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Nouvelles d'ici-bas tome 2 sur 3
391 pages
Auteur indépendant (08/01/2018)
4.5/5   6 notes
Résumé :
Le deuxième recueil de nouvelles de Frédéric Soulier est arrivé. Il contient : L'immeuble aux métèques - Quitter Eskern - Laissez entrer le Miracle dans votre cœur ! - Eau de Spleen - Urbex - La visiteuse de prison et le Grammar Nazi.

Extrait de la préface :

[...] À chaque lecture, mon enthousiasme s’est renouvelé. Il réside sans doute dans l’ingénieuse capacité d’adaptation de l’auteur selon les genres et univers abordés. Le vocabulair... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Laisser entrer Frédéric Soulier dans votre coeur !

Ou du moins dans votre bibliothèque, pour commencer... Vous ne le regretterez pas :) Foi de lectrice ^^

Plus qu'un conteur ; un véritable écrivain, au sens premier du terme ; un Amoureux de la langue française ; un petit "génie littéraire" !
(...Et je n'exagère même pas - Ou alors, vraiment si peu...)


Ma profonde et sincère admiration va donc au second recueil de cet indépendant, que je me plais décidément à découvrir un peu plus à chaque nouvel ouvrage.

> Ah oui, le mot est lâché : auteur "in-dé-pen-dant"...
Aïe !, pensent peut-être déjà certains d'entre vous. Il est évident que la littérature dite indépendante regorge - surtout à l'aire du numérique, de Wattpad et autres applis du genre - de [pardonnez l'expression :] bouses innommables. Je le concède aisément.
Croyez-moi cependant si vous le voulez : je ne prendrai pas la peine d'écrire quoi que ce soit sur un auteur, n'ayant d'auteur que le nom, ou sur un énième ersatz d'écrivain plus ou moins reconnu.
Après il y a toujours des bons et des moins bons - voire des carrément mauvais ^^ - partout... et on en reviendra encore à la sempiternelle question des goûts et des couleurs.

Il est clair que la verve Soulierienne ne saura plaire à tout l'monde... C'est aussi une sorte de marque de fabrique chez lui je pense, peut-être même une fierté.

Ceci étant, peut-on se permettre de passer à côté d'un éventuel talent juste parce que l'on est persuadé - certes à raison, quelques fois - que ce genre (les indés donc) n'est pas valable, ou en tous les cas, ne recèle rien qui ne soit véritablement digne d'intérêt ?
Rien ne nous force à suivre ce proverbe flamand qui nous dit :
'Pomme pourrie dans un panier
Fait rebuter toute la panerée'
...
[ Je pourrai facilement en citer plusieurs - des indépendants, pas des proverbes ^^ - qui valent le détour, et pas qu'un peu, mais si vous suivez un tant soit peu mes critiques, vous savez déjà de qui je parle... Pour les autres, allez jeter un oeil sur mon profil si ça vous dit ;) ]


Bref, revenons à celui qui nous intéresse ici en particulier.
La plume de Frédéric Soulier est proprement exceptionnelle, enlevée, bigarrée, et surtout très vraie.
L'érudition et la passion de son possesseur sont palpables, quasiment à chacune de ses phrases. C'est réfléchi jusqu'à la moindre virgule.
Et ça donne matière à réfléchir en effet...
Autant le savoir ; l'ecrivain use à souhait d'un vocabulaire si riche et singulier, que même les plus chevronnés d'entre nous risquent fort de s'y heurter... - L'emploi du bon vieux dico de 3 tonnes (ou de la fonction surlignage sur liseuse) vous sera parfois d'une grande utilité :)
Ceci principalement pour insister d'avantage sur une réelle force d'écriture, peu commune mais hyper instructive et passionnante, telle que l'on en rencontre trop peu de nos jours - à mon humble avis, cela va sans dire.

***

Les nouvelles réunies ici - au même titre que celles du précédent recueil d'ailleurs - hétéroclites et excellemment bien ficelées, déstabilisent ou fascinent irrésistiblement (voire les deux). On peut bien en penser ce que l'on voudra, mais impossible d'y rester indifférent.


Voici donc les titres qui composent "Nouvelles d'ici-bas 2" :

• "Eau de Spleen" > Ou, le machiavélisme poussé à son paroxysme. Un récit qui vous prendra aux tripes, à n'en pas douter une seule seconde...

• "La Visiteuse de prison et le Grammar nazi" > Ou, quand l'élève dépasse le maître. Un thriller - trop court - étourdissant et poétique enrichi d'humour noir ; une petite pépite.

• "Urbex" > Ou, une superbe histoire fantastique sur fond d'exploration urbaine. Rythmée et originale, une oeuvre perturbante autant que provocante.

• "Laissez entrer le Miracle dans votre coeur" > Ou, comment - sous forme de témoignages livrés pêle-mêle pour une nouvelle expérimentale - démythifier le lecteur sur sa si belle société... Caustique et bouleversant à la fois.

• "L'immeuble aux métèques" > Ou, une histoire d'amour peu banale entre un croque-mort asocial qui n'a d'yeux que pour son métier et une adorable aveugle. Une panoplie de quidams plus barrés les uns que les autres... Un pur plaisir.

• "Quitter Eskern" > Ou, un très joli conte moderne, touchant et extrêmement vivant, presque... orageux.
[https://www.babelio.com/livres/Soulier-Quitter-Eskern/988996/critiques/1449834]


Belle(s) découverte(s) à tous et toutes !


Pour encore plus de renseignements :
https://fredericsoulier.wixsite.com/auteurindependant
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J'ai découvert les auteurs auto-édités il y a moins d'une année. Je peux affirmer que c'est comme si j'avais redécouvert la lecture et le plaisir de lire. Peu de temps après, au hasard des réseaux sociaux, j'ai croisé les « maculatures » de Frédéric Soulier. Ses remarques et commentaires sans filtres, souvent provocateurs, teintés d'un humour parfois acerbe, mais souvent justes et pleins de bon sens, ont aiguisé ma curiosité. J'ai rapidement plongé avec candeur et addiction dans ses nouvelles avec l'envie de découvrir ce qu'il avait dans le ventre et dans la tête.
A chaque lecture, mon enthousiasme s'est renouvelé. Il réside sans doute dans l'ingénieuse capacité d'adaptation de l'auteur selon les genres et univers abordés. le vocabulaire varie en effet, dans un pidgin Soulierien selon le programme proposé. Dans une syntaxe toujours parfaite, les élocutions sont crues, voire trash, brutes de fonderie, sans détour lorsqu'il nous plonge dans un décor de thriller pop-culture ( le trou de ver dans la maison du crack ou ici, dans Urbex ), la lexie est alors aussi sombre que les personnages sont torturés et l'environnement pesant. Dans la romance SF ( Quitter Eskern ), il est tout en pudeur et délicatesse, comme Gaël son personnage chevaleresque, jeune amant, pétri d'amour et de bonnes intentions. Je ne l'avais d'ailleurs pas revu dans ce registre depuis Tout est dépeuplé et j'avoue que c'est très agréable également. le vocabulaire est toujours riche, précis, sans caricature ni fanfaronnade, sans hâblerie ni excès – ou alors seulement pour servir le personnage qui l'impose ( Screetch dans le cri sauvage de l'âme ).
Dans ce deuxième volet de nouvelles, on trouvera une dimension liturgique, soit dans le thème dans sa globalité, soit autour des personnages ( Rachel notre Mère à tous ; Annaig, grand-mère de Jésus et Patronne de la Bretagne et des femmes en couches ). La morale judéo-chrétienne est souvent mise à mal ou détournée, et tant pis pour la bienséance, les grenouilles de bénitier, les soutanes et autres bigots. Je salue par ailleurs le talent de Frédéric Soulier quant aux choix des titres et des couvertures qui sont très évocatrices une fois la lecture terminée (un coup de c?ur tout particulier pour Quitter Eskern et sa boule de verre ).
Dans chaque nouvelle, les personnages sont si justement décrits, si réels, si humains dans leurs failles, qu'il n'est pas même utile de ressentir de l'empathie pour s'attacher à eux. J'ai aimé Rachel pour ses faiblesses, Annaïg pour sa distance et son intuition, j'ai haï Nadine pour son amour oppressant et je me suis même attachée au Grammar Nazi, ce brillant Pygmalion. Les protagonistes ne sont ni vraiment bons, ni complètement mauvais. Torturés et complexes sans aucun doute, juste dramatiquement humains. Et s'il est une force dans la plume de l'auteur, c'est cette capacité à ressentir puis à retranscrire toutes ces faiblesses de la nature des gens. Il observe, scrute, dissèque et presse l'âme humaine pour en sortir son jus : une purée visqueuse, poisseuse, souvent très sombre dont nous, lecteurs, nous alimentons avec délectation. Je crois qu'il n'y a que les écorchés vifs qui savent si bien renifler le cul de leurs semblables. Qualifier Frédéric Soulier d'écorché vif serait un brin prétentieux, je n'ai pas de diplôme en psychanalyse, et je ne voudrais pas tomber dans la facilité, parce que, évidemment, il est bien plus complexe que cela.
Il me semble que derrière cette barbe dense et ce regard sombre de Droopy se cache un personnage tout en perception, intuition et d'une grande sensibilité. Parce qu'il en faut pour installer une atmosphère si rapidement, en respectant les codes. Il en faut de la sagacité pour se permettre de nous manipuler, nous malmener, nous ébranler, nous remettre en question à chaque lecture et encore ouvrir le débat en se diversifiant à chaque fois.
Frédéric Soulier a cette écriture viscérale qui me plaît tant parce qu'elle me percute, parce qu'elle contient cette sorte de colère, cette violence sous-jacente qui me parle et m'interroge, me secoue et me surprend avec son lot de questions et de remises en question. Je me triture systématiquement les méninges pour tenter de découvrir où il tente de m'amener et me soumets volontiers en lectrice asservie à ses réflexions.
Il me tarde de découvrir jusqu'où il pourra m'emmener. Il s'est engagé en 2018 à nous écrire la nouvelle la plus atroce, la plus immonde, la plus dénuée de bons sentiments qu'il n'a jamais écrites ( sic ). le curseur de la morale et les règles de la bienséance sont des variantes très subjectives qui dépendent de notre vécu et de notre expérience, de notre éducation et de nos propres valeurs qui constituent nos fondations. Je serais très curieuse de le voir démolir les miennes à coups de strikes.
En attendant, plongez-vous dans ce recueil aux sonorités bibliques ; vous n'y trouverez pas d'effluves d'Oliban ou de charbons ardents, mais une odeur de vin frelaté et de pain sans levain rassis.
Six nouvelles à lire, parce que le 7ème jour, Il s'est reposé.
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Petite analyse différenciée par ordre croissant d'intérêt.

Urbex :
Pas trop ma tasse de thé. Trop proche des trop nombreux films thrillers-horreur où une bande de jeunes part en camping/rando/exploration et se fait découper par des monstres/mutants/tueurs/extra-terrestres/spectres. Ça m'a un peu rappelé « Magmat », qui sans surprise était la nouvelle que j'avais le moins aimé dans son premier recueil. Le personnage de Rachel a de nombreuses analogies avec une autre actrice X, non repentie celle-là, dans le cri sauvage de l'âme, et le développement sur ses performances intestinales m'a vraiment semblé de trop. Soulier a déjà tout dit sur le caca, il faut vraiment qu'il passe à autre chose, maintenant.

La visiteuse de prison et le Grammar Nazi :
Une très bonne idée de départ, avec une relation étrange qui fait un peu penser à celle entre Hannibal Lecter et Clarisse Starling, mais une relation qui met du temps à se développer pour finalement se terminer un peu vite, au bout de trois rencontres. J'ai presque eu l'impression que Soulier avait eu la flemme de la finir. Le côté psychorigide du tueur est très bien rendu, jusque dans son lexique et son phrasé, mais j'ai quand même été très étonné qu'il se fasse avoir par un algorithme.

Laissez entrer le miracle dans votre coeur :
C'est pour ça qu'on aime Soulier aussi : pour ses expérimentations. Je ne suis pas trop fan du sujet (les super-héros me hérissent un tantinet le poil) et la forme n'aide pas non plus à s'immerger dans cette histoire, mais il faut tout de même saluer la performance, et les thèmes riches qu'elle aborde.

L'immeuble aux métèques :
Une entrée en matière très convaincante et digne des meilleurs Soulier, mais j'ai trouvé que dans la deuxième partie, le soufflé retombe un peu, notamment à cause des (trop) nombreuses digressions sur les Darwin Awards, statistiques sur la mort et autres apartés « documentaires ». Non qu'ils soient inintéressants, loin de là, mais ils nous éloignent de l'histoire et font parfois un peu plaqués. J'avais d'ailleurs ressenti un peu la même chose en lisant le cri sauvage de l'âme. Reste que le sujet, cher à Soulier – les handicapés, les laissés-pour-compte, les « pas comme les autres » – est puissamment traité, comme à l'habitude de l'auteur, et que cette histoire d'immeuble était une excellente idée. Soulier aurait d'ailleurs ou approfondir encore le sujet, notamment en faisant intervenir la propriétaire, personnage qu'on imagine délicieusement paradoxale, à mi-chemin entre la philanthrope et la marchande de sommeil.

Eau de spleen :
Bouleversante, cette histoire qui rappelle le mémorable Johnny-s'en-va-t-en-guerre de Dalton Trumbo, que je n'ai pas lu, mais dont j'ai vu l'adaptation cinématographique du même auteur qui m'avait bien calmé. Au-delà de l'admirable description des sentiments d'un homme prisonnier de son propre corps, comme dans un locked-in syndrome, et au-delà de l'avalanche de questions éthiques que cela pose (l'euthanasie, et jusqu'où faut-il recueillir le consentement éclairé d'un homme avant de le soulager définitivement de ses souffrances ?), c'est plus encore le traitement criant de vérité d'une relation fusionnelle et toxique entre une mère et son fils qui impressionne. Quand l'amour devient maltraitance. Brûlant d'actualité, après la pathétique affaire Vincent Lambert. Bon, j'avais deviné la chute, mais franchement c'est pas bien grave.

Quitter Eskern :
Voilà un texte qui a tout de suite parlé à mon coeur de Breton. Depuis que je l'ai lu, je pense que Soulier a du sang breton, ce que j'aurais pu soupçonner depuis longtemps. C'est vrai qu'avec le Cognac, ça fait un mélange plutôt détonant. Difficile à résumer sans le dégoupiller, ce huis-clos ilien, poétique, dramatique, sentimental (au bon sens du terme), étrange et mystérieux… jusqu'à la surprenante touche finale. Je préfère vous laisser le dégoupiller vous-mêmes, quand vous serez prêts.

En résumé :
Bon, j'étais pas inquiet, et j'avais raison de ne pas l'être. Soulier reste une valeur sûre, même si pour moi ce second recueil est globalement un peu en-deçà du premier. Disons que c'est plus du Cognac hors d'âge, mais que ça reste du Vieux Cognac.
À ce stade de sa carrière, le défi pour lui était peut-être de varier un peu ses thématiques, et c'est pas toujours facile pour un auteur, mais à la lecture de « Galeries », publié depuis, je pense qu'il a réussi ce pari, même si je vérifierai cette hypothèse un jour ou l'autre avec Lila-Lilalou et sa série « Richard Bachman ».
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Et voilà, terminé ce second recueil de nouvelles. J'avais adoré le premier, eh bien laissez-moi vous dire que j'ai encore préféré celui-ci.
Vous y trouverez les récits suivants : L'immeuble aux métèques - Quitter Eskern - Laissez entrer le Miracle dans votre coeur ! - Eau de Spleen - Urbex - La visiteuse de prison et le Grammar Nazi.
Ayant rédigé et posté un retour pour chacune d'elles, je ne m'étendrai pas davantage ici, et j'ajouterai juste qu'il serait vraiment dommage de passer à côté des écrits de Frédéric Soulier. Les auteurs d'une telle trempe sont rares, et sa bibliographie est suffisamment riche et diversifiée pour que vous y trouviez votre bonheur, quel que soit le genre que vous affectionnez.
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L'auteur s'adapte à chaque genre et thème et a une écriture très riche, très agréable à lire. Toutes ces nouvelles sont différentes et celle qui m'a le plus touché est "L'immeuble aux métèques". Il y en a pour tout les goûts, alors pour ceux qui sont habitués à lire les résumés allez faire votre choix dans les écrits de l'auteur, il y en a obligatoirement un qui vous parlera. Peut être par la suite adopterez vous l'auteur comme je l'ai fait, en ayant lu 7 nouvelles .
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Je lève mon verre
À tes bas résille filés
Au mascara qui souille tes yeux
À ton rouge à lèvres de madone
À tes talons sur les trottoirs
Aux coups de reins de ton maquereau
À tes orgasmes simulés
Aux sourires que tu donnes parfois
À ton vice à ta lâcheté
Au sadisme au bout de tes ongles
À tes faux cils mensongers
Aux fables que tu imagines
Aux rêves jamais réalisés
Aux âmes pures que tu avales
Dans ta gorge sur-infectée
À la syphilis qui te ronge
À toi, la vie, vieille putain


[La Visiteuse de prison et le Grammar Nazi]
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La mort, mieux vaut en rire. Nous passerons beaucoup de temps dans cet état, autant s’y habituer.
Les Darwin Awards sont des prix attribués à titre posthume à des êtres humains ayant validé la théorie de la sélection naturelle de Darwin. De l’amélioration du patrimoine génétique humain par le vide… En clair, il s’agit de crétins qui ont creusé leur propre tombe. Il y a par exemple ce type qui se tua en ouvrant la lettre piégée que la poste lui avait retournée parce qu’elle n’était pas suffisamment affranchie. Il y a ce notaire tombé du vingt-quatrième étage en voulant démontrer à des étudiants la solidité des vitres de son bureau. Il y a cet abruti qui est mort dans l’incendie de sa maison en voulant brûler des toiles d’araignées dans sa cave avec une torche. Il y a aussi ce couple, dont l’anecdote ne dit pas s’il a eu le temps de se reproduire, qui s’ennuyait à bord de sa voiture, alluma un bâton de dynamite et voulut balancer l’explosif… par la vitre fermée.
L’Histoire regorge de morts insolites.


[L'immeuble aux métèques]
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- N'aie pas peur, je ne te veux pas de mal ! fit le garçon en levant les deux mains.
– Qui es-tu ? Qu'est-ce que je fais là ?
– Je n'en sais rien ! Je ne sais pas plus que toi. Je... Je ne sais pas même comment je m'appelle... Et toi ?
– Je... Je l'ignore !


[Quitter Eskern]
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《Le ciel tonnait. Les lances électriques paraissaient s'abattre tout autour de lui. Les prémisses d'une fin du monde. Lors, ivre de colère, Jocelyn Souchard leva les deux mains au ciel et cria le vrai nom du Seigneur, celui que tous les hommes ignorent et que lui savait depuis qu'il était en âge de parler mais n'avait jamais osé prononcer à voix haute.
Aussitôt une colonne de lumière aveuglante tomba sur lui et, en même temps qu'il sentait les griffes de la mort serrer son cœur, une vague de puissance divine déferla dans ses os, irriguant sa chair, lançant un charme qui gagna jusqu'au dernier atome de ses cheveux.》
'Le livre de Jocelyn'


[Laissez entrer le Miracle dans votre coeur]
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L'amour de certaines mères est comme une corde passée au cou de l'enfant : au moindre mouvement de celui-ci vers la vie, le nœud coulant se resserre.

- Christian Bodin, "Ressusciter" -


[Eau de Spleen]
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