« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, j'ajoute une couverture rose de plus à ma collection avec ce roman ado de Maliki/David Souillon, L'autre fille dans le miroir.
Or donc Maliki a treize ans, des oreilles et des canines pointues, des cheveux roses. Vous pensez que cela rend la vie difficile au collège, milieu hostile ? Vous avez raison, mais ce n'est pas son plus gros problème. Maliki est possédée. Une créature étrange se tapit en elle, prête à tout casser si elle en perd le contrôle…
-Quel début prometteur ! J'adore ce genre d'histoire !
-Tu m'étonnes… Bref, quand j'ai ouvert ce livre, j'ai eu la surprise de ma vie. Je n'avais jamais vu ça dans un roman jeunesse. Ou alors je n'avais pas fait attention, c'est possible aussi. Mais là, ça m'a sauté aux yeux.
-Quoi donc ?
-Quelque chose d'incroyable, à laquelle je ne m'attendais vraiment pas. Quel choc ! Je ne sais pas si je peux le dire. Vous seriez soufflés, vous aussi.
-Ca va spoiler ?
-Non.
-Alors tu peux le dire ! C'est quoi, c'est quoi, c'est quoi ?
-J'hésite…
-Alleeeeeez, dis-nous ! Je veux savoir !
-Bon, d'accord. Mais attention, hein, c'est du scoop littéraire de folie. C'est…
-C'est ?
-… la typographie !
-… Pardon ?
-La typographie !
-C'était un « pardon » rhétorique, Déidamie ! Sérieusement, c'est quoi ce scoop de m… euh, débile ? La typographie ? C'est écrit petit, en gris et puis c'est tout !
-Mais non, ce n'est pas tout ! Regarde mieux cette police. Note donc tous ces gracieux empattements à chaque caractère ! Ils donnent un aspect délicat et raffiné au texte. Point de brut, madame, de l'élégance.
-C'est quoi, un empattement ?
-C'est l'encre que tu ajoutes aux extrémités des caractères pour les rendre plus agréables à regarder. Tu as des polices où le dessin reste sobre et brut, avec la lettre et rien de plus, et d'autres où tu décores un peu les barres des t, des k… pour obtenir un texte plus joli. La page Wikipedia l'explique très bien, va donc voir.
-Bon, le dessin des lettres est joli, et après ? Ca ne suffit pas pour faire un bon bouquin ! En plus, j'ai lu que l'histoire contient des extraits de journal intime. Ca promet d'être niaiseux.
-Non, pas du tout ! ‘Fin, si, un peu, mais rien que de très normal pour une petiote de treize ans, les déclarations d'amour à son journal… J'ai trouvé le ton de Maliki plutôt réaliste. Ben oui, c'est comme ça qu'on écrit à son journal quand on a treize ans.
Ces passages restent intéressants parce qu'ils présentent les sentiments de la jeune fille de façon directe, sans filtre. Ils déclinent d'autres formes d'humour que celles de la narration : Maliki à la première personne est très drôle sans le vouloir. D'ailleurs, à mon sens, le principal atout de ce roman, c'est…
-Oh non, pas encore le coup du suspense pour une réponse naze, pitiééé…
-… L'humour !
-Ah, ça va.
-L'humour est omniprésent dans l'histoire. Tout le texte ou presque baigne dans l'humour noir, le sarcasme, l'ironie. J'ai mis en citation une de mes blagues préférées. Tu craignais de la niaiserie plus haut, non ? Grâce à ce regard désabusé, le roman ne tombe jamais dans le gnan-gnan.
-Non, mais alors, non. Si c'est rempli de sarcasmes gratuits, je ne suis pas d'accord. C'est facile de se moquer de tout !
-Certes, mais ce n'est pas le cas ! La noirceur, l'amertume, la tristesse sont équilibrées par une profonde affection : pour les proches, les chats, la nourriture, les arbres… J'ai beaucoup aimé le travail sur l'environnement de Maliki : les objets et les choses sont souvent personnifiés. le vieil hôpital « attend paisiblement », la latte « s'étire langoureusement », les toasts jaillissent du grille-pain « au garde-à-vous »…
Cela donne un effet surprenant et poétique, comme si tout vivait et sentait autour de l'héroïne, comme si le décor jouait son propre rôle dans l'intrigue et vivait indépendamment de Maliki. le texte accorde également une grande importance à ce qu'on sent, voit et entend, le bruit des pas sur le pont de bois, la douceur de l'eau…
Bref, le gris morose alterne avec le rose de la tendresse, la douleur, le mal-être avec la satisfaction et les plaisirs simples de la vie quotidienne. Ce roman parle de tristesse et aussi de joie. La vie, quoi !
-Bon, tout ça est bien joli, mais t'as pensé aux lecteurs qui veulent lire une chouette histoire et pas un film Arte contemplativo-philosophique sur la beauté qui est partout dans nos vies à condition d'ouvrir les yeux pour la voir ?
-Ne t'inquiète pas, l'action n'est pas en reste pour résoudre le mystère ; l'âge et le passé des protagonistes occasionnent maintes poussées émotionnelles*.
-Et bien moi, je vais pas me montrer aussi élogieuse que toi, Déidamie ! J'ai des reproches à faire à ce roman. Pour commencer, je trouve que certains détails ne reflètent pas la rigueur scientifique dont pourtant se réclame Maliki : la bipolarité, par exemple, ce n'est pas la même chose que le trouble de la personnalité multiple !
-Depuis quand tu t'y connais en psychiatrie ?
-J'y connais rien, mais quand je cherche les définitions, elles ne collent pas du tout !
-Moui, bon, c'est un roman jeunesse, ils vont pas se rendre compte, les mômes…
-Déidamie !!! « Il ne faut jamais… »
-Pffff…
-Ah si, si, si ! Avec moi : « Il ne faut jamais…
*toutes les deux ensemble*-… rater une occasion de s'instruire**. »
-Et c'est justement parce qu'il s'adresse à la jeunesse qu'il ne faut pas se tromper et vérifier ses informations. Pour continuer, je me demande s'il a été bien relu. J'ai trouvé des fautes, et surtout, une grosse incohérence ! Rhôlâlâââ !
-Cela m'étonne un peu… je croyais que Bayard était une boîte fiable… je me demande comment s'est passée la genèse éditoriale…
-Pas assez bien, visiblement.
-Quoi qu'il en soit, L'autre fille dans le miroir reste un roman d'excellente facture pour tous les amateurs de l'humour de Daria et de fantastique. Il aborde des thématiques variées et sensibles que je ne vais pas détailler pour ne point divulgâcher. Je me demande bien comment l'histoire va se développer par la suite, même si j'ai ma petite idée pour certains personnages... »
*Expression lâchement copiée du roman.
**Joseph Pagnol, père d'un certain Marcel, in La Gloire de mon père.
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Ces trois critiques vont être courtes. En effet, il n'y a pas grand-chose à dire sur ces trois livres.
Le premier de la série nous présente Maliki, jeune adolescente aux cheveux roses, qui se voit « possédée » par une entité étrange et terriblement forte. Ce premier tome, c'est la naissance de Lady et l'explication du procédé de cristallisation.
L'histoire est simple, mais efficace. Ça retrace les débuts de Maliki, avant de lire les bandes-dessinées. le style d'écriture est sympa, mais un peu trop léger à mon goût. Je préfère de loin les Bds aux romans. À conseiller pour les adolescents.
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Je découvre "Maliki" avec beaucoup de curiosité!
Après avoir dévoré les bandes dessinées "Maliki", j'ai eu envie de découvrir les romans eu aussi réalisé par Souillon.
J'ai beaucoup aimé les passages où elle écrit dans son journal intime, car on apprend mieux à la connaitre et on comprend mieux comment elle fonctionne! Je trouve que c'est un vrai bonus, qu'il est dommage de loupé si on est fan des aventures de Mali...
J'ai adoré les petits dessins présents un peu partout dans le livre et la très belle couverture! le seul petit bémol c'est la qualité du livre, car même si il est bien réalisé, je trouve qu'il s'abîme assez vite.
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Maliki, 13 ans, n'est pas une jeune fille ordinaire. Avec ses cheveux roses, ses oreilles pointues et sa grande intelligence, elle se démarque des adolescents de son âge. Maliki est une jeune héroïne très attachante. Rejetée par ses camarades, pour ses différences, sa vie prend une étrange tournure lorsqu'elle apprend qu'elle est possédée par une créature surnaturelle…
J'ai vraiment adoré cette histoire. J'ai trouvé que Maliki était une jeune fille très agréable. Pour moi, tout au long du livre elle à su faire les bons choix. L'intrigue est passionnante et le suspense dure jusqu'à la fin qui est imprévisible. L'écrivain a très bien écrit son oeuvre car je suis entrée facilement dans l'histoire.
J'ai aussi bien aimé car j'adore le genre fantastique et aussi les descriptions ne sont pas trop longues et ennuyantes.
Je conseillerai ce livre à de très bons lecteurs car certains passages sont difficiles à interpréter, j'ai même du relire quelques paragraphes pour les comprendre. Il y a aussi beaucoup de sous entendus qui ne sont pas expliqués clairement mais qui sont indispensables pour comprendre l'histoire. Et dernière difficulté, le narrateur passe d'interne, quand Maliki parle à son Journal, à externe, quand il raconte la vie de la jeune fille.
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Un univers sympathique mais qui ne m'a pas transcender pour autant. J'ai beaucoup aimé le pouvoir de Maliki qui donne un goût de nouveau à mes yeux. Cependant, ce n'est pas suffisant à mes yeux, l'histoire ne m'ayant pas emballer plus que ça.
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Maliki, héroïne éponyme de bandes dessinées a ici 13 ans et son adolescence n'est pas chose aisée. En plus de se sentir différente avec ses oreilles et ses longues canines pointues, ses cheveux roses, et le fait qu'elle soit plus mûre que les enfants de son âge, elle a un problème bien plus grave. Suite au choc de la perte de sa chatte Lady, l'âme de celle-ci a fusionnée avec la sienne, créant une créature étrange qui cohabite avec elle dans son corps et qui aimerait bien en sortir. Cette présence surnaturelle lui provoque, avec la tristesse et la colère, de violentes crises au cours desquelles elle déploie une force surhumaine et dangereuse. Avec l'aide du fameux docteur Pilven, elle devra apprendre à la laisser sortir pour ne pas se perdre…
Si vous aimez les bandes dessinées Maliki, vous adorerez ce roman et si vous ne les connaissez pas encore, il vous en fera découvrir le fantastique univers ! L'auteur nous offre ici un super livre, moitié journal intime et moitié roman, pour nous confier l’adolescence de notre héroïne. En une sympathique et prenante intrigue fantastique tout en suspens, aventure et émotions, ce roman lève ainsi le voile sur une période difficile de la vie de Maliki, due à l'adolescence et aux blessures douloureuses et vives de son enfance : la perte de son chat, de sa meilleure amie et du chat de celle-ci, le divorce de ses parents et toute la solitude qui en découle. L’on retrouve le style de l'auteur, ses dessins et la personnalité de la Maliki que l'on connait si bien en un roman très émouvant nous peignant une tendre métaphore, d’abord sur le fait que les êtres que l'on perd sont toujours en nous : ils ne s'évanouissent jamais complétement et contribuent à ce que nous sommes, mais aussi sur celui qu’il faut accepter le départ de l’être aimé pour vivre en paix et ne pas risquer de se laisser détruire. Vivement le deuxième tome qui se fait attendre avec impatience !
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Pour ce premier roman, Maliki une offre une biographie surnaturelle et très humaine ou, quand les affres de l'adolescence rencontre Heroes (vous savez la série télé).
L'auteur jongle entre le trait narratif bien connu, le côté plus personnel d'un journal intime qui nous aiguillonne en une phrase et le détachement d'une personnage extérieur à l'histoire qui contre-balance avec brio les tourments de Maliki. C'est bien écrit, on rentre très vite dans l'intrigue et on n'a bientôt qu'une seule idée en tête, découvrir le fameux secret.
Connaissant plus ou moins l'histoire grâce aux BDs, grande soeur de ce tome, j'avoue que le côté suspense n'a pas été vraiment là pour moi, quoique... si le quoi était déjà su, le quand ne l'était pas et j'ai donc essayé de deviner, page après page, quand viendrait la révélation. Forcément, elle se trouve vers le tard, sinon à quoi aurait servi le livre me direz vous.
Pour résumé, un livre que j'ai beaucoup aimé, facile à prendre en main, qui convient très bien aux jeunes de plus de 12 ans qui veulent se lancer dans la lecture, ou qui aiment déjà ça et souhaitent avoir un bon bouquin entre les mains. A lire avec plaisir.
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Roman qui retrace cette période clef de l'enfance de Maliki qui a vu naître le personnage de Lady.
... et qui, au coeur de l'adolescence, vient également avec son lot de misères, d'amour, de disputes, etc.
Roman qui s'écrit à deux voix : celle de Maliki, jeune adolescente de 13 ans qui, face à l'incompréhensible, décide de tenir un journal afin de pouvoir en parler à "quelqu'un" et celle d'un narrateur omniscient.
J'ai d'abord été surprise, car étant donné que le narrateur nous donne accès aux pensées du personnage, pourquoi le journal? Mais ces deux perspectives apportant chacune des éléments différents. le journal nous permet de voir plus de choses ou de les voir différemment.
Certains éléments sont clairement connus pour ceux qui auraient suivi les histoires dessinées de l'auteur, mais pas tous. Et, dans tous les cas, c'est le plaisir aussi de les redécouvrir racontés autrement.
Un livre agréable à lire. Qui peut se destiner aux adolescents voire aux enfants, qui pourront peut être plus encore s'identifier à elle, Maliki nous racontant également des scènes de sa petite enfance.
Le niveau n'est pas difficile, l'aventure se lit sans difficultés et on retrouve l'humour de l'auteur qui, à l'écrit, marche très bien aussi.
L'objet livre en lui même est bien fini (brillant et mat, très belle couverture, rabats, etc.) mais très enfantin. Touches de couleur au niveau des numéros de pages et petites illustrations (dans ce style très reconnaissable) en tête de chapitre et dans les passages "journal".
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