec ton sale caractère, tes idées saugrenues, ton grain de folie, ta liberté, ton sourire et ta vie d'avant.