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sur 3228 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
La fin justifie-t-elle les moyens ?
J'ai lu ce livre lorsque j'étais collégienne. Mes parents me l'avaient passé pour me mettre en garde contre les méfaits de la drogue. Pour eux, c'était sans doute plus simple de me donner un livre que de discuter. Peu importe, le but a été atteint : je ne me suis jamais droguée. L'idée ne m'avait de toute façon jamais effleurée, et l'herbe bleue n'allait certainement pas me donner envie. Car l'histoire est sordide. Une adolescente de quinze ans raconte son expérience dans son journal intime. Droguée à son insu au LSD lors d'une soirée, elle y prend très rapidement goût, et tombe vite dans l'enfer de la drogue. On suit l'évolution de style et de ton au fur et à mesure qu'elle s'enfonce dans sa vie de droguée. Ce n'est pas beau à lire, et ne donne pas envie. Pas de happy end ici... vous imaginez la fin.
Par combien d'adolescents comme moi ce livre a-t-il été lu, sur les conseils bien intentionnés de parents, enseignants ou amis ? Combien de personnes préconisent encore cette lecture ? S'ils savaient !
J'ai appris tout récemment que ce "journal intime" était un faux. Il a été écrit par Beatrice Sparks, américaine mormone, qui a écrit d'autres vrais-faux journaux sur des thèmes à sensation : la drogue, le sida, les adolescentes enceintes, etc. dans le but de mettre en garde les jeunes. Quelle imposture, quelle malhonnêteté intellectuelle ! J'enrage, je hurle ! Quelle que soit la légitimité du but visé (ici, faire de la prévention contre la drogue), on ne doit pas tromper le lecteur. Il aurait fallu prévenir qu'il s'agissait d'une oeuvre de fiction, et ne pas présenter l'herbe bleue comme étant un vrai témoignage. Pour moi, ce livre ayant perdu toute crédibilité a en même temps perdu tout son intérêt.
Non, la fin ne justifie pas les moyens.
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En farfouillant dans une foire aux livres, je suis tombée sur ce livret, lu il y a longtemps, à l'adolescence, que j'ai eu turbulente.
Je me rappelle que j'avais été impressionnée, à 13 ans, de lire ce soi-disant témoignage d'une jeune fille morte à cause de la drogue. En particulier la scène de l'acide avalé involontairement, à la fin, qui l'amène à l'hôpital psychiatrique...
En relisant ce livre, je me rends compte que j'ai mûri, bien évidemment. Je relis, consternée, ce récit cousu de fil blanc, cette image d'Épinal inversée.
Cette histoire, soi-disant recueil du journal intime d'une jeune fille américaine des années 60 qui tombe dans la drogue, semble tout droit sorti de la propagande anti-drogue, et plus précisément anti-marijuana, très en vogue à l'époque aux U.S.A., comme ces films "Assassin of Youth", "Devil's weed", qui visaient à terroriser la jeunesse américaine pour lui éviter de tomber dans l'affreux piège de la drogue.
On usait de tous les clichés pour diaboliser le cannabis, et on faisait des amalgames, inévitablement, si on touchait à l'herbe du diable, on tombait dans une spirale infernale : drogues douces, drogues dures, vols, mensonge, prostitution, violence, morts violentes.
Et il semble que ce livre, écrit par une plume anonyme, ne soit que le pendant littéraire de ce genre de films.
Hum… un peu manichéen et obsolète tout ça.
Déjà pendant ma première lecture, à 13 ans dans les années 80, j'avais du mal à comprendre son langage vieillot –Papa !- et comment on pouvait se repasser les cheveux… c'est resté un mystère pour moi pendant des années…
Les choses ont bien changé, n'en déplaise à certains, dans certains pays la consommation du cannabis est devenu légale, voire recommandé pour aider à lutter contre les effets désastreux des chimio, ou contre les terribles douleurs occasionnées par les scléroses en plaques. L'herbe n'est plus diabolique, elle est médicinale !
Alors ce récit d'un autre temps veut-il encore dire quelque chose de nos jours ? A-t-il encore une valeur ?
S'il en a une, c'est une valeur de mesure du temps passé et de l'évolution des mentalités. Mais pour l'aide à la lutte contre l'utilisation des drogues dures, il faudrait peut-être revoir le concept.

ps. j'évite de lire les autres critiques avant d'en écrire une sur un livre. je viens de lire quelques autres critiques maintenant que j'ai pondu la mienne, et je vois que ce livre est effectivement un "fake" ! :))) je le savais. :p
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Il fallait que j'en parle de ce livre, même si c'est une aberration totale dans son genre. Oui, oui, une aberration. L'auteure, pas si anonyme que ça, n'est autre que Beatrice Sparks, une mormone qui s'est spécialisée dans les faux journaux intimes d'adolescents (droguée, violée, adolescente enceinte, jeune fille atteinte du SIDA, ado qui se tourne vers le satanisme, ado anorexique, ado SDF...). Bref, le point commun entre tout ce petit monde, c'est qu'ils se sont détournés des Saintes Écritures. le message est, en gros "Voilà ce qui arrive quand on se détourne de Dieu". Propre.

Mais je ne savais pas que ce livre était un fake jusqu'au jour où je l'ai acheté et que je suis tombée sur un post qui dénonce l'imposture. Il m'a suffit de quelques recherches pour voir que c'était malheureusement bien vrai : Beatrice Sparks, mormone de 53 ans, se faisait de l'argent en publiant des faux journaux et en se faisant passer pour une assistance sociale, thérapeute.... Bref tous les métiers qui aident les gens dans le besoin. C'est donc en sachant ça que j'ai commencé ma lecture et même si je ne l'avait pas su, le contenu m'aurait mit la puce à l'oreille !

Tout d'abord, il faut savoir que ce texte est très puritain (pas de sexe avant le mariage, entre autres), mais également homophobe, les gays n'étant pas tellement acceptés à l'époque : Alice dénonce son receleur parce qu'elle apprend qu'il est gay, ou encore sexiste : Alice pense que son frère peut devenir gay s'il voit des poils sous les bras d'une femme, on a ici le combo sexisme + homophobie. D'ailleurs, l'homophobie ne s'arrête pas qu'aux gays, les lesbiennes ne sont pas en reste, elles sont toutes décrites comme des "droguées qui se sont gouinées" (c'est tiré du texte, oui, oui).

Mais revenons au sujet principal, la drogue. Bon, j'ai bien rigolé, sincèrement. Les effets décrits sont totalement irréalistes et sortent tout droit d'un nanar sur les hippies des années 80 :

-Les drogues douces : Alice s'habille avec des pantalons à patte d'éléphant, des gilets en laine sans manche et quand elle se drogue, elle a des sensations extra-sensorielles en dansant sur le tapis à poil long, elle sent qu'on fait un gâteau au chocolat à l'autre bout de la ville et entend quelqu'un respirer dans la maison voisine. Alice voit les sons et entends les couleurs, ne sait plus si elle est Elle, un livre, une table ou une musique.
-Les drogues dures : Son style vestimentaire n'est plus indiqué ici. Là on rentre dans l'enfer, Alice n'est plus maîtresse de son corps ! Elle est donc violée à plusieurs reprises et quand elle est inconsciente, elle couche avec des filles. Rien ne va plus, elle à horreur de s'être fait "gouinée" (cette expression me fait franchement rire). Non, je vous rassure, elle n'a pas pris de kétamine, juste de la cocaïne !

Et si on continue le délire de l'auteure, il y a carrément des réseaux de vente de drogue dans les écoles primaires où des gamins ont de quoi acheter leur dose quotidienne (pourquoi pas). Donc évidemment, si ça se drogue si tôt, la suite est encore plus poilante. Alice fugue, elle a 15 ans et part avec une amie junkie dans une grande ville américaine, loue un appartement et devient gérante de sa propre boutique. Elle n'a que 15 ans, est-ce qu'il y a que moi que ça choque ou... ?

Sinon chapeau, concernant l'écriture on dirait vraiment une ado qui l'a écrit, il y a pas à dire. Et du côté de la fin, attention spoiler :

Bref, du lol en barre, à ne pas lire si vous cherchez un authentique récit d'une personne qui s'est droguée.
Lien : http://onceuponatime.ek.la/l..
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Je crie ! Je hurle ! Ce livre est un fake ! un leurre ! une tromperie ! un gag !
Pourtant, il avait bien commencé... je suis arrivée à la page 117 et, ça "sentait le pas vécu !", alors, j'ai consulté vos critiques sur Babelio et ohhhhhh horreur ! J'ai appris que ce livre a été écrit par Béatrice Sparks, une auteure ? Non !!!!! Une psychologue qui se croit auteure en prenant pour des imbéciles les lecteurs en pondant de faux journaux, de fausses histoires vraies ! Autant écrire un livre sur la psychologie si déjà, mais elle n'en est peut être pas capable !!!
Je me suis laissée avoir sur ce coup là puisque j'ai une version du livre de 1973, auteur = Anonyme où à aucun moment le nom de Béatrice Sparks apparaît !
Quel dommage ! J'avais mordu dedans jusqu'à cette fameuse partie du livre où la jeune fille qui raconte son histoire, n'a plus du tout de sens normal ... Je m'explique : tout va bien pour elle, heureuse avec sa famille puis ... se laisse purement et simplement piquer sa veine par un mec qu'elle ne connait pas et goûte à l'héroïne comme ça ... comme goûter à un morceau de chocolat .... !!!! Je trouve cela un peu pousser et ça m'a mis la puce à l'oreille en me demandant si il ne manque pas des pages dans ce bouquin. Donc, je me suis dis : "allons fouiner et chercher des infos auprès des critiques Babélio" et là ... Bingo j'ai compris !
Je l'ai tout de même terminé sans aucun intérêt ni grande saveur ... puis allumé ma cheminée avec !!

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J'avais lu que des bonnes critiques au sujet de ce livre et j'ai été très déçu, je ne me suis pas laisser prendre par le désespoir de cette adolescente ce qui fait que je me suis beaucoup ennuyée.
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Journal intime d'une adolescente de 15 ans, peu sûre d'elle et un peu perdue malgré une famille présente et aimante qui tombe profondément dans la drogue.
C'est un livre que j'ai lu quand j'étais adolescente et je dois avouer qu'il m'avait laissé un souvenir terrifiant. J'avais sûrement déjà peur du milieu de la drogue, mais après la lecture, elle est montée d'un cran.
À la relecture, j'ai tout de suite senti (je ne suis plus une ado) que quelque chose sonnait faux. Au-delà du style maladroit qui peut coller avec l'idée d'un journal intime. Après vérification sur internet, il s'agit en réalité d'un roman de Beatrice Sparks, vraisemblablement psychologue, qui a utilisé en partie le journal intime d'une de ses patientes (on passe sur l'aspect très douteux de la déontologie de la dame) et a rajouté des évènements fictifs.
Cela m'a mise très en colère car c'est la deuxième fois que je découvre ce type de supercherie pour un livre que j'ai lu plus jeune (le précédent était Des cornichons au chocolat, prétendument écrit par une adolescente et qui est en réalité l'oeuvre de Philippe Labro). Cette manipulation m'est insupportable. Même si ce livre m'a effectivement effrayé sur le monde de la drogue, je trouve le procédé profondément malhonnête.
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J'ai lu ce livre quand j'étais collégienne il y a une bonne vingtaine d'années. A l'époque je pensais vraiment que c'était un journal intime et plutôt que de me dissuader d'essayer les drogues, au contraire il m'a follement donné envie de faire mon expérience.... Autant dire que le but de Béatrice Sparks, psychologue mormone américaine était loin d'atteindre son but sur ma personne... j'ai fais mon expérience depuis et j'ai toujours gardé ce livre dans un coin de ma tête, comme un livre qu'il faudrait que je relise un jour, une sorte de classique de la littérature adolescente. Récemment je suis retombée sur l'ouvrage dans une boite à livres et toute contente j'ai commencé à le lire. J'ignorais encore que c'était un faux journal, je ne me souvenais plus exactement du contenu en dehors du fait que c'était le journal d'une jeune fille qui plonge dans la drogue et très vite je me suis disque c'était vraiment surfait. Soit les drogues de l'époque étaient vraiment très puissantes soit c'était un fake... Tout y passe : prise de drogue à son insu, une prise est tu est fichue, dépucelage sous influence de la drogue, fugue, viol, clochardisation, prostitution... Quelle escalade en quelques mois à peine ! Surtout pour une jeune fille de bonne famille qui pouvait continuer tranquillement à se droguer dans sa chambre sans que ses parents s'en aperçoivent... Ils raconteront d'ailleurs avec fierté ses exploits lors d'un nouvel an entre amis, on croit rêver.... En deux minutes de recherche sur le livre, j'ai compris que c'était juste un livre de propagande, comme je me l'étais bien imaginé. J'en suis à la moitié du livre et j'oscille entre sourire et dépit tellement c'est gros... le livre à perdu tout de son intérêt (pas que j'avais envie de me délecter des malheurs d'une adolescente mais que je pensais lire une histoire vraie), c'est tellement agaçant de savoir que l'auteur a voulu faire croire à un vrai témoignage, comment peut-on tromper les gens de cette manière? Ce livre va vite retourner dans sa boite à livre, je ne suis même pas sure de le ire jusqu'au bout.
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L'herbe bleue, ou le journal d'une jeune fille de 15 ans, tombée dans la drogue dans les années 70.
Ce roman écrit sous forme de journal tente de nous plonger dans plusieurs univers : l'adolescence et la drogue.

Est-ce que c'est parce qu'il a été écrit dans les années 70 ou parce qu'on sent bien le côté "faux journal" ?

En tous cas, je n'ai réussi à me plonger dans aucun des 2 univers.
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"L'herbe bleue", ou "Go Ask Alice" en anglais – en référence aux paroles de la chanson "White Rabbit", de Jefferson Airplane, et par le fait même à "Alice au Pays des Merveilles" – est le témoignage d'une jeune fille tombée par inadvertance dans le terrier du lapin blanc. le journal intime d'une adolescente ordinaire qui sombre dans l'enfer de la drogue au début des années 70... Ou, du moins, c'est ce que je croyais au moment où j'ai acheté le livre, tout comme les milliers de lecteurs qui ont contribué à en faire un classique moderne de la littérature américaine.

Juste avant d'entreprendre ma lecture, j'ai tristement découvert que c'était une arnaque. Une simple fiction qui aurait été écrite par une certaine Béatrice Sparks dans le but de faire peur aux lecteurs et ainsi préserver la jeunesse américaine des affres de l'idéologie hippie! C'est très décevant et, avant même de l'avoir commencé, le livre avait perdu pas mal de son intérêt. J'ai décidé de le lire quand même, par curiosité.

Le roman a le mérite de briser beaucoup de tabous, pour l'époque. Je comprends que ça ait été un phénomène en 1971. Ce que je ne comprends pas, en revanche, c'est que ça ait pris plus de 25 ans avant qu'on se rende compte que c'est un fake! Aujourd'hui encore, certains lecteurs ne semblent pas réaliser que c'est un témoignage fabriqué. Pourtant, l'agenda n'est pas très subtile, et certains éléments manquent vraiment de crédibilité. J'ai eu quelques bons moments de lecture, mais certains passages m'ont carrément fait rouler des yeux!

Ç'aurait été une lecture intéressante si ç'avait été un vrai récit, une incursion dans la contre-culture d'une autre époque. Mais en tant que roman fictionnel, ce n'est pas très réussi. L'histoire est plutôt banale, et l'écriture n'est pas assez convaincante pour qu'on y croit. En plus, la traduction a mal vieilli. Mais, surtout, le flou volontaire entourant la publication de ce "témoignage" est malhonnête et très décevant.
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À première vue, ce livre a tout pour me plaire.
Un témoignage / journal intime, histoire réelle, adolescente perdue, sujet traité : la drogue. Typiquement le genre de récit dramatique dans lequel je me plonge avec plaisir tant le sujet me "fascine" sinon m'intéresse fortement. Curiosité peut-être déplacée.

Malheureusement, en réalité, ce livre est tout ce que je déteste.

Écrit par une psychologue mormone (j'insiste sur ce point plus qu'important) ce livre n'est pas, dans les fait, le journal intime du personne ayant réellement existé, l'histoire propre d'une jeune fille qui aurait tout vécu.
Un fond de vérité, réalité arrachée à ses patient(e)s ? Peut-être, mais pas assez.
Personnage insupportable, écriture propagandiste, remarques déplacées (homophobie clairement marquée, on adore), le tout sur fond de mensonge qui vise à prendre le lecteur pour un con de bout en bout (du temps de mon édition, on ignorait que ce récit était fictif, il est donc présenté comme réel, pièce à conviction dans la déchéance adolescente).

Navrée, ce n'est pas pour moi, ce n'est pas ce que je voulait lire, ce n'est pas ce pour quoi j'ai signé, payé, en argent et en monnaie de temps.
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