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EAN : 9782367933733
571 pages
L’Atalante (20/11/2015)
4.22/5   20 notes
Résumé :
It was supposed to be a simple test flight, one that pilot Ariane Austin was on only as a last-ditch backup; intelligent, superhumanly fast automation would handle the test activation and flight of humanity's first faster-than-light vessel. But when the Sandrisson Drive activated, every automated system crashed, the nuclear reactor itself shut down, and only the reflexes and training of a racing pilot saved the test vessel Holy Grail from crashing into the impossib... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Super sympa.

Toute race qui active un propulseur supraluminique se retrouve dans grand central Aréna . Gigantesque structure où se côtoient, s'affrontent, nouent des alliances et se déclarent des défis, organisés par l'arène elle-même, tous les E.T de la création. Et notre sympathique équipe, pilote chercheurs et médecin arrive bonne dernière et va découvrir cette foire d'empoigne.

Du BDO (Big Dump Object) ou en français du GTS (Grand Truc Stupide) dont la référence la plus connue reste RdV avec Rama. Des extraterrestres à foison à la Mass Effect, le vieil homme et la guerre, Elévation, les références sont nombreuses et variées.
Et l'humanité, qui a toujours un petit truc de plus par rapport à ces ET. (ici ce sera le goût du risque ? ).

Puisque l'auteur s'en réclame, ok, du pulp, de l'aventure spatiale, mais moderne. Un peu de hard science (attention, ce n'est ni du Baxter ni du Bear, cela reste accessible). Un Sense Of Wonder intact, de l'émerveillement, de l'information, de l'action. Tout est réuni pour une lecture attractive et addictive.
Tous les grands classiques de la SF, les grands thèmes, sont réunis. Troisième loi de Clarke (Toute technologie suffisamment avancée et indiscernable de la magie). Complexe de Frankenstein (insuffisamment exploité le côté IA d'ailleurs, puisqu'elles ne fonctionnent pas dans l'arène). Paradoxe de Fermi (S'il y avait des civilisations extra-terrestres, leurs représentants devraient déjà être chez nous. Où sont-ils donc ? ) Et ça fait toujours plaisir à l'adepte de se dire, ah, ça je connais…
Pour l'anecdote, on notera que l'auteur doit être un adepte expert du décryptage du langage corporel, car ces deux mots sont employés à peu près à chaque court chapitre.

Bref, j'ai passé un excellent moment en compagnie de l'arène et ses habitants et le second tome vient de sortir, il ne faudra pas longtemps pour que je l'attaque, ce qui reste le meilleur des compliments à faire à un auteur pour son roman.
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Il était une fois l'Âge d'Or de la SF, quand les aventures de John Carter, Buck Rogers, Flash Gordon et Captain Future amenaient par millions les lecteurs aux oeuvres d'Heinlein, Clarke, Van Vogt, Asimov... Mais tout a une fin, et alors que grâce aux mass medias le phénomène Star Wars démocratisait et popularisait définitivement le genre, en marquant de son empreinte l'imaginaire collectif du monde entier, la SF littéraire se coupait de son public en s'intellectualisant... Et plus elle s'intellectualisait, et plus les ventes s'effondraient et puis le public se réduisait... Alors que des auteurs résistaient vaillamment au Côté Obscur de l'intellectualisme, d'autres ont essayé encore plus encore vaillamment de repartir à la reconquête du peuple sfiste : ainsi naquirent le New Space Opera, qui marient la Hard Science et le cyberpunk au Space Opera, et le Sword & Laser qui comme son aïeul le Sword & Planet mise tout sur le côté aventure...
"Grand Central Arena" est à la jonction de ces deux dernières tendances de la Science-Fiction, basculant encore en cours de route du NSO au Sword & Laser, voire à la Science-Fantasy. Et dès le mot d'introduction de l'auteur nous avons un vibrant hommage à E.E. Smith (le papa de la saga "Fulgur" à laquelle l'auteur emprunte beaucoup car il s'agit tout simplement du Space Opera le plus ambitieux de tous les temps) et au « sense au wonder » si cher à mon coeur... Tout cela est alléchant, mais qu'en est-il vraiment ?


Le Professeur Sandrisson déçu par ses premières expériences supraluminiques, recrute un équipage pour un premier vol habité au-delà de la vitesse de la lumière... pour aboutir dans l'Arène, superstructure au-delà de l'imagination dont la surface est recouverte de sphères de 20000 kilomètres de diamètre au nombre égal à celui des étoiles dans l'univers !
Voilà nos pionniers menés par la commandante improvisée Ariane Austin, qui vont devoir apprendre au pas de course les us et coutumes des milliers d'espèces soumises aux règles de l'Arène. Et en tant que premiers émergents, ils attirent l'attention de ses principales factions :


Alors je ne vais pas tortiller du cul pour chier droit, c'est bien, mais pas vachement bien... L'auteur est un passionné de Science-Fiction et balaie ses références de Mary Shelley à Dan Simmons, mais au finale on retrouve les sensations de "Stargate" et de "Farscape", et comme ces séries télévisées ou comme nombre de classiques du genre on suit avec joie les codes de la Portal Fantasy, tout en ajoutant un côté survival assez inspiré par les émissions de téléréalité (les équipes, les défis, les explications et les convocations de la Voix et tutti quanti) !
Mais j'aurais largement mieux aimé que l'auteur lâche du lest sur la Hard-Science, parce que les passages sur les Quarks, la constante de Planck, le seuil de Turing, le paradoxe de Fermi et autres trucs plus ou moins destinés aux ingénieurs en sciences alourdissent un récit qui se veut d'abord et surtout pulpien. de la même manière pourquoi nous bombarder durant toute la mise en place du récit de nanomachins, de cybertrucs et d'IAbidules pour que tous les e-schmiblicks tombent en rade dès l'arrivée dans l'Arène ? C'est assez incohérent de la part d'un auteur qui se pose en rupture de l'intellectualisme...
Mais le gros deus ex machina qui conclut le climax de ce tome 1 a gâché mon plaisir, même si le principe de Clarke qui nous emmène des terres de la Science-Fiction à celles de la Fantasy n'est pas gênant en soi. L'auteur s'est montré assez complaisant avec le fait religieux pour ne pas se mettre en porte-à-faux avec les tenants du « in god we trust » : que tout le roman tienne sur la foi en un miracle a douché mon enthousiasme (pas convaincu par toute les déductions analytiques et les explications scientifiques pour démystifier le truc à posteriori)...
Mais j'ai des réserves sur les personnages : je passe sur le triangle amoureux qui ne sert à rien vu qu'on ne dépasse pas le stade du flirt et du béguin, mais pourquoi avoir pris comme personnage principale une texane geek fan de courses de nascars, alors qu'elle se fait complètement voler la vedette par ceux dont les histoires sont tellement intéressantes qu'elles pourraient constituer de super romans en soi ?

J'imagine qu'il a sans doute allégorie et private joke sur l'héroïne Ariane qui guide ses compagnons dans le labyrinthe cosmique qu'est l'Arène, les personnages cités ci-dessus ayant si on y réfléchit bien une bonne tête de Thésée, avant de prendre les armes pour les défendre en personne... Strong Independant Woman ou Wonder Woman ? ^^
Le surchapitrage aurait pu hacher le rythme, mais vu que presque tout est raconté du point de vue d'Ariane, avec quelques alternances avec ceux de ses prétendants, ce n'est finalement pas très enquiquinant. Par contre à l'image de "The Expanse" de James S.A. Corey, on sent que les twists et les cliffhangers ont été placés en fonction d'une future adaptation à l'écran, que j'attendrai avec impatience certes, mais c'est un peu chiant quand même…


3,5 étoiles arrondies à 3 étoiles. J'ai passé un bon moment et les scènes d'action sont réussies, mais elles sont quand même assez délayées et cela aurait été autrement plus rythmé avec 200 pages de moins. Maintenant que le cadre à été posé et que les enjeux et les factions ont été présentés, il ne reste à l'auteur qu'à passer la vitesse supérieure ! (et drôle de personnage que cet auteur, diplômé en mathématiques, sciences, psychologie (d'où son horripilante marotte de décrypter le langage corporel de tous les interlocuteurs de ses personnages), sciences de l'information, et qui a été libraire, caissier, responsable de production et qualité, éditeur de jeux de rôles, coordinateur en recherche et développement… attention à l'adage américain qui dit « bon à tout, bon à rien »…)


Challenge Pavés 2015-2016
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Quand le meilleur de la SF des années 2010 tente (avec succès) de ressusciter le côté vertigineux du Space Opera des années 50

Univers et influences

L'ambition de l'auteur était, outre de rendre hommage à E.E. Doc Smith (un des géants de l'époque héroïque / classique de la SF), de retrouver l'esprit du Space Opera de l'époque, qui s'est en grande partie perdu aujourd'hui. En gros, on pourrait résumer (très grossièrement) cela par quelques éléments-clefs : des vaisseaux / mégastructures plus vastes que tout ce qu'on pourrait imaginer, une intrigue qui met en jeu le sort du monde / de l'univers ou quasiment, des êtres surpuissants (parfois même quasiment divins), des méchants très méchants et des gentils très gentils, et bien entendu, de la castagne, des batailles, des guerres et des combats (mais menés par des civils ou des paramilitaires, on n'est pas chez Lady Harrington non plus). Et avant tout, deux concepts : Aventure et Sense of Wonder.

Le verdict ? Mission accomplie. On retrouve tout ça MAIS entremêlé avec certains des éléments les plus hard-SF que j'ai pu voir. La nanotech et les IA sont pleinement de la partie, ainsi que des tas de générateurs de très haute technologie (réacteurs à singularité ou à antimatière), des matériaux à base de « polymères » de quarks, de la femtotech, de l'attotech et même… de la plancktech ! Autant dire que sur une base Space Opera qui, parfois (souvent même), ne s'embarrassait pas d'explications, ou, pire, de réalisme scientifique, là par contre on a affaire à un roman de SF qui est pleinement en accord avec son temps.
La conséquence est que si vous lisez de la SF mais que vous êtes avant tout amateur de littérature blanche, et que vous jugez un livre SF en fonction de ses critères (= que vous vous attachez à la psychologie, au style, à l'intrigue, au rythme, etc) en omettant délibérément ce qui fait la spécificité du genre, il y a de très fortes chances pour que vous détestiez ce livre dès les premiers chapitres. Paradoxalement, d'ailleurs, si c'est l'inverse, à savoir que vous êtes un fondu de SF, vous pourriez peut-être être déçu non pas par le début, mais par le milieu et la fin : en effet, on glisse de plus en plus, au fur et à mesure que le récit avance, vers de la science-fantasy (des termes comme sorcier et prêtre sont explicitement mentionnés), car certaines facultés utilisées relèvent d'une source que l'auteur maintient à dessein obscure, soit émanant d'un pouvoir divin, soit plus simplement une certaine forme de contrôle d'une technologie si avancée qu'elle en paraît magique ou divine.

Ce qui pourrait vous gêner également est le côté très super-héroïque des protagonistes : améliorés par la nanotech, la génétique, des implants, ou tout ça et plus encore à la fois, s'étant forgé des compétences de combat impressionnantes en réalité virtuelle et dotés d'un équipement offensif et défensif de pointe, ils font souvent surhomme (ou en l'occurrence femme). C'est flagrant pour DuQuesne (au passage, un bel hommage au personnage du même nom de la Curée des Astres de Smith), mais c'est aussi vrai à des degrés divers des autres humains. Personnellement, ça ne m'a pas gêné, car cela s'inscrit totalement à la fois dans l'esprit Space Opera et dans les tendances actuelles (ou du moins récentes) de la SF de haute volée (cf les pseudos-dieux grecs de Illium / Olympos de Dan Simmons bardés de nanotech ou les capacités très élevées de la culture Avancée / Haute chez Hamilton dans les cycles du Vide / des Fallers).

Puisqu'on parle de références, outre évidemment Smith (auquel le livre est dédié), les auteurs déjà évoqués et Alastair Reynolds / Arthur Clarke (pour le côté très high-tech et surtout le côté « une race plus ancienne et avancée que toutes les autres interfère sur leur développement »), tout ce qui se rapporte aux extraterrestres dans le roman fait penser très fortement à David Brin période Marée Stellaire. Outre le très grand nombre de races, les Factions, le rapport à de mythiques Précurseurs quasi-divinisés, ce sont aussi les relations très codifiées entre les différentes espèces ou factions qui font penser à cet auteur.

Style

J'ai trouvé la psychologie des personnages très développée, avec une vraie immersion du lecteur dans leurs doutes, leurs angoisses, leurs joies, leurs peurs et leurs peines. Les personnages extraterrestres ont également tous une personnalité, souvent plus complexe que ce à quoi on aurait pu s'attendre pour du Space-Op « à l'ancienne ». Orphelin, ou Sethrik, par exemple, sont plus complexes et ambigus qu'on ne peut l'imaginer de prime abord.
Le style est particulièrement fluide, on avance sans s'en rendre compte. le rythme des révélations et de l'action est extrêmement bien maîtrisé, et les combats sont excessivement bien décrits, tout comme l'est l'émerveillement que peuvent ressentir nos héros face à tant d'êtres, de situations ou structures défiant l'imagination et ce qu'ils croyaient être la nature de l'univers. A mon sens, le rythme et l'immersion (sans parler de la qualité des combats) sont le gros point fort du livre.

Présentation

La couverture, en plus d'être superbe, est vraiment complètement en rapport avec l'histoire, elle n'est pas juste là pour attirer l'oeil. L'illustrateur a visiblement lu le livre jusqu'au dernier mot (ce qui ne me semble pas toujours être le cas, toutes collections confondues) et a fidèlement reproduit chaque petit détail, chaque objet ou personnage significatif dans ce qu'il avait lu. de ce point de vue, c'est une spectaculaire réussite, à mon avis une des trois meilleures couvertures de l'année en SF / Fantasy. Mon seul regret est l'aspect très « Stargate » de la Porte représentée. Mais bon…

En conclusion

Au final, on ne s'ennuie pas une seconde, on retrouve l'esprit du Space Opera de la grande époque mais dans une version 2.0 jouissive (et préservant un minimum de cohérence sur le plan scientifique), c'est très bien rythmé, ça met en jeu des personnages attachants (humains ou pas), on a hâte de connaître la suite (qui, d'après ce que j'en ai lu, est encore meilleure -si,si-), mais (parce qu'il y a un mais), il faut VRAIMENT être un pur adepte de SF pour aimer ce genre de roman.

L'année 2015 a été riche en sorties SF d'envergure, et clairement, ce roman est pour moi une des deux plus grandes réussites de l'année, avec le dernier Hamilton. Comme quoi, on peut ne PAS arriver précédé d'une réputation flatteuse et de tous les prix de SF les plus prestigieux mais, à défaut, proposer un vrai livre de SF de qualité. Grand Central Arena est pour moi typiquement le genre de roman de SF qui devrait recevoir des prix… de SF attribués à des ouvrages jugés selon des critères… SF, et qui pourtant ne les reçoit pas.

Un résumé succinct

Il s'agit d'un vrai livre de SF, ce qui veut dire que si vous êtes de ceux qui en lisent un peu mais qui sont avant tout adeptes de littérature blanche et qui jugent un livre en fonction des critères propres à cette dernière, vous n'allez (très) probablement pas aimer. Par contre, c'est typiquement le livre que vont adorer les vrais amateurs de SF, ceux qui se fichent qu'il y ait un vocabulaire technique à coucher dehors, ceux qui au contraire le recherchent et l'apprécient. Si les mots / thèmes nanotech, IA, plancktech, la neutralisation sélective des lois de la physique via la technologie et les mégastructures vous mettent l'eau à la bouche, je pense que vous pouvez l'acheter sans crainte, ce livre est pour vous.
Même chose si vous êtes nostalgique de la SF à l'ancienne, celle de E.E Doc Smith notamment dont l'auteur se revendique totalement, avec une emphase mise sur l'Aventure avec un grand A et sur le Sense of Wonder. Et vous pouvez aussi y aller sans crainte si vous aimez vous émerveiller devant l'audace du scénario et du contexte, si vous aimez les personnages bien campés et attachants, un rythme de l'action et des révélations remarquablement maîtrisé, et les romans à la fois faciles à lire, haletants et agréables, qui vous laisseront de puissants souvenirs. Et tout ça sans être ringard ou simpliste (malgré la volonté de coller au space opera des années 20-60), en utilisant pleinement la technologie et les thèmes de pointe de la SF des années 2010. Bref une réussite totale. Seul bémol : tout ça fait souvent un peu super-héros (donc il faut accrocher un minimum à ce type de personnage), et il faut accepter le postulat de Clarke sur la technologie avancée impossible à distinguer de la magie.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Le livre m'a été conseillé par mon libraire et la lecture m'a laissé une impression partagée . La partie scientifique ou je dirais plutôt géométrique version espace de plus de 3 dimensions est assez incompréhensible mais le vertige que ça nous laisse fait partie du jeu.
Le petit groupe de héros sur-compétent chacun dans son domaine nous ramène au bon vieux temps des héros des années 30, et c'est plutôt avec plaisir qu'on suit leur quête, leurs combats, et leur progression vers... le dénouement, et la il faut s'accrocher pour suivre. J'avoue être un peu resté sur ma faim... mais il y a une suite :)
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Ariane Austin est une championne de course de vaisseau. Elle est recrutée par une équipe de scientifiques qui ont besoin d'un pilote humain "au cas ou" lors d'une expérience d'un nouveau moyen de transport dont tout les tests automatiques avec AI ont échoué avant.

Ce qu'ils découvrent de l'autre coté va au delà de tout ce que leur imagination aurait pu inventer.
Imaginez la croisée des mondes, des milliers de races extraterrestres réunies. Tout s'achète, tout se vend, et surtout, il faut gagner le respect et l'influence en relevant des défis.
L'arène est une monstruosité avec sa propre religion et ses factions qui se battent pour avoir toujours plus de richesses et de pouvoir. Pour pouvoir repartir dans leur monde, l'équipe va devoir en relever des défis, et les gagner ...


Je ne suis vraiment pas déçue d'avoir sorti ce livre totalement par hasard dans les bas fond de ma bibliothèque. Un space-opera fun et plein d'aventures extraordinaires.

C'est un livre rempli d'explications dans tout les sens. On a vraiment un sentiment de progression dans ce qu'on apprend au sujet de l'arène et de son fonctionnement au fil de la lecture et j'ai trouvé ça bien équilibré. du coup évidemment je ne peux pas vous en parler, ça serait bien trop complexe car tout se tient au final et on n'en finirait pas.

On a un ensemble intéressant regorgeant d'éléments scientifiques, de développement de personnages, de worldbuilding fantastique et énorme, de politique, d'aventure, d'action et surtout d'un gros sense of wonder. Pas le temps de s'ennuyer, chaque instant étant important.
Finalement chaque personnage de l'équipe scientifique arrive à se démarquer dans un rôle qui lui est propre, essentiel à la survie de tous, malgré le fait qu'ils ne soient pas vraiment câblés pour ça au départ vu qu'ils sont tous plus ou moins des geeks.

L'ensemble est très complet, j'ai vraiment eu l'impression d'en avoir pour mon argent tellement les étapes sont nombreuses avant le final. le rythme est assez rapide et en même temps assez lent dans l'ensemble car ils mettent vraiment du temps avant d'arriver à un point ou ils peuvent enfin trouver une solution pour s'en sortir.

Il y avait un peu une ambiance à la Men in Black avec plein de races qui semblent un peu farfelues et un ton un peu léger. J'ai lu quelque part que ce livre était un pulp moderne et dans un sens il l'est exactement, mais sans les défauts qu'on peu trouver maintenant aux texte les plus anciens.

Dernier point, il y a deux suites à ce livre, dont une a été traduite. Ce tome ci peut très bien se lire indépendamment même si il manque encore toutes les explications sur l'origine de l'arène (mais qui ne sont pas indispensable pour comprendre l'ensemble, vu que ça reste un mystère pour tout le monde).

J'ai passé un excellent moment et lirais la suite avec plaisir.


16.5/20
Lien : https://delivreenlivres.blog..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
La victoire ou la mort, c’est la seule manière.
Elle ralentit légèrement.
Mais, comme je préférerais la victoire, soyons un tantinet prudente.
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Il la regarda se débattre avec les connecteurs en se retenant d’intervenir : si elle voulait de l’aide, elle lui en demanderait.
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"Ca ne fait pas davantage de cet être un dieu ou un magicien que nous ne serions nous-mêmes des dieux à l'époque romaine, par exemple. C'est de rester caché qui le rend mystérieux. La loi de Clarke s'applique, bien entendu... je ne peux pas faire la différence entre de tels pouvoirs et la magie, en tout cas de manière logique et indiscutable, mais le rasoir d'Occam m'est d'un grand secours : il est moins compliqué pour moi de supposer qu'une espèce a beaucoup plus évolué sur la voir technologique que de présumer un être, ou un ensemble d'êtres, dotés de pouvoirs "magiques" inconnus sans lien les uns avec les autres."
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«Quand ton ennemi te surpasse, tu dois le vaincre au-delà du combat.»
Ah, formidable. Mon cerveau me sort d'énigmatique citations tirées d'un sensei de jeu… Je crois que c'était le maître d'Astrella, c'est pour ça, j'ai vu l'arme…
«Au-delà du combat», oh, merci bien, très utile. Ça signifie qu'il faut le battre autrement qu'avec la force et l'habileté physiques, qu'il faut changer les règles. Mais cet endroit change toutes les règles , de toute manière.(…)
Comment puis-je changer les règles quand elles cessent de s'appliquer ?
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DuQuesne hocha la tête. "Ca devrait aller, dans ce cas.
- Et vous ? s'enquit Ariane. Je serais volontaire mais, étant surtout fan de fantasy quand je ne travaille pas, j'ai davantage l'expérience d'armes vraiment anciennes... épées, lances, arcs et compagnie. Mais j'admets qu'il vaudrait mieux que je reste à bord pour le moment."
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