La fille qui danse

Asa n'avait pas prévu de se retrouver à ce festival et de rencontrer un jeune inconnu dont elle ne sait strictement rien, mais qui l'attire comme un aimant. Ce n'était pas prévu dans son voyage et pourtant, le destin s'en est mêlé.

J'ai lu ce roman dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus 2020 pour la catégorie romance.

J'ai d'abord été séduite par cette magnifique couverture. Elle dégage quelque chose et nous attire irrémédiablement vers elle. Tout comme Asa est attirée vers Marec.

Ce roman est à l'image d'Asa, le personnage principal féminin. Particulier, marquant, doux.

L'écriture de l'autrice est très fluide, les mots nous frôlent, se déversent en nous. Malheureusement, il y a des passages où des mots manquent ou qui sont en trop, certaines phrases où ce n'est pas le bon mot utilisé et cela casse le rythme du roman. Ce qui est vraiment dommage, car ce récit est comme une danse fluide le reste du temps. Une danse magnifique, envoûtante qui chamboule.

Ce n'est pas juste une histoire d'amour, c'est aussi une leçon de vie, on peut y retrouver des conseils que l'on peut appliquer à notre vie, notre entourage. Ce roman parle des douleurs que tout le monde peut connaître. Il fait écho en nous.

Il prône l'ouverture d'esprit, le droit des Hommes de toute la Terre.

Il fait partie de ces romans qui laissent une empreinte. Il a laissé sa trace en moi.

C'est un Hymne à l'Amour, l'Amitié, la Vie, la Nature.

C'est un roman qui peut parler à tout le monde. C'est un livre qui fait écho à nos craintes et nos douleurs. La fin est bouleversante et j'ai bien failli verser ma petite larme. J'ai eu un coup de coeur pour l'histoire d'Asa et Marec et celle de leurs proches.

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(Livre lu dans le cadre du prix des auteurs inconnus) La fille qui danse a été sélectionné alors que nous avions eu du mal à rentrer dans le début. En effet, les premières pages se concentrent sur les Open Minded qui sont les personnages phares d'un autre roman de l'auteure. Si l'idée de faire des clins d'oeil par de petits rappels peut-être une bonne idée, ici, nous avons trouvé cela trop présent, un peu trop "fan service". D'autant que les allusions aux Open Minded se poursuivent tout au long du roman. Mais laissons de côté ce petit point qui nous avait chiffonné lors des premières sélections et embarquons avec La fille qui danse pour voir jusqu'où elle nous a emmenées. Jusqu'où aller, c'est aussi un peu l'histoire même du roman. En effet, Asa, l'héroïne, entreprend un voyage, qui débute en Irlande et passe par plusieurs autres pays, dont la France, à la recherche de ses origines, elle qui a toujours vécu en nomade et expatriée.

Dès le départ, la musique et la danse sont mises en avant, et on ressent bien à quel point ces deux passions sont importantes ici. Après tout, le titre du livre parle de lui même ! Asa participe donc à un festival, dans lequel elle va faire plusieurs rencontres, dont certaines plus marquantes que d'autres. Celle avec Marec en tête de liste, bien entendu. Asa a une capacité assez incroyable à parler à n'importe qui et à se faire des amis. du coup, plusieurs personnages croisés lors d'un événement court dans sa vie vont revenir à travers le roman. C'est le cas de Marec, avec qui l'attraction est immédiate. Ils ne se connaissent pas, pourtant, ils vont très vite s'aimer, se découvrir, se chercher. Les Clonettes sont plutôt adeptes des slow burn (romances qui prennent leur temps) alors on ne s'y est pas trop retrouvées au début, néanmoins, comme leurs chemins se séparent pour se recroiser, leur idylle subit plusieurs rebondissements, d'autant plus qu'on suit les personnages jusqu'au bout de leur voyage.

Sur ce roman, on a manqué de fil rouge. En effet, l'idée de départ est qu'Asa parte en road trip afin de renouer avec ses origines. Chose faite en deux temps trois mouvements dans les 10 premiers % du livre. La recherche de ses racines est un peu à l'image des thèmes abordés dans le roman : rapide. En effet, de nombreux messages se trouvent dans ce roman, comme l'indique le résumé. Même si on les apprécie, on aurait aimé qu'ils soient un peu plus subtils, afin de faire davantage réfléchir. Beaucoup de sujets de fonds sont traités : l'écologie, la place de la femme, l'éducation, l'excision, le handicap, l'avortement... mais aucun n'est vraiment approfondi. Les pages défilent, les idées aussi, mais aucune ne vient prendre une place centrale dans le récit. Toutefois, on félicite l'auteure pour son engagement, car même s'ils ne sont pas creusés, des sujets importants sont mis sur le tapis !

Le voyage a une grande place dans ce roman, on traverse plusieurs pays. Malgré tout, nous n'avons que peu ressenti ces pays, l'immersion nous a manqué, à part à Chamonix, qui a le droit à de nombreuses et belles descriptions. de plus, le style de l'auteure nous a fait ressentir une certaine distance, ce qui est dommage puisque beaucoup d'émotions sont mises en avant ici.

Vous l'aurez compris, c'est donc un voyage en demi-teinte pour nous aux côtés d'Asa. La fille qui danse a de nombreux atouts : la musique, la danse, l'optimisme, le voyage, l'intrigue autour du passé des personnages, les messages... mais manque, pour nous, de certains ingrédients pour en faire un incroyable roman. Nous aurions sans doute préféré qu'un axe soit plus approfondi au détriment des autres pour qu'on puisse ressentir plus d'émotions.


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Si vous voulez une "simple" histoire d'amour en commençant ce livre, vous serez surpris.
Parce qu'au delà de l'amour il y a plein de sujets divers et très bien traité.
Asa est une femme libre, une enfant du monde, elle a beaucoup déménager avec ses parents, elle a côtoyer de près la guerre, les inégalités hommes-femmes, le racisme, les discriminations...
Marec lui est un homme de la montagne, les sommets enneigés, la randonnée, mais aussi sa famille et ses amis avant tout, même avant son propre bien-être...
Leur rencontre se fait totalement au hasard, le coup de foudre est immédiat, et moi ce genre de début de romance... j'ai toujours du mal, ça me paraît trop... irréel...
Ils s'apprivoisent rapidement, mais vont devoir se quitter tout aussi vite...
Elle aime sa liberté, voyager, n'avoir aucune réelle attache et surtout elle a besoin de se recentrer sur elle-même, de toucher son bonheur du bout des doigts sans que personne ne l'entrave.
Lui au contraire à les pieds sur Terre, un destin professionnel tracé avec des études à finir.
Mais cette distance qui sonnait la fin de leur coup de foudre, ne fera que renforcer leur envie d'être ensemble.
Il va donc leur falloir apprendre à penser à deux, trouver un compromis pour concilier un terre à terre et une rêveuse.
Saupoudré cette histoire de féminisme, de voyages avec des descriptions de paysages à tomber, de l'amitié, des éclats de rires mais aussi des pleurs... et vous n'aurez qu'une infime partie de ce que cette histoire dégage.
Si il n'y avait eu que leur coup de foudre, j'aurais sûrement trouvé ce livre trop "léger", mais Lisa a su l'envelopper dans un nuage fait autant de tendresse et de douceur que de dureté et de réalité de la vie.
J'ai aimé la plume, j'ai aimé le déroulé de l'histoire principale et les nombreux sujets sociétaux abordés m'ont beaucoup touchée.
Asa, Marec, Sam, sont fabuleux, drôle et tellement plein de bonté que ça réchauffe le coeur.
C'est un hymne à la vie et à l'amour ce bouquin.
C'est une lecture doudou qui pour autant nous met aussi devant la triste réalité du quotidien.
Il est aussi léger qu'il est lourd de sentiments.
Il m'a autant fait du bien qu'il m'a touchée.
J'ai ce sentiment que les personnages vont longtemps resté dans ma tête, ce qui est le cas pour très peu d'histoires, je m'en souviens toujours mais certains garde une place importante vous voyez ce que je veux dire ?
Lisa a également décidé de faire un clin d'oeil au premier couple issu de sa duologie "Open Minded" et ça fait plaisir de revoir même pour quelques pages, un duo que l'on a beaucoup aimé, être un peu comme le point de départ d'un nouvel amour.
Et un point ultra positif pour terminer ma chronique : la fin, va plus loin qu'un happy end classique de "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", et ça les gars, ça fait vraiment du bien. Faire évoluer sur la durée ses personnes, continuer à les connaître, intimement, était une sacrée bonne idée de la part de Lisa !!
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Que de douceur dans cette histoire d'amour. J'ai beaucoup aimé suivre Asa et Marec du début de leur rencontre jusqu'à la fin de leur vie. Pour une fois, on ne s'arrête pas à: ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants 🤭

Ce roman est aussi le moyen pour l'autrice de faire passer ses valeurs. Pour n'en citer que quelques unes : l altruisme, le féminisme, le respect, la diversité...

Asa est présentée comme une citoyenne du monde. Quelle belle expression. J'aime l'idée de tout ce que cela représente et la façon dont elle abolit les barrières qui nous entourent.
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Ce roman fait partie de la nouvelle collection de Noir d'absinthe . C'est un style radicalement différent des autres livres que j'ai pu tester de la maison d'édition mais c'est très sympa.
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Je souhaite tout d'abord remercier Babelio et les éditions Fleur d'Abstinthe pour l'envoi de " La fille qui danse".
C'est grâce à ce livre que je participe pour la première fois à une masse critique.

Je suis très heureuse d'avoir pu découvrir ce livre d'une autrice chambérienne (étant moi même de cette belle contrée).

J'ai beaucoup aimé la romance qui se construit tout au long d'un chemin peuplé de voyages. Asa, notre personnage principale m'a tout de suite plu et fait voyager au travers de son histoire, ses émotions. Au début, j'étais un peu décontenancée par la rapidité de la romance entre Asa et Marec mais c'est leurs voyages qui se croisent et se décroissent qui rend l'histoire plus belle.

L'autrice a tenu à mettre en lumière ou dénoncer certains sujets. Dans le principe, je trouve ça très bien mais parfois c'était un peu trop rapide ou je n'ai pas forcément trouvé de réelles connections avec l'histoire. J'aurais préféré moins de sujets mais plus approfondis.

Si vous souhaitez voyager émotionnellement, je vous conseille cette belle lecture qui m'a réellement dépaysée 😀

Je crois que de tous les livres (que j'aime beaucoup) de Lisa Soto, celui-ci est mon préféré.
On tombe sous le charme et la sensibilité à fleur de peau d'Asa dès ses premières larmes, dès sa première danse.
J'ai aimé voyager à ses côtés, en Irlande, à Grenade ou ailleurs. J'ai aimé suivre sa vie au côté de Marec, les voir cheminer main dans la main au fil des pages.
Lisa Soto est une magicienne des émotions, qui aime construire des personnages humanistes. À découvrir d'urgence pour les âmes éprises de voyages et d'humanité.