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Oui, je m'enfile l'intégrale des Enola Holmes ! Pas ma faute, mais celle du "Mois anglais" chez Titine et Lou. Je vis à l'heure anglaise durant tour le mois de juin, affalée sur une chaise longue, au soleil et buvant de la bièr.., heu, du thé, à profusion.

C'est avec plaisir que je retrouve la petite soeur de Sherlock Holmes, qui a réussi à échapper in extremis à la surveillance de son détective de frère.

Notre héroïne vit dans une petite chambre et elle se fait la plus discrète possible, son cabinet de "spécialiste en recherches et toutes disparitions" étant momentanément fermé. Trop dangereux !

Il lui faut s'inventer une nouvelle identité mais elle a un soucis : Enola est une grande dégingandée, sans atouts "majeurs" bien placés, tout en menton, bref, comme le célèbre Jean-Claude Duss, elle ne peut pas tout miser sur son physique..

Oui, si la demoiselle a hérité d'un patrimoine génétique généreux au niveau de l'intellect, si elle a la ruse du renard et la fougue d'une jeune pouliche non débourrée, elle a une fâcheuse tendance à se déprécier physiquement.

Mais puisqu'il lui faut une nouvelle identité, pourquoi ne pas devenir une Lady raffinée et pleine de charme ? Poupoupidou…

Viola Everseau entre en donc en scène et c'est réussi. La top classe.

Mais pourquoi se déguiser, au fait ? Parce que notre petite amie a une nouvelle enquête et pas des moindres.

Il s'agit en fait de savoir ce qu'il est advenu du docteur Watson qui a disparu. Pour commencer, il faut aller chez son épouse, donc, se déguiser. Vous suivez ?

Nouvelle identité, nouvelle enquête et une nouvelle fois déjouer les manoeuvres de Sherlock qui la cherche, jouer au chat et à la souris, tout en recherchant Watson et sa mère ! Quinze ans et déjà un boulot de malade.

Un véritable chassé-croisé de messages codés, de filatures, de cache-cache entre notre Enola, son grand frère Mycroft, son autre frère Sherlock et la mère d'Enola. Sont fous, ces Holmes !

Quand à Watson, il y est, chez les fous !

Nancy Springer, l'auteur, nous offre une nouvelle plongée dans le Londres victorien bien restitué; nous parle des vêtements (on en apprend un peu plus à chaque tome); les frères Holmes sont assez fidèles aux personnages canoniques, tout en ayant été adaptés.

Enola évolue au fil des tomes, grandit, s'émancipe; l'enquête ne cassera pas la baraque mais elle est plaisante à lire et le charme des ouvrages réside dans la somme de petits détails que nous apprenons sur l'époque, dont ceux sur les droits des femmes.

Quels droits des femmes ? Heu, ben y'en a pas beaucoup, mais nous avons autant de droits qu'un gosse de 10 ans. Ah, 3 féministes qui me lisaient sont tombées dans les pommes et une est allée chercher ses calicots pour monter au front. Hé, on se calme, nous sommes en 1889.

L'auteur, au travers de son personnage, dénonce les absurdités de l'époque, tel que le fait que vous ne pouviez pas laisser entrevoir un soupçon de votre cheville, mesdames ! Par contre, vos robes du soir étaient tellement décolletées qu'elles vous faisaient risquer une pneumonie. A croire que les hommes préféraient admirer la naissance de vos roploplos plutôt que vos chevilles.

Un lecture idéale pour les plus jeunes lecteurs qui voudraient découvrir Sherlock Holmes autrement que par les écrits de Conan Doyle (le détective n'est pas trop dénaturé et son esprit de fin limier, redoutable renard, est bien présent) ou pour des lecteurs plus âgés qui voudraient en apprendre un peu plus sur l'époque, ou lire un roman sans se prendre la tête tout en passant un bon moment de lecture.

Un très bon moment de divertissement littéraire que je viens d'avoir !

Petit bémol : Watson a l'air de ne pas avoir trop de séquelles de son séjour chez les dingos. Pourtant, un léger traumatisme passager aurait ajouté un peu plus de réalisme à cet épisode…

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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J'ai dévoré ce livre avec toujours ce malin plaisir. Une suite formidable qui nous met tout de suite dans l'intrigue. L'héroïne fait face à toute sorte de danger, et n'hésite pas à braver tous les risques. J'ai trouvé ce tome plus sombre que les précédents, la pauvreté et la condition des femmes était plus présente. Enola fait des découvertes assez "macabre". Elle poursuit son but, et se retrouve à de maintes reprise dans des situations périlleuse. Les fleurs de la couverture et du titre nous éclaire sur l'affection qu'avait Enola et sa mère pour la botanique. Grâce à ces connaissances sur le langage des fleurs, la jeune fille va pouvoir progresser dans son enquête.
Sherlock ne peut se pardonner le fait d'avoir laisser sa soeur s'enfuir à la recherche de leur mère. Comment, lui, le célèbre détective n'a toujours pas pu retrouver Enola ? Étrange, étrange vous me direz....seulement pas tant que ça, quand on sait que la jeune fille est une détective plus que doué. Elle ne se contente pas que de fuguer, mais c'est crée un cabinet de spécialiste en recherches-toute disparitions, où elle peut s'adonner à sa passion : enquêter. Après avoir digérer le fait qu'elle ai bien faillit se faire prendre par ses frères, elle suspend son cabinet pour plus de sécurité. Quel ne fut pas sa surprise quand elle apprend par le Daily Telegraph que le docteur Watson a disparu. C'est sans hésiter qu'elle se met sur l'affaire. Elle fera tout pour retrouver cet homme qu'elle affectionne tant...mais la discrétion sera le maître-mot, car Sherlock et, bien sur, lui aussi sur le coup. Elle va donc user de subterfuge, en se déguisant et en se créant une nouvelle identité. Parviendra-t-elle à sauver le docteur Watson tout en réussissant à échapper à son frère ?
Un livre exaltant qui nous prépare une suite prometteuse !
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Et que va faire Enola pour retrouver ce bon Dr Watson ? Comme toujours, se déguiser, aller renifler l'état des lieux, observer avec attention ces lieux et utiliser les armes à sa disposition (outre son intelligence que, bien entendu, on aura comprise aussi fine que celle de Sherlock). Cette fois, ce sera le langage des fleurs auquel l'a initiée sa mère qui va aider Enola à résoudre l'énigme. En effet, pourquoi a-t-on envoyé à madame Watson un bouquet de pavots blancs et d'asparagus ?

On suit avec toujours autant de plaisir les (més)aventures d'Enola, son art du déguisement, ses efforts désespérés pour échapper à l'emprise de ses frères, on goûte son art de dresser le portrait de ceux et celles qu'elle rencontre, on court à toute vitesse avec elle dans les rues de Londres et à la fois on la plaint et on ‘admire de devoir se débrouiller seule sans sa mère.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Ay, Caramba ! le bon docteur Watson a disparu ! La police s'en fiche, son épouse désespère et Sherlock Holmes n'a pas l'ombre d'une piste. Heureusement qu'Enola est là pour démêler les fils d'un mystère... fleuri.

Cette nouvelle enquête est une fois encore une réussite dans le sens où l'atmosphère du Londres victorien est admirablement retranscrite. On en apprend encore plus sur les moeurs de l'époque, surtout sur les droits des femmes. Droits quasi inexistants, il faut bien le dire. À part avoir le droit de se marier et de se faire belle, les femmes n'avaient que des obligations plus débiles les unes que les autres. Vive le féminisme ! Quand je lis ce genre de livres, je suis vraiment heureuse d'être née aujourd'hui.

L'enquête se suit avec plaisir même si une fois encore la résolution de l'énigme tient plus du hasard que de la logique. Mais peu importe, mon intérêt se porte plus sur l'ambiance que sur l'investigation et de ce côté-là, je suis comblée.
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Comme le titre l'indique, les fleurs jouent un rôle dans cette troisième aventure d'Enola Holmes. On savait notre héroïne et sa mère, férues de botanique, il en sera largement question ici. Ce qui est pour le moins original. Douée d'un grand sens de l'observation, Enola Holmes en jouera une fois de plus pour résoudre une affaire pourtant complexe. En effet, personne n'a été témoin de ce qui a pu arriver au Dr Watson. Mais notre enquêtrice a plus d'un tour dans son sac (et plus d'un déguisement) et n'épargnera pas sa peine pour retrouver l'ami de son frère, qu'elle apprécie aussi beaucoup.

Enola nous rappelle aussi comment la société bien pensante du 19e siècle soignait les cas d'aliénation et quel sort était réservé aux femmes à une époque où le divorce n'existait pas. Devant le manque de droit dont disposaient les patients alors, on ne peut que frémir à l'idée que la médecine ait pu se rendre complice de bien des exactions, au nom de la santé publique !

Cette aventure, comme les précédentes, se dévore joyeusement. On sent que progressivement, Enola tire des leçons de sa vie de jeune fille indépendante et développe sa réflexion sur la psychologie des humains et de la société dans laquelle elle vit. Lucide et intelligente, elle sait mettre à profit l'éducation libérale qu'elle a reçue tout en ne reniant pas tout à fait sa famille dont elle s'inquiète encore. D'ailleurs, l'auteur a glissé dans le récit deux événements mineurs mais à mon avis significatifs d'un probable rapprochement de la fratrie d'Enola dans les épisodes à venir.
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Enola enquête et pas sur n'importe quelle disparition, sur celle du docteur Watson. Si la police manque de motivation – il n'est pas rare qu'un homme déserte son foyer une nuit ou deux sans conséquence – ce n'est le cas ni pour Sherlock, ni pour Enola. Celle-ci progresse dans son apprentissage du métier de détective, étoffe sa galerie de personnages et découvre une charmante boutique, tenue par une femme cultivée (elle a tiré son pseudo des contes de Chaucer) et mystérieuse. Ce magasin lui offre d'infinies possibilités de transformation – à condition, toutefois, qu'elle puisse y retourner.
La condition de la femme est toujours aussi cruelle, dans une société pourtant gouvernée par une reine. Il suffit d'un rien pour qu'elle soit internée, sur ordre d'un mari ou d'un frère. Les médecins complaisants ne manquent pas.
Enola, à qui sa mère manque de plus en plus, découvre d'autres aspects de la société britannique – comme les mutilés des guerres successives, ou pire encore. Jeune fille, elle ne peut se permettre certains comportements (suivre une personne dans la rue, grimper aux arbres ou aux murs), elle maîtrise cependant le langage des fleurs, comme le devrait son frère Sherock, s'il s'intéressait un peu aux femmes et aux moyens de leur plaire – n'est pas Irène Adler qui veut. Il est tout à fait conscient de la dette qu'il a envers sa soeur. Changera-t-il d'avis au sujet de son avenir ?
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Après un premier tome prometteur qui mettait en place les personnages de la famille Holmes, soulignant leurs caractères tranchés et leurs rapports plus que particuliers, le deuxième tome de la série nous offrait une enquête haletante et originale... Ce troisième tome suis bien cette lancée, et nous retrouvons avec plaisir Enola, toujours en proie à ses interrogations, concernant à la fois son avenir, et ses relations avec sa mère si secrète et qui lui manque... En toile de fond, ces réflexions amènent un peu de profondeur à une histoire qui risquerait sans cela d'être un peu plate... En effet, même si l'enquête d'Enola est à nouveau émaillée d'incidents, et si elle nous amuse à nouveau avec sa manie de se déguisée pour passer inaperçue, la présence des messages codés dans les journaux londonniens et les protagonistes loufoques, elle n'est pas pour autant palpitante...

Ce tome se lit néanmoins avec plaisr, rapidement, et on en apprend toujours un peu plus sur le langage des fleurs si particulier, qui lie Enola à sa mère. Bref, l'auteur utilise les ficelles mises en place dans les tomes précédents, mais on souhaite pour la suite qu'elle ajoute d'autres éléments pour conserver le souffle de cette série (et mon petit doigt me dit que c'est le cas, ouf!)...
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C'est intéressant de découvrir la vie londonnienne de cette époque, la fin du 19ème siècle, de voir que les femmes et les jeunes filles sont toujours considérées de façon assez étroite, les relations familiales qui en découlent et aussi toutes les facettes de la ville.

Si le grand Sherlock semble destabilisé par cette affaire, sa jeune soeur suit ses pistes et un raisonnement logico-déductif efficace. Cependant, l'intrigue est finalement assez simple et j'ai pu deviner qui était responsable de la disparition du docteur. Je pense que les jeunes lecteurs diront peut-être que cela manque d'action car il n'y a pas beaucoup de rebondissements.

L'auteur a parfaitement rendu les personnages de Sherlock et du Dr Watson, ainsi que Mary. J'ai vraiment eu l'impression de retrouver les mêmes personnages que dans Conan Doyle. le personnage d'Enola est très bien réussi dans ce cadre.
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Dans sa dernière enquête, Enola s'est retrouvée face à face avec son frère Sherlock. Ses différents déguisements et fausses identités sont grillés, ou peu s'en faut. La sagesse recommanderait donc de se faire toute petite pour ne pas le remettre sur sa piste. Enquêter sur l'étrange disparition du Dr Watson n'est donc sans doute pas la chose à faire. Mais Enola ne peut tout simplement pas abandonner le bon docteur, surtout qu'elle a trouvé chez Mary Watson une piste que son macho de frère a négligé : un bouquet qui, dans le langage des fleurs, délivre un message inquiétant, lourd de menaces.

Dans cette troisième enquête, on sait dès le début ce qui est arrivé au Dr Watson, ce qui pourrait tuer une partie du suspense. Mais, en fait, pas du tout. le suspense reste intact. Comment Enola arrivera-t-elle à le retrouver ? Comment et pourquoi s'est-il retrouvé dans une aussi fâcheuse posture ?

C'est encore une enquête délicieusement tordue et qui nous fait découvrir d'autres aspects de la société de l'époque : l'internement des "fous", le georgesandisme... Ce qui est intéressant, aussi, c'est de voir comment Enola "complète" en quelque sorte son frère, en s'intéressant à des affaires ou à des indices que lui dédaigne. La brillante résolution du mystère par Enola induit pour l'avenir des relations un peu différentes avec ses frères. Comment celles-ci vont-elles évoluer par la suite ? C'est ce genre de question qui augmente l'intérêt pour cette série. Ce ne sont pas seulement des enquêtes qui se suivent. Il y a aussi une intrigue plus globale dans le jeu de chat et souris auquel se livrent Enola et Sherlock Holmes. Elle donne envie de lire la suite pour savoir comment la relation entre ces deux-là va pouvoir évoluer.

Cela dit, après avoir enchaîné les trois premiers tomes d'affilée, je me sens assez rassasiée pour attendre un peu avant d'attaquer le quatrième. Je suis rassurée sur mon état mental mais je suis quand même agréablement surprise : il y a peu de séries qui m'aient autant donné envie d'enchaîner les tomes sans prendre le temps de respirer entre deux. Outre la qualité de l'écriture et des histoires, je pense que la facilité de les écouter en faisant autre chose et la lecture toujours aussi agréable de Clara Suares (sur Audible) joue pour beaucoup dans le plaisir que j'ai eu à découvrir cette série de romans.

Challenge Romans Jeunesse 2023
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec le Mystère des Pavots Blancs?

"Ayant bien apprécié les deux premiers tomes, quoi de plus naturel que d'avoir acheté la série au grand complet!"

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...


"Enola ne sait pas très bien ce que son frère Sherlock a pu apprendre d'elle et veut se faire discrète. Mais voilà que le Docteur Watson a disparu! Impossible de ne pas s'en mêler."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?


"Bon, je le redis encore une fois: bien sûr, il est peu vraisemblable qu'Enola découvre des indices qui échappent à Sherlock mais c'est malgré tout une série que je continue à apprécier. Il y a vraiment des passages attendrissants et ce tome nous permet d'approfondir un peu plus notre connaissance des personnages. Pour ce qui est de l'enquête, c'est la plus intéressante depuis le début également même si je continue à déplorer que Nancy Springer sous-estime selon moi son lecteur (même un lecteur de 12 ans) en créant de faux huis clos. Par exemple, Enola se rend dans une boutique dans ce tome-ci et comme par hasard, elle aura un rapport avec l'enquête! Londres est un village!"

Et comment cela s'est-il fini?


"En bref, une série attachante et bien sympathique mais à laquelle un apport de subtilité ne ferait pas de mal."

Lien : http://booksaremywonderland...
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