AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les hommes en blanc tome 1 sur 6
EAN : 9782253005483
Le Livre de Poche (01/01/1972)
3.41/5   32 notes
Résumé :
Parler de vocation pour justifier le choix de son futur métier, Jean Nérac ne s'y risque pas par pudeur et modestie, mais quel autre mot définit mieux l'élan qui l'a poussé à affirmer dès le lycée : « Je serai médecin»? Voici pourquoi il se retrouve un matin de novembre à Paris, persuadé qu'il est d'y préparer sa carrière mieux qu'à Toulouse, sa ville natale. Son ambition est de passer les concours, externat et internat. Ensuite ? On verra bien.
Pour le momen... >Voir plus
Que lire après Les hommes en blanc, tome 1 : Tu seras médecinVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je suis étonnée d'être la première à ajouter un avis sur ce roman paru en...1972.
Il aurait pu être dans la bibliothèque de mes grands parents, mais même pas. Je l'ai trouvé dans une boite à livres. C'est magique cette invention : ça vous dépanne quand vous êtes en manque d'inspiration livresque, et ça vous fait découvrir de jolis textes.
Ce roman, le premier d'une série, est un peu l'ancêtre de Les trois médecins de Martin Winckler. Certes, l'histoire est plus autocentrée sur un seul personnage, mais on le suit aussi dans ses réflexion de nouvel adulte, de provincial monté à la capitale, découvrant la mort, la maladie, la souffrance et le sexe. Parce que les étudiants en médecine, ils n'ont pas la langue (ni autre chose d'ailleurs) dans leur poche ! Mais ne vous choquez pas d'avance : le héros est si candide, que les batailles de bidoche (comprenez s'envoyer des morceaux de cadavre lors des séances d'étude sur des morts), les descriptions de ses collègues qui passent leurs nuits au bordel, paraissent des amusements aussi gentils qu'une partie de petits chevaux.
Il y a dans l'écriture une délicatesse un peu surrannée qui va bien avec la personnalité idéaliste, et naïve du jeune héros. Alors on a plaisir à le suivre dans le Paris des années 30, sa recherche du respect et de la vertu, tempérée par une lucidité sur la vie et lui-même qui s'accroit au fil des chapitres.
En parallèle, on ne peut que se réjouir des progrès de la médecine qui presque un siècle après, sont sidérants.
J'ai apprécié également le côté olfactif du roman. Non pas que les odeurs soient agréables, mais j'aime quand les écrivains n'oublient pas ce sens. Et là, préparez une petite fiole de parfum à sniffer à côté de vous, car ça ne sent pas la rose. le métro à l'heure de pointe dans les années 30, avec des gens qui sont loin d'avoir tous une salle de bain ; les malades à l'hôpital, les bordels un peu modestes et les salles de préparation des cadavres pour les élèves. A part le petit café au zinc du matin, vos narines vont en baver...

Quelques longueurs m'ont empéchée de mettre 4 étoiles, mais c'est une belle découverte.

Alors, faut-il le lire ? Oui. C'est vraiment bien. Par chance, à la boite à livres j'avais pris le tome 2...Et promis : je les remettrai dans une autre boite à livres.
Commenter  J’apprécie          134

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Le plus beau des triomphes n’était pas dans les titres, le nom sortant de l’ombre, la petite cour du Patron, mais dans la lutte contre la souffrance avec de meilleures armes. Il ne pouvait y avoir de gloire plus pure que de sauver un malade, que de voir la mort et l’angoisse quitter par degré un visage, et l’espoir apparaître avec le pâle sourire du convalescent.
Commenter  J’apprécie          20
Pour la première fois, j’avais l’exacte notion que, pendant toute ma vie de médecin, le malheur des autres serait l’intarissable et unique source de mon expérience, mon meilleur facteur d’enrichissement et de progrès, et que toutes mes connaissances ne pourraient ainsi sortir, une à une, que de leurs douleurs. Je venais aussi d’apprendre le vrai sens médical de ces mots : « Un beau cas », ou bien : « Une belle plaie », qui ont toujours l’air de vouloir parler d’une fleur.
Commenter  J’apprécie          10
Le beau corps charnel restait sous tous ces regards d’hommes, comme enveloppé dans une pureté, une innocence parfaite, protégé par le divin respect et la divine pitié. Cette femme n’était plus nue, elle n’était plus une femme, elle était, pour tous ces regards d’hommes, une malade.
Commenter  J’apprécie          10
« Guérir quelquefois, soulager souvent, consoler toujours », je connaissais le vieil adage qui résume toute la médecine. Entre les mains mêmes du plus humble des médecins, quand il ne peut plus rien, je compris qu’il reste toujours, à donner, l’espérance.
Commenter  J’apprécie          10
Mais il y avait aussi un petit groupe où n’étaient pas tous les meilleurs élèves, ni les plus réguliers ; mais où, fils de riches ou de pauvres, tous se reconnaissaient par un appétit de conquête et de domination ; ils voulaient s’imposer, ils voulaient imposer leurs idées, leur intelligence, leur force, ils voulaient arriver. On commençait à deviner parmi eux les futurs chefs de file, riches de ces deux grandes richesses : la volonté et l’imagination.
Commenter  J’apprécie          00

Video de André Soubiran (1) Voir plusAjouter une vidéo

Rencontres insolites
Pierre CHARPY et Henri MARQUE annoncent des rencontres improbables comme thème de cette émission. Que se passerait-il si Salvador DALI rencontrait l'académicien et économiste Jacques RUEFF ? Que se passerait-il si l'écrivain et médecinAndré SOUBIRAN rencontrait l'écrivain et diplomate Roger PEYREFITTE ? Interview d'André HALIMI autour de questions posées à chacune des personnes sans...
autres livres classés : études de médecineVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (103) Voir plus



Quiz Voir plus

Ecrivain et malade

Marcel Proust écrivit les derniers volumes de La Recherche dans une chambre obscurcie, tapissée de liège, au milieu des fumigations. Il souffrait

d'agoraphobie
de calculs dans le cosinus
d'asthme
de rhumatismes

10 questions
278 lecteurs ont répondu
Thèmes : maladie , écriture , santéCréer un quiz sur ce livre

{* *}