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Critique de lecassin


Bien moins connu que « le parfum », et pourtant… « La contrebasse » est un monologue retraçant les états d'âme d'un contrebassiste frustré et amoureux de son instrument - et accessoirement d'une soprano - comme on peut l'être d'une femme. Sans tomber dans un symbolisme de café du commerce, la comparaison n'est pas surfaite.

De l'avis même du « récitant », une contrebasse, dans une maison, ce n'est pas un meuble, comme peut parfois l'être le piano. Mieux…dans l'orchestre, si on peut se passer de chef, on ne peut pas se passer de contrebasse… On y revient…

Le contrebassiste en question entretient avec son instrument une relation quasi charnelle, avec ses moments d'attirance… et ses accès de haine. Parfois on a le sentiment qu'il en vient à le détester. Change-en est-on tenté de lui crier dans ces moments là… Facile à dire…

Un texte d'une sensualité et d'une profondeur peu commune. Cette petite pièce de théâtre sera donnée pour la première fois à Munich en 1981. Elle sera publiée en 1984 et sera magistralement interprétée par Jacques Villeret.
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