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Critique de Letempodeslivres


Il y a dans ce livre, la vraie définition du mot « cruauté », à un point qui pourra clairement faire certains froncer bien plus que le nez.


A Verald, terre sec et malade qui ne donne plus assez de nourriture à un peuple opprimé, l'histoire commence sur un rassemblement de rebelles et sur Ryn, une jeune fille qui prête main forte à un gérant de taverne. Pour être plus précise, les personnages sont tous soit jeunes, soit vieux, c'est-à-dire qu'au de-là de 18 ans, les hommes sont envoyés mourir à la guerre et ceux qui survivent reviennent après ça, quand ils sont trop vieux pour le combat.

Le destin des femmes n'est pas plus lumineux : se marier, fonder une famille et mener une vie monotone et à mourir d'ennui. Un trait de caractère apparaît très vite chez Ryn : le besoin de changements.

Ironiquement, le destin va lui accorder son souhait, de façon trop exacerbée. Elle aura des changements dans sa vie, la majorité invitant à pleurer dans les chaumières, elle aurait su que les événements qui bouleverseraient sa monde serait si chaotique, elle aurait continuer à faire du ragoût de pommes de terre avec le sourire.

La famine ravageant chaque citoyen, la nourriture est une denrée cruciale, l'argent n'est pas un moyen d'échange commun : le peuple est bien trop pauvre pour cela. Ils paient souvent un service avec des légumes, du lait, des soins curatifs. Chacun cultive comme il peut un potager afin ne nourrir l'empire, et d'avoir les restes…s'il y a des restes.

Vous comprenez très vite : le roi est un condensé de points défaillants. La quintessence de la cruauté, perfidie et méchanceté à l'état le plus pur. Ce qui fait de lui un personnage en réalité, peu intéressant. Eh oui, personnellement, un méchant qui l'est juste par plaisir ou par amour du pouvoir me parait toujours fade. Tuer ses épouses par lassitude d'elles, envoyer ses fils mourir au combat, les tuer des ses mains pour être certain de rester le seul maître du trône, s'il y avait autre chose qu'une folie de puissance, ça aurait pu donner du relief, mais je trouve ce type de psychologie faiblarde.

Ryn, a été présenté sous un angle peu reluisant : la tueuse de patate, aucun don pour le jardinage, au contraire de sa mère, elle n'a pas du tout la main verte. Pourtant, s'il y a bien quelque chose qu'on ne peut ôter à cette jeune fille de 17 ans : c'est sa force mentale et d'âme. Au premier abord, elle pourra paraître immature, mais par la suite, par les horreurs qu'elle va subir, on verra qu'elle à de la détermination en réserves face aux coups vicieux et immondes du roi. Ce type tue les gens comme on coupe une pastèque juteuse pour se rafraîchir.

L'aversion envers ce personnage et envers son tortionnaire Jotun, sont faciles à éprouver, l'auteur ne ménage pas ses efforts, mais il y a une confusion de sentiments envers Irrik quand on sait comment il est devenu le dernier drae, ce qu'il en est de son histoire et de sa situation. En ce sens, c'était lui le personnage le plus intéressant. Ce n'est pas à proprement parler un « dompteur de dragon » (comme le dit le résumé), c'est un dragon. Et quand un dragon devient le mâle alpha, il domine les autres.
Le plus bel atout du livre à mes yeux, en plus de donner une histoire de dragon et de phaetyns, des sortes de druides de la vie qui ont été exterminés par le roi afin de boire leur sang et allonger sa durée de vie, c'est la fin du tome. Si mes idées loufoques m'ont permis de trouver une part de vérité dans l'intrigue, j'ai quand même été surprise, et ce agréablement, par le dévoilement de certains secrets !

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