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Critique de Verdorie


Ce livre avait, en principe, tout pour me plaire...sur le thème d'un Frankenstein des temps modernes au nom de docteur Kis, qui mélangeant des ADN d'animaux connus pour leur vigueur (dont le loup, l'ours, le gobi...) inocule, par grosses seringues interposées, cette admixtion biologique aux couples en mal d'enfant.

Alex et Leslie, couple rupin new-yorkais, qui a déjà tout essayé et expérimenté (l'auteur nous épargne heureusement une fastidieuse énumération), se déplace donc en désespoir de cause jusqu'en Slovénie pour se faire piquer par l'obscur et arrogant Kis. Aussitôt rentrés à l'hôtel, ils font la bête à deux dos et... bingo ! Leslie est enceinte.
La grossesse se passe plutôt bien, si on excepte une pilosité excessive et l'extrême irascibilité de Leslie...

Fin de la première partie du bouquin, qui jusqu'à là (p. 102) se lit avidement et aisément, grâce aussi à une juste dose d'humour pince-sans-rire.

Les jumeaux (Adam et Alice) ont déjà dix ans quand débute l'excessivement longue deuxième section (sans humour désormais) de ce livre qui veut se placer dans le genre "fantastique".
Les enfants qui sentent que quelque chose ne tourne pas rond chez leurs parents toujours affamés...fuguent.
Sur le chemin de leur cavale, Adam et Alice rencontreront d'autres jeunes (bizarres) et des adultes, dont le seul (!) pour lequel j'avais ressenti une réelle sympathie, va être "abandonné" en cours de parcours et pendant une poursuite parents-petits qui s'éternise, s'éternise et...

Au final, cette histoire de bestialité et sauvagerie ne m'a procuré aucune émotion, aucune électrisation de l'échine, ni même le moindre frissonnement. La conception de l'idée de ce récit était bonne et aurait pu être une histoire palpitante avec 240 pages en moins (sur les 480) et une fin moins abrupte qui, au bout du compte, m'a laissé sur ma faim...


La lecture est une route inconnue sur laquelle on s'engage sans connaître son terme... Je remercie la Librairie Générale Française et leur département Préludes, ainsi que Babelio pour ce partenariat dans le cadre de Masse critique.
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