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EAN : 9782824613352
368 pages
City Editions (26/09/2018)
3.47/5   15 notes
Résumé :
Une nuit, Julie est tranquillement en train de regarder un film lorsqu'un un homme fait irruption dans sa luxueuse demeure. Pétrifiée par la peur, elle le regarde assassiner son mari, le banquier Harry McNamara. Il semble que Harry a finalement été rattrapé par ses nombreux péchés...

Une heure plus tard, le meurtrier se présente à la police pour avouer le crime, son tee-shirt encore maculé de sang. Tout paraît évident : il y a une victime, un suspect... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
J'aime beaucoup lire les thrillers, particulièrement psychologiques. Mais depuis Les apparences de Gillian Flynn qui m'avait laissée plus que sur le c.., j'avoue attendre toujours LE roman qui me le fera non pas oublier mais presque. J'en ai lu de très très bons depuis mais je suis encore à la recherche de ma nouvelle claque thrilleresque.

Le problème aussi est que lorsque je lis un thriller, j'essaie toujours de chercher le pourquoi du comment au lieu de me laisser totalement aller.
Et pour celui-ci, et je vais essayer-j'ai bien dit essayer- de faire pareil dans mes prochaines lectures, j'ai décidé de me plonger dedans sans chercher à analyser. Et cela a fonctionné en partie.

Dans ce thriller, nous faisons la connaissance de Julie et son mari Harry. Ils sont beaux, ils s'aiment, ils sont riches, tout leur réussi. La seule ombre au tableau est qu'ils ne parviennent pas à avoir d'enfants.
Un soir, un individu rentre chez eux par effraction, battant à mort Harry avec un club de golf, sous les yeux de Julie qui ne bouge pas et ne fait rien pour arrêter le massacre. Une heure plus tard, l'agresseur se rend à la police pour confesser son crime. Mais pour Alice, l'inspectrice en charge de l'enquête, quelque chose cloche.
Pourquoi cette maison et cet acharnement "au hasard"?
Pourquoi Julie est-elle restée sans bouger ? La sidération ? Une volonté de laisser faire ?
Et nous voilà plongés dans cette histoire jusqu'à la révélation finale.

La première moitié m'a énormément plu. J'ai suivi avec plaisir l'histoire racontée par l'auteure, ne sachant pas du tout où tout ça allait mener. Puis, sans le vouloir, j'ai compris grosso modo ce qu'il en était, jusqu à la fin que j'ai trouvé assez tirée par les cheveux, un peu comme si Jo Spain voulait clouer sur place ses lecteurs jusqu'à la dernière page. Mais ça n'a malheureusement pas marché avec moi.

La narration donne plusieurs points de vue différents, Julie, l'agresseur et l'inspectrice prenant tour à tour la parole. Cela fonctionne même si le traitement est assez inégal. Autant Julie et JP, l'agresseur, sont bien fouillés, autant le personnage d'Alice n'est pas assez exploitée à mon goût. Et cela s'amplifie au fil des pages, comme si Jo Spain s'était laissée déborder par son roman. Dommage...

En résumé, une lecture plaisante mais pas un thriller inoubliable.

Challenge multi-défis 2020
Challenge mauvais genres 2020
Challenge ABC 2019/2020
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Harry McNamara et son épouse Julie sont dans leur salon, un soir, en train de regarder la télévision, lorsqu'un type déboule, un club de golf à la main – et tabasse Harry – le réduit en bouillie. Ici, dès le prologue, on sait qui a agressé qui. Tout le roman va alors se construire et se jouer sur les motivations et les mobiles de chacun des protagonistes – ou leur absence.

Les chapitres alternent entre les voix de Julie, l'épouse, John paul (JP) l'agresseur, et Alice, l'inspectrice en chef chargée de l'enquête. Parce que voilà : JP s'est rendu à la police tout de suite après les faits, couvert de sang et hagard, expliquant qu'il a été pris d'un accès de folie, rossant le premier type qui lui est tombé sous le club : il ne connaissait pas sa victime. Mais Alice n'y croit pas. Harry, l'un des banquiers les plus en vue d'Irlande (« L'argent les définissait », lui et sa femme), vient tout juste d'être innocenté à l'issue d'un long procès traquant les responsables du krach financier de 2007, qui a mis fin abruptement au Tigre celtique, cette période de forte croissance économique irlandaise.

C'est un roman qui change de ce que je lis habituellement sur l'Irlande. Ici, on voit les financiers du Tigre celtique de l'intérieur, et comme on s'en doutait, ce n'est pas joli-joli. le début du roman pose bien chaque personnage dans son histoire personnelle, de 1990 à 2012. A mesure, on entre en finesse dans les personnalités et on découvre des relations de plus en plus complexes. Personne n'est vraiment ce qu'il semble être. Alcoolisme, enfance maltraitée, harcèlement sexuel… Jo Spain fait habilement monter l'histoire en puissance, jusqu'à une fin magistrale, qui m'a laissée pantoise.

La confession est un thriller psychologique qui tient ses promesses. Original, servi par une écriture dynamique et fluide, c'est un roman moderne et addictif. Un grand merci à City éditions pour cet envoi !

« C'est le choc, qui m'empêche de fonctionner normalement. Les pensées roulent dans ma tête comme des billes sur une assiette. »
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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J'ai trouvé ce roman plutôt moyen.
Une intrigue qui se tient, mais avec pas mal de longueurs. le livre aurait gagné à être un peu plus court.
Des chapitres courts, vus de chaque personnage, qui nous donnent envie de tourner les pages.. mais l'écriture manque parfois de finesse. Peut-être lié à la traduction ?
Donc pas désagréable à lire, mais pas un grand moment non plus !
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Je cherche encore le côté thriller... J'ai trouvé l'ensemble très maladroit, trop long. Autant certains auteurs excellent à développer en parallèle des personnages à priori sans rapport et font dévier les parallèles pour qu'elles se croisent avec éclat, autant là... c'est raté. Deux parcours de vie ennuyeux et clichés (monsieur malheureux vs madame princesse et ses tourments) qui se croisent d'une façon attendue avec une dernière tentative de rebondissement inutile et balourde. Je n'aime pas abandonner des livres, je ne le fais que rarement, mais j'ai failli le faire tellement je me suis ennuyée.
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Lourd ! Lourd ! Lourd ! Tel un soap opera avec ses courts chapitres ouverts sur le suivant. J'ai tenu jusqu'à la fin grâce à ce stratagème des petites doses. Hélas ce fut l'overdose pour moi au final. Plus jamais de Jo Spain à mon chevet si je veux renaître au plaisir de la lecture des thrillers.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Ma pauvre grand-mère a failli avoir une crise cardiaque quand elle a appris où j'allais. D'accord, c'étaient les années 1990, mais elle avait l'âge qu'elle avait - quatre-vingt cinq ans - et on lui avait inculqué un certain nombre de règles au fil des décennies. Premièrement, les jeunes filles célibataires ne quittaient pas Leitrim pour aller vivre seules à Dublin, à moins que ce ne soit dans le but de cacher une grossesse non désirée. Deuxièmement, elles ne faisaient pas d'études, sauf pour devenir coiffeuses ou secrétaires. Et troisièmement, si elles devaient absolument mépriser toutes les traditions rurales, elles n'allaient certainement pas à Trinity, qui regorgeait de protestants sournois et condescendants. Elle persistait à croire que l'université excluait toujours les catholiques.
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Aujourd’hui, 2012.
C’est le premier jet du sang de mon mari giclant sur l’écran de la télévision qui me hantera plus que tout dans les semaines à venir – une éclaboussure formant une diagonale parfaite, dont chaque goutte dégouline comme une larme rouge vif.
Ça, et le bruit de son crâne se fracturant sous la volée de coups de club de golf.
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J’étais tout à fait en mesure de lui tenir tête, car j’avais l’habitude de susciter l’intérêt du sexe opposé. J’étais née avec les cheveux blonds et bouclés, les yeux bleu clair et les lèvres rouges et pulpeuses. Beaucoup d’hommes trouvent cela séduisant, je suppose. Cependant, mon principal atout était mes formes généreuses, que Harry avait manifestement remarquées. J’avais toujours été petite et menue (mes sœurs aînées m’avaient affectueusement surnommée Polly Pocket) ; mais à l’adolescence je me suis beaucoup développée.
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Les bonnes petites filles sages sont censées s’associer aux bons garçons. Mais être le centre de l’attention de Harry était grisant.
En fin de compte, il y avait encore plus de choses qui m’attiraient en lui que je n’en avais moi-même conscience. J’étais une jeune femme ambitieuse, mais j’avais l’habitude d’être aimée. C’est ce que cela fait d’avoir une grande famille très soudée. J’avais beau avoir envie de tracer mon propre chemin dans le monde, je n’avais pas envie de le faire seule.
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Je ne tombe pas dans les clichés. Je ne suis pas tombée sous le charme de Harry McNamara uniquement parce que c’était un beau parleur et qu’il avait une caisse de bouteilles de champagne derrière le bar réservé aux anciens étudiants de l’université. Et, même s’il était séduisant et que j’étais pompette, il était hors de question que je couche avec lui. Je demeurais une fille venue d’un petit village de campagne – j’étais loin d’être assez libérée pour avoir des aventures d’un soir.
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