Le cycle des âmes déchues, tome 2 : Le sacrifice des Damnés

Stéphane Soutoul fait partie de ces auteurs français connus pour leur extrême gentillesse mais également et surtout pour la qualité de leurs textes et l'originalité de ceux-ci. le premier tome de ce cycle m'avait marquée par son atmosphère et son style désuet extrêmement bien maîtrisés. J'attendais aussi bien de cette deuxième intrigue, sinon mieux, et je ne suis pas déçue. L'effet de « surprise » lié à l'aspect fantastique n'est plus de mise mais j'ai retrouvé, avec plaisir, le romantisme exacerbé de cette fin de XIXe siècle.
Un deuxième tome qui peut se découvrir séparément mais qui prend toute son ampleur après la découverte du premier… et qui, à mon goût, le surpasse !

Après avoir découvert l'aventure de Gérald de Larcame, aîné de la famille, dans le premier tome, c'est au tour des deux autres membres de la fratrie, notamment Léonore, la soeur adoptive. Isolée dans la demeure familiale, la jeune femme s'éprend de Norman, l'un des anciens apprentis chasseurs de vampires du père Lacarme. Leur histoire d'amour s'annonce sous les meilleurs auspices mais c'est sans compter sur la malchance et la malédiction qui semblent peser sur le couple. Les jours heureux s'éteignent bien vite, les deux amants doivent fuir les projets d'un groupe de fanatiques qui tentent d'invoquer une présence démoniaque au moyen de rituels et sacrifices magiques. La famille Lacarme semble maudite, rien est épargné à ses membres.
Les personnages principaux souffrent à nouveau et la mort n'est jamais loin ; amours contrariées et destins tragiques sont de la partie. Alors bien sûr, si le genre vous rebute, il vaut peut-être mieux éviter de vous lancer. Cela dit, Stéphane Soutoul maîtrise parfaitement cet aspect du récit, il vous fera peut-être changer d'avis.

Encore une fois, on ne peut pas dire que je me sois beaucoup attachée aux figures principales, une certaine distance demeure entre elles et le lecteur. Malgré tout, j'ai pris plaisir à suivre Léonore et son compagnon Norman, et je souhaitais connaître leur avenir. En revanche, la mini intrigue dévolue à Paul, le frère Lacarme toujours en vie, m'a moins intéressée. Même si son aventure personnelle enrichit un peu le contexte général, elle n'est pas indispensable et ne m'a que moyennement marquée.
Les ennemis de la famille sont quant à eux assez bien croqués et plutôt crédibles : la brute épaisse au comportement vraiment inquiétant, l'érudit borné, l'ennemi générationnel... Pas mal de figures différentes pour contenter le maximum de lecteurs.

Si le premier tome amenait doucement le vampirisme, le concept est ici bien admis et laisse plutôt la place à la magie. le rythme plus lent et descriptif du premier tome est partiellement remplacé par une intrigue un peu plus dynamique… après l'ambiance huis clos, voilà la course-poursuite. J'ai vraiment beaucoup apprécié ce changement d'atmosphère qui offre un nouveau souffle à la série et renouvelle l'intrigue. On ne s'ennuie pas !
Et même si l'on peut regretter un schéma narratif général un peu linéaire, on parcoure avec plaisir les derniers chapitres, surpris par l'une des révélations. Je n'ai, pour ma part, rien vu venir, la surprise a donc été totale et efficace. Je l'avais déjà noté précédemment, mais j'apprécie les dernières pages proposées par l'auteur, dédiées à un nouveau personnage, celui qu'on suivra dans le tome suivant (en l'occurrence le troisième et dernier). La transition est plus douce et la curiosité est forcément réveillée... surtout que l'héroïne mise en avant semble très prometteuse, encore plus spéciale et donc intéressante que les autres !

Beaucoup de bonnes choses dans ce deuxième tome donc, et c'est sans compter sur la forme. Stéphane Soutoul a vraiment un don pour conter ses histoires : il parvient avec une très grande facilité à transporter son lecteur dans une époque, un contexte particulier. Un voile sombre semble s'être glissé sous nos yeux, chaque scène gagne une ambiance gothique romantique et raffinée.
Le côté un peu désuet du vocabulaire et des tournures de phrases choisis accentue l'immersion du lecteur. Mais n'ayez crainte, l'auteur maîtrise son style et n'en fait jamais ni trop peu ni pas assez ; l'ensemble est fluide et très abordable, aucune difficulté particulière à relever. Quelques coquilles persistent dans l'édition, mais rien de grave.
En revanche, j'avoue que je ne suis définitivement pas fan des illustrations de cette trilogie signées Cécile Guillot. J'aime généralement ce qu'elle propose mais là… je n'accroche pas trop. Ne vous arrêtez pas à ce visuel car si vous êtes sceptiques, le contenu vous fera vite changer d'avis, j'en suis sûre !

Stéphane Soutoul s'est fait un nom chez les lecteurs français grâce à son style très particulier et l'ambiance très sombre et romantique qui se dégagent de ses écrits. Les deux premiers opus de ce cycle sont de petites pépites dans leur genre et je ne doute pas que le troisième et dernier tome suit ses prédécesseurs. Je le saurai vite car je compte bien l'acheter aux Imaginales… dès demain !
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J'ai retrouvé avec grand plaisir la plume de Stéphane Soutoul bien que dans ce tome, elle soit différente de celle découverte dans le Mal en la Demeure. Moins descriptive, elle perd un peu en poésie mais conserve fort heureusement toute son intensité et sa beauté.

Avec ce deuxième tome du Cycle des âmes déchues, l'auteur substitue l'action à la contemplation et ceci, dès les premières pages du roman. Nous retrouvons la fille adoptive d'Edmond Lacarme, Léonore, en compagnie de son fiancé en fort mauvaise posture. Ainsi, le couple est pourchassé dans la nuit avant d'être sauvé fortuitement par une femme.

Au fil de la lecture, nous découvrons les raisons pour lesquelles le couple est pourchassé mais également la terrible épreuve à laquelle ils vont devoir faire face. Sans trop vous en dévoiler, je peux dire que l'horreur de la situation ne m'a pas laissée indifférente.

Comme pour le premier tome, l'ambiance du roman est très sombre avec cette impression de mort et de fatalité qui rôde autour de nos principaux protagonistes. Au cours de ma lecture, je n'ai d'ailleurs pas pu m'empêcher de vouer un certain respect à la famille Lacarme dont les membres poursuivent avec ardeur leur mission malgré tous les sacrifices qu'elle requiert.

En fin de livre, l'auteur introduit de nouveau le personnage qui sera au centre de l'action lors du troisième et dernier roman de la trilogie. Je dois admettre que je commence à apprécier ce procédé qui permet de faire le lien entre les différents tomes tout en insufflant un certain suspense. En effet, il s'avère difficile, après avoir lu les dernières pages du roman, de ne pas avoir envie de se jeter sur le dernière tome.

Enfin, j'ai beaucoup apprécié la manière dont la trame de l'histoire met en avant les débordements et toutes les atrocités que l'Homme peut commettre au nom d'un idéal ou sous couvert d'un noble but. Après la lecture du livre, vous ne douterez pas que le remède peut être pire que le Mal…

En conclusion, dans un style toujours aussi agréable à lire, l'écrivain vous propose une histoire sombre où se mêlent folie humaine, soif de sang et de vengeance, fatalité… Ce second tome d'une saga familiale addictive devrait séduite les amateurs d'histoires de vampires les plus exigeants.
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Je continue le Cycle des âmes déchues avec ce deuxième volume. Si le premier tome nous présentait Gérald de Lacarme, nous rencontrons maintenant Paul, son frère cadet, et Léonore, leur soeur adoptive.

Léonore, enceinte, est attaquée avec son fiancé. Victime d'un sombre rituel qui affecte son enfant à naître, elle voit de plus son fiancé, Norman, être transformé en vampire, cette créature damnée que sa famille chasse depuis longtemps.
Dans le même temps, Paul revient chez lui pour apprendre que sa soeur a disparu. Pour la retrouver, il est prêt à tout, même à suivre Sofia, une femme qu'il a aimée mais qu'il n'a pas su garder et d'avec qui il ne s'est pas séparé dans les meilleurs termes, et à s'allier au Cercle des Chasseurs des Ténèbres, une organisation de chasseurs de vampires extrémistes dirigée par Hildéric Labrière, un ancien disciple du père de Paul qui n'apprécie guère la famille Lacarme.

Ce deuxième volume est encore plus rapide que le premier. Pas le temps de souffler, on passe d'une action à l‘autre sans s'arrêter, ou si peu. Les secrets sont nombreux, chacun porte un masqee servant à dissimuler ses intentions. Dans ces conditions, difficile de savoir à qui se fier.
Le titre ne ment pas, le dénouement de ce deuxième volume est tragique. Pour moi, c'est le plus triste de la série, même s'il est quand même très difficile de les juger suivant ce critère.
Stéphane Soutoul continue à nous captiver avec son style fluide et son talent à manier les mots. La famille Lacarme n'est décidément pas de celles dont on se lasse facilement.

Le premier tome du cycle des âmes déchues avait été une lecture mitigée et seule la fin m'avait convaincue de tenter ce second tome et bien heureusement. Ce tome-ci a vraiment été une belle lecture. Tous les personnages m'ont plu, chacun dans sa catégorie : il y a ceux que j'ai aimé adorer et ceux que j'ai aimé détester.
Le changement de type de narration est une très bonne idée, ça fonctionne mieux et on s'attache plus à l'histoire.
Si le troisième et dernier tome est du même gabarit, un très bon moment de lecture est à prévoir.

Résumé de mon cru : le prieuré de Sainte-Rosière, demeure ancestrale des Lacarme, chasseurs de vampires, a été saccagée, ses habitants massacrés. Sauf Léonore, la fille d'Edmond de Lacarme, qui a été enlevée. Lorsque son frère aîné Paul rentre de voyage et trouve sa maison dans cet état, il ne pense plus qu'à retrouver Léonore. Y arrivera-t-il ? Qu'ont fait ses ravisseurs à la jeune femme, qui était enceinte ?

J'ai d'abord remarqué que l'ambiance sombre du premier tome se retrouvait un peu moins dans ce livre, sûrement à cause des décors qui ne sont pas les mêmes. le domaine de Kreuzburg était propre à donner des frissons, avec le majordome super-flippant, et là ça se retrouve un peu moins. La Maison interdite n'est pas rassurante évidemment, mais je ne sais pas pourquoi, ça m'a fait moins peur. Peut-être parce que beaucoup de nouveaux personnages plus doux sont présents : Sélène tout d'abord, mais aussi Norman, qui reste très touchant malgré ce qui lui est arrivé, et bien sûr Léonore (qu'est-ce que j'aime ce prénom !), qui m'a beaucoup émue en protégeant son enfant à naître. Je suis moins « fan » de Paul, je préférais Gérald (le côté érudit y est sûrement pour quelque chose !), néanmoins Paul réagit bien à la fin, et cela m'a réconciliée avec lui. J'ai hâte de voir quel sera son rôle dans le dernier tome !

Sur l'histoire en elle-même, je l'ai trouvée plus prévisible que dans le premier tome. On voit assez rapidement où on va, et ça m'a presque donné l'impression que ce deuxième tome servait de transition vers le troisième. Toutefois, j'ai vraiment été prise ! Si l'ambiance est moins effrayante, on n'en imagine pas moins parfaitement les décors du drame. L'amour le plus pur est encore très présent, sous plusieurs formes. L'intrigue reste aussi très originale, pour ma part je n'avais encore jamais lu ça ! On comprend ce qu'il va se passer et on assiste, impuissants comme les personnages, à la tragédie qui se joue. L'épilogue ne m'a pas du tout surprise, mais laisse présager des moments intenses dans le dernier tome ! Après l'épisode, nous avons un chapitre à part qui nous présente un nouveau personnage qui sera central pour le dernier tome du cycle des âmes déchues. On comprend immédiatement son combat, ce cotre quoi elle doit lutter, et c'est une entrée en matière très alléchante ! Une porte ouverte sur un pan de futur… (et j'espère retrouver Boniface dans le dernier tome !!)

Un petit mot sur l'écriture : toujours splendide, la plume de Stéphane Soutoul me fait voyager ! J'ai tout de même été un peu déçue de trouver plusieurs fautes dans ce tome, plus que dans le premier. Je ne suis pas non plus très fan des couvertures décidément... En résumé, ce second tome m'a énormément plu et je conseille définitivement cette saga à tous les amateurs de bonne littérature fantastique, mais quelques petits éléments font que ce roman ne parvient pas à être un coup de coeur.
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Stéphane Soutoul nous offre ici le deuxième opus du Cycle des âmes déchues. Sous cette plume riche et romantiquement sombre, l'auteur nous fait un très beau cadeau.

Alors que nous accompagnions précédemment Gérald de Lacarme dans ses périples en Allemagne, nous retrouvons dans ce roman son frère Paul ainsi que sa soeur adoptive Léonore et son fiancé Norman en France.

Un terrible sort s'acharne une fois de plus sur les membres de cette famille chasseuse de vampires.

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