Les deux récits présents dans ce tome 8 sont assurés par Roy Thomas au scnéario, le premier sous les traits de
John Buscema, deux noms connus dans l'écurie Marvel, et le second dont les graphismes ne sont maheureusement pas crédités.
Il se dégage de ces deux récits une ambiance très lovecraftienne dans le sens où ils font la part belle aux descriptions qui font jaillir un sentiment de dégoût ou d'horreur assez prononcés. de ce côté là c'est assez bien réussi et je me suis plu à lire ses descriptions plus que les dialogues, qui sont eux du coup beaucoup moins présents. Mais les dessins racontent l'histoire là où les dialogues sont en arrière et illustrent parfaitement les dites descriptions. Après il faut avouer que les choix graphiques de Buscema pour représenter la bête du premier récit, ne sont pas du goût de tout le monde. Côté histoire, on retrouve enfin le barbare dans une situation à sa mesure avec des adversaires à la hauteur de sa réputation et de son invincibilité qui est ici mise à rude épreuve. On est loin de l'image du barbare qui s'en sort sans une égratignure et ça fait plaisir à voir.
Le second récit met en scène Amalric, le cimérien n'est ici que mentionné et peu présent à partir de la seconde partie du récit. Là aussi les descriptions sont longues et provoquent des sentiments d'horreur et de dégoût prononcés. le scénario est bien ficelé mais manque légèrement de rigueur ou de cohérence. En effet, ce récit est tiré d'une histoire inachevé de
Robert E Howard et l'on sent la difficulté pour Roy Thomas de relier tous les bouts de celle ci. On sent également qu'elle aurait p^être développée bien au delà de ce qui nous est présenté ici, format oblige! Elle n'en est pas moins intéressante puisqu'elle a le mérite de présenter le barbare d'un point de vue extérieur.