Avec
Les héroïnes du plaisir,
Judith Spinoza et
Raphaël Turcat reviennent sur la vie des premières influenceuses de l'époque moderne. J'ai un gros faible pour les muses et les grandes horizontales du XIXè siècle.
Ces femmes libres et complètement en marge de leur époque ont souvent brûlé la chandelle par les deux bouts et sont assez fascinantes.
Découpé en cinq parties, cet ouvrage nous présente Les superstars (
Cora Pearl, Léonide Leblanc,
Liane de Pougy et Mata Hari), Les éminences grises (Virginia de Castiglione, Jeanne de Tourbey,
Caroline Otero, Marguerite Steinheil), Les muses (Apollonie Sabatier, Marie Duplessis, la reine Pomaré et Valtesse de la Bigne), Les subversives (la Païva, Blanche d'Antigny, Marthe de Florian, Emilienne d'Alençon) et Les féministes (
Lola Montes, Céleste Mogador, Alice Regnault et Clémence de Pibrac).
Les auteurs se sont bien documentés et ont le mérite de mettre en lumière des personnalités moins connues du grand public à côté de celles qui sont passées à la postérité comme Mata Hari, la Belle Otero,
Liane de Pougy ou Emilienne d'Alençon.
Chaque chapitre est consacré à l'une des hétaïres et s'ouvre sur une photographie, une peinture ou une gravure de l'héroïne.
Judith Spinoza reviennent sur leur enfance, leur fait d'arme, leurs amants célèbres.
J'ai donc appris une foule de choses et c'est ce que je recherchais dans cette lecture même si les chapitres sont brefs. Je pense qu'ils auraient mérité un peu plus d'approfondissement car chaque biographie est assez succincte mais suffisamment développée pour dessiner les personnalités, leurs ascensions et chutes.
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