Chemins croisés

«  Ça va mal. De l’autre côté du pare- brisé étoilé , la neige tombe, floue et déconcertante. Ma tête saigne et des vertiges m’assaillent pr vagues; je suis presque certain d’avoir le bras droit cassé .La clavicule aussi.
J’ai des élancements dans l’épaule et le moindre mouvement est insoutenable.
Malgré ma veste , j’ai tellement froid que je grelote . »

- Non, me dit Ruth d'une voix sensuelle. Tu m'as embrassée, oui, mais ce n'était pas juste pour me dire au revoir. Déjà à ce moment là, je sentais que ton baiser renfermait une promesse, celle de toujours m'embrasser de la même façon.

Je suis ton mari, je peux t'écouter et te serrer dans mes bras ; t'embrasser jusqu'à sécher tes larmes, si tu m'en donnes la chance.

Elle était exceptionnelle, alors que je suis banal, un homme dont la plus grande réussite fut de l'aimer sans retenue, et cela ne changera jamais.

Je pense que les gens comprennent rarement que rien n'est jamais exactement comme on l'imagine.

Un jeune homme vit dans une minuscule maison sur la plage, et tous les jours il part pêcher en barque, non seulement pour se nourrir, mais aussi parce qu'il se sent en paix au large. Mais surtout, il compte améliorer son train de vie et celui de sa famille, alors il travaille dur pour ramener des prises de plus en plus grosses. Grâce aux profits, il parvient à acheter un plus gros bateau et à augmenter ses bénéfices. Peu à peu, il achète un troisième bateau, puis un quatrième. Plus les années passent, plus ses affaires sont florissantes, et en fin de compte il se retrouve à ola tête d'une véritable flotte. Il est devenu riche et influent, il a une grande maison et une entreprise prospère, mais le stress dû à ses fonctions de directeur finit par avoir des conséquences négatives. Il réalise alors à a retraite, ce qu'il veut par-dessus tout, c'est vivre dans une minuscule maison sur la plage et passer ses journées à pêcher en mer dans sa barque, parce qu'il a besoin de retrouver le sentiment de paix et d'entente de sa jeunesse.

- Je t'ai embrassé pour te dire au revoir.
- Non, me dit Ruth d'une voix sensuelle. Tu m'as embrassé, oui, mais ce n'était pas juste pour dire au revoir. Déjà à ce moment-là, je sentais que ton baiser renfermait une promesse, celle de toujours m'embrasser de la même façon.

Si le paradis existe, nous nous retrouverons, puisqu'il ne peut y avoir de paradis sans toi

Nos épouses nous connaissent parfois mieux que nous-mêmes

Elle a toujours été plus forte, plus intelligente, meilleure en tout, et je me dis une fois de plus qu'en ce qui nous concerne, j'ai fait le bon choix