J'avouerai que je n'ai pris ce livre que pour lire l'association de quelques insectes avec leur plante.
C'est un ouvrage très complet, très riche en information et en photos, bien réalisé mais qui est trop dense à mon goût. Ma passion des insectes n'est pas la même pour les nombreuses fleurs qu'abordent ce livre et je suis vite passé à autre chose une fois avoir trouvé les informations que je cherchais.
De toute façon, ce genre d'ouvrage est destiné à être picoré et non lu d'une traite.
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Il existe une spécialiste du coquelicot que l'on a peu l'occasion d'observer: l'osmie du coquelicot (Osmia papaveris) est aussi rare que fascinante. Très localisée, cette abeille solitaire vit dans des milieux sablonneux tels que sablière et talus. Après l'accouplement, la femelle creuse une cavité pour un nid à une seule cellule, puis elle s'envole et va découper des morceaux dans les pétales rouges des coquelicots, dont elle tapisse ensuite son nid. Si les coquelicots ne sont pas assez nombreux, l'osmie n'hésite pas à tailler dans les fleurs de bleuet ou de mauve.
L'aurore (Anthocaris cardamines) est l'un des premiers papillons à voler au printemps. on remarque surtout les mâles, qui portent une grande tâche orangée à l'extrémité de leurs ailes antérieures. Les femelles sont plus discrètes, avec, à cet endroit, une simple tâche grisâtre. Ce papillon de jour de la famille des piérides butine le nectar des cardamines des prés. Il utilise aussi la plante pour y déposer des œufs.