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Critique de Diabolau


Après plusieurs lectures d'auteurs "professionnels" m'ayant laissé un sentiment pour le moins mitigé, je retourne donc vers un auteur "amateur" qui ne m'a quasiment jamais déçu, et encore une fois, je mesure à quel point être un "amateur" ou un "professionnel" ne veut pas dire grand-chose dans le milieu de l'écriture, si tant est que l'on sache trouver les bons "amateurs".
La dernière oeuvre que j'ai lue de Soulier, c'était son deuxième recueil de nouvelles, que, bien que très bon, j'avais trouvé un peu en deçà du premier, et je me souviens que j'avais conclu qu'il avait fait le tour de certaines outrances, qu'il n'avait pas besoin de ça pour être excellent, et qu'il était temps de passer à autre chose (ce qui était déjà fait avec "galeries", d'ailleurs, que j'avais lue avant alors qu'elle était postérieure, non, rien à voir avec le cul).
Je suis très heureux de constater qu'il a persévéré dans cette direction, même si bien loin de moi l'idée de penser que c'est parce qu'il aurait suivi mon conseil, restons modeste.
Car oui, Soulier sans trash, Soulier sans scatophilie, Soulier sans pornographie, c'est non seulement excellent, mais c'est encore meilleur qu'avec.
J'ai lu ici et là que pour pleinement apprécier cet opus, il faut vraiment pouvoir y repérer les clins d'oeil et hommages répétés à Stephen King. Je confesse ne pas être Kingophile, et j'ai pourtant pris un pied de dingue. Je me suis enfilé le machin à vitesse grand V, ne le quittant que pour les obligations quotidiennes. le personnage de Richard Bachman tient le haut de l'affiche, et l'on comprend pourquoi il fascine autant ses fans qu'il suscite l'amour et le respect de ses proches. Loin du connard abject et capricieux coutumier du show biz, il garde simplicité, orgueil (bien placé) et faconde qu'il met à profit pour des envolées de cynisme, d'humour noir et d'autodérision qui emportent aussitôt l'adhésion, voire l'admiration.
Si un jour j'étais affligé de cette saloperie de SLA, alias maladie de Charcot, – le sort m'en préserve – j'aimerais crever avec autant de panache.
Plus qu'à espérer que la suite soit à l'avenant, et je vais le vérifier sans tarder !
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