La Saga d'Hadès, tome 1 : A Game of Fate

Hadès.

Vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis contente de l'avoir terminée.
L'histoire d'Hadès et Perséphone revisitée, c'est un concept très intéressant qui essaie en plus de donner de nouvelles nuances et interprétations de la mythologie grecque en lui rajoutant des thèmes plus contemporains. Travaillant moi même dans le milieu de l'Antiquité, lire des ouvrages se basant sur des anciens mythes afin de leur rajouter une connotation plus actuelle, je trouve que c'est une idée superbe.
Après tout, les mythes avaient à l'époque de nombreux buts et objectifs, dont celui de l'éducation et de la formation à la vie adulte, en prenant les mythes et les histoires comme modèle à suivre.
Il est donc très intéressant de superposer les personnages antiques et de leur donner une nouvelle image et une nouvelle vision.

Quel dommage que cette saga de livre existe. Je me suis infligée la torture de lire les trois tomes d'Hadès et Perséphone, par défi avec ma meilleure amie, et puisque la saga se poursuit maintenant du point de vue d'Hadès, pourquoi ne pas tenter! Après tout, le premier tome est le moins ennuyeux des trois dans la saga originale de MME. St Clair, puisqu'il apporte la découverte de l'univers et de l'histoire comme nous la connaissons. de plus, sachant que Hadès et Perséphone ne se connaissent pas et apprennent à se "connaître" (c'est un bien grand mot) dans ce tome, je pensais qu'il serait intéressant de voir jusqu'où tout cela mènerait.

Eh bien c'est officiel : la note de 1.5/5 est amplement justifiée.

Passons le travail éditorial qui mériterait des corrections et une revisite (un nombre incalculable de fautes dans l'ouvrage, mais également des paragraphes qui n'ont aucun sens grammaticalement parlant), les thèmes du livres sont sans enjeux, ennuyeux, et vous serez chanceux si vous parvenez à finir ce... livre sans haïr l'intégralité des personnages présents. Je ne vais pas m'embêter à faire une grande liste de points positifs puisqu'il n'y en a qu'un :

- La mythologie et le concept. Oui. le seul attrait de ce livre, c'est la mythologie grecque. Je ne vais pas m'étaler plus. Si vous pensez que les dieux sont les êtres charismatiques qui suscitent le respect et ont un charme surnaturel parce qu'ils sont puissants, forts, au dessus de l'humanité : passez votre chemin. Dans Hadès (et Hadès et Perséphone), ce sont des êtres immatures qui ne pensent qu'aux histoires de fesses. L'histoire les mène en dérision pour faire paraître Hadès plus grand (j'y reviendrais plus tard car je ne vais pas le louper cet infâme personnage), les dieux sont vraisemblablement stupides et ne pensent qu'à leur "popularité" dans la Nouvelle Athènes. Parce que oui, après tout, quel est le premier enjeu d'un être d'environ 4000 ans ? C'est évidemment d'être populaire et de tenir des bars et des restaurants. Oubliez Aphrodite, puissante déesse de l'amour qui pourrait utiliser la notion "d'amour" sous toutes ses formes et manipuler les humains à sa guise. Ici, c'est une déesse qui trompe son mari parce qu'elle pense qu'il ne l'aime pas. Vous voulez connaître sa personnalité ? Elle est volage. C'est tout, rien de plus. Oubliez aussi Thanatos, dieu de la mort ! Ici, il agit comme la boniche d'Hadès qui accompagne Perséphone partout aux Enfers pour éviter qu'elle ne se perde et pour la protéger, bref... (il ne faudrait pas faire des personnages féminins et des personnages secondaires bien écrits, après tout.)


Je déteste viscéralement Hadès et Perséphone. Ce sont des individus abjects qui n'ont aucune qualité. Dans ce tome, rien n'a changé : Ils sont vulgaires, cruels, et il est difficile de ne pas soupirer lorsqu'ils sont ensemble. La romance est affreuse. Il n'y AUCUN passage, et je dis bien AUCUN où Hadès pense à Perséphone sans penser aux relations sexuelles qu'il peut avoir avec. Quel message ! Il l'objectifie tout le temps, et lorsqu'il parle de ses qualités, ce sont des qualités physiques.
(J'ai envie de dire que je ne peux pas trop lui en vouloir puisqu'il est difficile de repérer des qualités morales chez elle. Elle est têtue et ne montre JAMAIS d'empathie envers les autres personnages. Si quelqu'un va contre elle, c'est un méchant personnage, POINT. le pire dans l'histoire ? Ce n'est jamais remis en question et la narration essaie de nous la vendre comme s'il s'agissait d'une bonne personne. Non, offrir des fleurs à une âme ne me donne pas envie d'aimer un personnage qui passe son temps à faire des crises sur des sujets les plus ridicules les uns que les autres.


Par exemple, le moment où elle est vexée parce que Hadès a eu d'autres relations avant elle. Je peux comprendre la mentalité : elle est vierge, lui ne l'est pas et n'a pas envie de se dire qu'il a eu d'autres expériences, donc elle est gênée. Mais de là à lui en vouloir et à le reprocher ?)
D'ailleurs, parlons en : il faut arrêter, dans les livres de romance, d'associer la virginité d'une femme à sa pureté, à sa naïveté ou au fait qu'elle soit encore bonne à être cueillie, parce que si une femme n'est plus vierge = c'est moins bien, c'est mal, ou c'est juste moins intéressant. Comment ne pas pleurer lorsqu'il lui dit "je veux être ton premier" et que la narration implique qu'il est HEUREUX d'être le premier parce qu'à part lui elle ne connaitra personne... Suis-je la seule à trouver ça dérangeant ?
Bref, si seulement c'était le seul problème. C'est un des petits points du livre qui n'est même pas si intéressant que ça.
D'ailleurs, je ne comprends pas comment ils peuvent s'aimer. Ils ont des relations et des scènes explicites durant l'entièreté du livre, oui, mais ne s'aiment pas. Nous ne savons pas pourquoi ils s'aiment. Hadès sait que Perséphone est sa femme car les Moires l'ont décrété, et il l'aime... pour aucune raison valable. Perséphone, c'est encore pire de son côté, mais je ne dirais rien puisque ce n'est pas son livre.



le personnage d'Hadès est haïssable. La narration essaie ENCORE de nous le vendre comme Batman : c'est à dire un justicier dans l'ombre, qui est pour l'équilibre entre la vie et la mort, qu'il essaie de faire des compromis pour aider l'humanité en faisant dans la charité. C'est amusant parce qu'à chaque fois qu'il interagit avec un personnage soit il finit par lui faire du mal (physiquement), soit par l'insulter et le menacer, soit par le congédier. Hadès est un stéréotype de bad boy puissant et mystérieux, aux milles capacités, qui ne se fait jamais battre.

Je hais toujours autant le passage où Hermès se fait littéralement tabasser par Hadès qui n'est pas content.... PARCE QUE HERMES A ESSAYE DE SAUVER PERSEPHONE? Et qu'il ne voulait pas que Hermès la touche pour l'aider ? C'est ridicule, c'est puéril, et personne n'y croit.

C'est un violent manipulateur, mais beaucoup moins "badass" que ce que MME. St Clair essaie de nous vendre, et beaucoup plus idiot et immature. Ses conflits avec Perséphone sont idiots.

D'ailleurs, ils ont ruiné le personnage d'Hécate qui passe pour une commère. J'aime bien comment la narration essaie de nous vendre son amitié avec Hadès, alors que c'est impossible d'y croire compte tenu du fait qu'ils n'ont quasiment pas intéragi durant les trois tomes d'Hadès et Perséphone, ou alors pour parler de Perséphone.

C'est un livre qui promeut encore et éternellement le mythe du bad boy sombre, riche, mystérieux, qui s'intéresse à la fille naïve. Mais avec beaucoup, beaucoup de scènes explicites et du mélodrame inutile qui rallonge le nombre de pages. J'apprécie la tentative d'avoir essayé de nous mettre une intrigue plus politique, mais même là : c'est raté. On dirait des scènes coupées et additionnées, mises ensembles dans un ordre que l'on ne comprend pas bien puisque c'est une intrigue bien à part de la romance.

J'ajouterais également que ce livre se place dans la continuité des nouvelles réécritures du mythe d'Hadès et Perséphone (à comparer directement avec le webtoon Lore Olympus, qui a son lot de problèmes mais ce n'est pas le sujet ici) où Demeter et Menthé sont de mauvaises personnes sans qualité.

Je hais comment Scarlett St Clair utilise des personnages féminins à qui elle va retirer toute qualité rédemptrices pour en faire des obstacles à l'amour entre les deux personnages principaux. La pauvre figure de Demeter, quand même, qui se fait réduire à une mère trop protectrice qui préfère contrôler sa fille plutôt que de l'aimer, bref...

Je m'arrêterais là, même s'il y a encore beaucoup de choses à dire. Je ne vais pas perdre mon temps avec un livre qui m'en a trop pris.

Je sais tout de même que ce livre n'est pas fait pour être pris au sérieux, à la base. Il s'agit de new romance, d'un genre qui donne surtout des contextes pour ensuite appliquer des romances et des scènes explicites et je sais que cela a son lot de fan. Mais savoir que cette saga est une saga populaire sur TikTok ET que Scarlett St Clair souhaite une série netflix (quelle bonne blague) ça me fait doucement rire. Il faudrait revoir ses ambitions à la baisse, parce qu'il n'y a rien à raconter avec ton histoire.

Je ne parlerais pas du manque de diversité, je pense simplement que le public visé par MME. St Clair n'est pas le mien, et si j'ai envie de lire une romance hétéronormée, je n'irais certainement pas vers ces livres là.

Etant donné qu'il s'agit à la base d'un défi, je continuerais la saga mais pas sûre que j'écrirais de nouvelles critiques...

Marissa Meyer avait proposé le même exercice il y a quelques années, réécrivant son premier tome de sa célèbre saga Twilight à travers le point de vue d'Edward, Scarlett St. Clair fait de même avec Hadès dans Hadès & Perséphone et ayant eu beaucoup de mal avec le caractère de Perséphone qui m'a plusieurs fois gâché la lecture, j'ai cru trouver la solution ici pour plus apprécier l'univers de l'autrice.

Comme prévu, nous redécouvrons l'histoire du point de vue d'Hadès et l'autrice nous permet ainsi de découvrir un pan de l'histoire qui nous était inconnu et de voir ce qu'il se passait en coulisse de son côté également, ce qui est diablement plus intéressant que d'aller voir du côté de Perséphone qui joue les humaines. Au moins, avec Hadès, nous allons chez les dieux et ce qui se trame chez eux m'a bien plus intéressée que la vie de Perséphone. J'ai notamment beaucoup aimé suivre l'histoire d'Aphrodite et Héphaïstos pour lesquels Hadès cherche à jouer les conseillers matrimoniaux.

Cependant nous sommes vraiment dans une redite de l'histoire et au final ces moments ne sont pas si nombreux. A la place, on revit les scènes déjà écrites dans l'autre version de la série, mais avec comme des trous entre parfois, qui fait que sans avoir lu celle-ci, juste avec celle qu'on a sous les yeux, c'est beaucoup moins fluide et compréhensible. La relation entre Hadès et Perséphone est loin de couler de source ici et semble même encore plus bancale si on ne la connaît pas déjà, idem pour le personnage de Perséphone qu'on peine encore plus à cerner, tout comme l'évolution de ses sentiments. On a l'impression qu'elle se réveille d'un coup amoureuse de lui sans signe avant coureur. C'est assez perturbant.

Je ferai donc la même critique qu'à chaque fois avec ce genre de réécriture, il aurait mieux valu écrire directement une intrigue à deux points de vue d'entrée de jeu, cela aurait été mieux équilibré, plus profond, plus vivant et intéressant, que le résultat un peu bancal qu'on a ici avec ses points positifs et négatifs. Voilà pour cette relecture. Continuons pour ce qui est de l'histoire maintenant.

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Comme précédemment, nous sommes avec une lecture addictive qui se dévore même si on est dans une version policée et un brin plus mature d'un After-like avec la mythologie et les dieux grecs remplaçants les jeunes étudiants qu'on connaît mais avec le même schéma narratif de base qui vient ici se faire contrarier par un Hadès, dieu-narrateur.

Sur ce fond de romance archi classique, avec une héroïne humaine et étudiante, j'ai aimé voir l'autrice greffer des éléments de la mythologie grecque, surtout dans ce volume où c'est Hadès qui mène et donc où on en apprend plus sur les relations troublent qu'ils entretiennent les uns avec les autres et la façon dont ils interagissent avec le monde des humains. Mais j'ai peut-être trouvé cela moins approfondi que dans la saga précédente. L'autrice met moins en scène ses pouvoirs et ses oeuvres dans le monde humain.

Cependant tout comme dans Hadès et Perséphone, c'est plus cette mythologie et ce décor original de l'histoire qui m'ont plu que la romance. Je continue à trouver que celle-ci manque de développement, notamment du côté de nos amants. On a l'impression d'une relation superficielle guidée uniquement par le désir et la destinée et bien peu par les sentiments. Dans un premier temps, on n'entend qu'Hadès rabâcher que Perséphone est celle que les Moires ont désigné pour lui, puis dès qu'ils sont "ensemble", ils passent leur temps à coucher ensemble comme des lapins sans forcément parler. C'est assez pauvre niveau développement émotionnel et relationnel encore une fois.

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Bien qu'étant critique, je me retrouve une nouvelle fois à avoir dévorer cette romance - fantasy au décor tellement fascinant. C'est devenu classique maintenant d'associer mythologie et romance, c'est la mode, mais cela a toujours du charme quand c'est bien fait et ici découvrir l'histoire du côté d'Hadès apporte des petites choses en plus côté mythologie justement. Si les défauts sont les mêmes que dans Hadès & Perséphone, avec mon agacement envers celle-ci en moins, d'autres pointent le bout de son nez car l'autrice sait qu'elle a déjà raconté déjà une fois cette histoire. C'est donc dommage qu'elle n'ait pas directement conçue une histoire à deux points de vue, une partie des défauts aurait ainsi pu s'annuler, même si je ne nie pas que ça reste fort addictif et que je lirai volontiers la suite.
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Hadès, la saga, tome 1 – Game of Fate – Scarlett St.Clair

Okkk, arrêtez de ce que vous faites, car je dois vous dire que cette lecture est tout simplement woah! Après avoir lu les trois premiers tomes de sa série Hadès et Perséphone, je ne savais pas vraiment si j'allais « embarquer » dans cette nouvelle série : Hadès, la saga. Eh bien, un conseil : FONCEZ! Une romance addictive, magnifique, surprenante, qui vous en fera voir de toutes les couleurs… J'ai souri, ri et je suis tombée, encore une fois, sous le charme d'Hadès.

Hadès, dieu des Enfers, fait de nombreux marchés avec les mortels. Pourquoi? Parfois pour le plaisir, parfois par vengeance et, à d'autres moments, sa colère est trop intense envers ses âmes éphémères, même s'il contrôle le moindre de ses mouvements, paroles. Alors, lorsqu'Aphrodite lui présente un pari, un marché, il n'hésitera qu'un peu… Cependant, il ne s'attendait pas à ce que les Moires cèlent son destin, qu'elles lui choisissent sa future épouse, femme et reine. Quelle surprise pour lui de se voir lier à cette superbe inconnue, tout en sachant que la faire tomber amoureuse de lui fait partie du marché fait avec Aphrodite.

« -Dites-moi une chose, demanda-t-il. Pourquoi vous faites ça? Ces marchés, cet équilibre? Vous avez de l'espoir en l'humanité?
-Tu n'en as pas? rétorqua Hadès.
-Je vis parmi les mortels, Lord Hadès. Croyez-moi, quand ils ont le choix de faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre, ils choisissent les ténèbres. C'est le chemin le plus rapide, avec les bénéfices les plus rapides.
-Mais également où celui où il y a le plus à perdre, dit Hadès. N'essaie pas de m'éduquer au sujet de la véritable nature des mortels, Sisyphe. Cela fait des millénaires que je vous juge… »

Perséphone, déesse du Printemps, de la Renaissance, de la vie, est tout le contraire d'Hadès. Douce, compréhensible et délicate, c'est dans son club qu'il fera la rencontre de la déesse un soir par hasard et elle se retrouvera avec un marché sur les bras lors d'une partie de cartes. le marché d'Hadès est le suivant : afin de retrouver sa liberté, elle doit créer de la vie en Enfers… en six mois. Pourquoi ne peut-elle pas en profiter, pendant ce temps, pour en apprendre davantage sur le dieu des Enfers, surtout avec son métier de journaliste? Il fera la même chose de son côté.

« -Nous tissons peut-être les Fils du Destin, Milord, mais tu gardes le contrôle sur la façon dont l'avenir se déroule, dit Clothô avant de disparaître. »

Et malgré leur marché respectif, nos deux dieux se rapprocheront… intimement. Hadès prendra le temps de découvrir sa « reine », lui faisant découvrir sa force, ses pouvoirs cachés, tout en tombant amoureux, tandis que Perséphone essayera de lui faire comprendre comment fonctionne les humains, elle qui a vécu longtemps avec eux… Malheureusement pour nos deux amoureux, beaucoup de forces veulent les séparer. Comment Hadès fera-t-il pour convaincre la jeune déesse qu'il est beaucoup plus qu'il n'y paraît?

« -Elle n'est qu'un jeu, un pion! Et voilà que tu parades avec elle comme si elle était ta reine.
-Elle est ma reine! aboya Hadès, à deux doigts de se lever. »

Dès que j'ai terminé ce roman, je n'ai pu m'empêcher de me précipiter sur ma chronique pour vous exprimer mon ressenti… Quelle histoire! D'avoir la version d'Hadès, sa voix à chacun des chapitres, sa façon de voir, de penser, sa version de sa rencontre avec Perséphone… de rencontrer le dieu des Enfers qui peut, parfois, être si lugubre, si violent, si drastique. On découvrir ici une autre version de lui, plus douce, un côté de lui sensible, amoureux, presque désespéré et qui essaie d'être compréhensible pour la femme qu'il aime… wow!

« -Comment peux-tu être si passionné et ne pas croire à l'amour?
Il éclata d'un rire amer.
-Parce que la passion n'a pas besoin d'amour, ma chérie. »

Je ne peux m'empêcher de vous parler de la scène des chevaux… OMG! Quelle intensité, quelle douceur, quelle surprise de lire notre Hadès si… Je n'ai pas de mots pour exprimer ce que j'ai ressenti lors de ce passage. Que de bouleversements!

De pouvoir replonger à nouveau dans cette histoire me donne envie de relire toute la série « Hadès et Perséphone ». La plume de Scarlett St.Clair est tout simplement ADDICTIVE, magnifique, éblouissante. Elle nous entraîne dans cette nouvelle série avec délicatesse, mais également avec une touche d'intrigues, d'action et d'érotisme intense. Je vais me répéter avec ces quelques mots : « L'auteure n'a pas qu'une plume captivante, elle a une histoire remplie de couleurs, de noirceur, de suspense, de tensions, d'érotisme et d'amour intense. »

Au fil des années, nous avons appris, découverts, sur les dieux… mais dans cette (je pourrais même dire « ces ») histoire (s), nous les apercevons d'une façon presque humaine, parfois intense et à d'autres moments, ils sont de vraies divinités avec leurs pouvoirs robustes et leur colère puissante. Une histoire écrite, rédigée, réécrite, rééditée, revisitée, depuis de nombreuses années déjà… et revue de façon moderne et ahurissante par cette auteure.

« Prenez-la, et je détruirai ce monde. Prenez-la, et je vous détruirai. Prenez-la, et je nous anéantirai tous. »

Une romance alléchante, extraordinairement addictive, sur le thème de la mythologie grecque (que j'ADORE). Une auteure qui vous en fera voir de toutes les couleurs, qui est toujours pleine de surprises. Je n'ai pas pu lâcher ma lecture! Laissez-vous charmer à votre tour par cette nouvelle série, avec un nouveau point de vue… Celle du dieu des Enfers et de son « Jeu du destin ». 16/10

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Résumé :
Hadès, dieu des Enfers, est connu pour ses règles inflexibles, ses boîtes de nuit luxueuses et ses marchés impossibles. Habité à tout contrôler, il est sous le choc quand il découvre que les Moires ont choisi sa future épouse et reine, Perséphone, déesse du Printemps.
Malgré son attirance pour le dieu, Perséphone, ambitieuse étudiante en journalisme, est déterminée à dénoncer les méthodes cruelles et impitoyables d'Hadès. Elle le défit chaque instant, alors même que leur attirance mutuelle est une évidence.
Hadès se retrouve confronté à l'impossible, prouver à sa future épouse qu'elle a tort. Malgré ses efforts, certaines forces veulent les séparer et Hadès réalise qu'il est prêt à tout pour protéger son amour interdit, même à défier le destin.

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Ebranlé par sa première rencontre avec Perséphone, il est difficile pour Hadès de rester de marbre. Non pas que le pari lancé par Aphrodite de faire craquer la jeune déesse lui fasse peur, mais la révélation des Moires sur ce fil qu'elles ont tissé liant leurs deux destins ensemble, le perturbe davantage. Sans parler de la beauté et de l'impétuosité de Perséphone qui l'intriguent et l'intéressent grandement. Pour autant, des affaires au sein de son royaume accaparent son attention, alors sera-t-il à même de tout gérer sans se laisser déborder ?

Pour rappel, Scarlett St. Clair a choisi d'insérer sa réécriture du mythe d'Hadès & Perséphone dans un univers de fantasy urbaine très glamour.

Si dans le cycle précédent, on fréquentait assidûment les soirées branchées, ponctuées d'apparitions divines, en nous attachant exclusivement aux pas d'Hadès dans ce nouveau cycle, on arpente davantage les mythiques antres des Olympiens. Ainsi, on côtoie de suite les grandes figures de la mythologie grecque car rappelons que Perséphone, elle, n'avait aucun contact avec eux jusqu'à son union avec le dieu des Enfers puisque sa naissance a été dissimulée par sa mère, Déméter.

Or, comme dans chaque tome d'Hadès & Perséphone, l'autrice se plaît à jouer avec les mythes en les glissant ici ou là au gré de sa narration, on ne s'étonne donc pas de retrouver l'un d'eux en guise de fil directeur de ce premier volet de la saga Hadès.

En effet, entre ces lignes, le seigneur des Enfers pourchasse un certain Sisyphe d'Ephyra, caïd de la Triade, ayant enfreint plusieurs règles, dont la Loi de Xénia, créée par Zeus, après qu'il est assassiné un compétiteur qu'il avait lui-même invité sur son territoire. Tout au long du récit, l'énergumène va lui filer entre les doigts. Bénéficiant d'une relique datant de la Titanomachie, le mortel réussira à tromper la mort comme dans son mythe où la première fois, il enchaîna Thanatos pour échapper aux Enfers et la deuxième fois, convainquit Perséphone de le libérer. Pister sa trace va être un bon dérivatif pour Hadès afin de le libérer en partie de ses frustrations sexuelles et de ses angoisses personnelles.

Cette nouvelle saga donne à Scarlett St. Clair l'opportunité d'explorer la rivalité entre les dieux et les déesses, ainsi que la complexité de leurs psychologies. Obnubilés par leurs antagonismes, ils ne perçoivent même pas le danger qui les menace. Seul le pragmatisme d'Hadès semble avoir décelé le piège, pourtant la méfiance qui les lie les empêchent littéralement de prendre la menace au sérieux. En effet, en ayant de moins en moins d'interactions avec les simples mortels, ces derniers ne croient plus en en eux, d'autant qu'ils n'empêchent pas les drames de s'abattre sur leurs épaules. C'est donc l'occasion parfaite pour ceux qui ont du sang divin d'intervenir et de remplacer les dieux eux-mêmes en s'en débarrassant une bonne fois pour toutes.

Voilà de quoi enrichir cette intrigue que l'on pensait pourtant bien connaître mais qui réserve son lot de détails bienvenus pour apprécier encore plus cette réappropriation mythologique.

En outre, se glisser dans la peau du dieu des Enfers n'a pas dû être aisé car s'il y a bien une divinité énigmatique au Panthéon grec, c'est bien celle-ci. Pourtant, l'autrice a réussi à donner à ce tome 1 une dimension émotionnelle très intense. Elle y sonde l'âme torturée d'Hadès avec beaucoup de finesse. Ainsi, on le découvre dans ses doutes et ses introspections personnelles portant aussi bien sur sa fonction au sein des Enfers que sur sa relation amoureuse en construction. Profondément marqué par la guerre et par son rôle pivot dans le maintien de l'équilibre entre la mort et la vie, on comprend d'autant mieux la violence qu'Hadès cristallise parfois sur certaines âmes corrompues et traitresses.

On replonge avec la même fluidité dans cette romance que l'on découvre du point de vue masculin, déshabillé de toute mièvrerie mais no point de fantasmes.

En inaugurant cette nouvelle saga, Scarlett St. Clair se donne l'opportunité d'explorer davantage un mythe qui lui tient à coeur tout en surfant sur la vague du succès qui a marqué sa première série. Alors, allez-vous vous laisser séduire ?

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J'étais assez frustrée de ne pas avoir un ou deux chapitres du point de vue d'Hadès. Avec ce roman, c'est chose faite. Certes, cela revient finalement à constituer une série assez onéreuse et enlève le suspense si on a lu la narration de Perséphone, mais tant pis. Et, justement, j'ai trouvé que l'autrice apportait quelques éléments en plus, notamment avec l'histoire de la Triade. Il me tarde d'en savoir plus sur ce complot ou sur les autres affaires du dieu.
Bémol : contrairement à son alter ego, Hadès est un peu trop porté sexe. J'en avais un peu marre de toujours lire que son membre se raidissait à CHAQUE entrevue avec sa future reine. du charnel détaillé, ok, mais des redites sur de l'excitation sur plusieurs pages, c'est lassant. J'espère que ce T2 palliera à ce problème, maintenant que les deux héros sont enfin ensemble.