Le jeu des couronnes, tome 1 : De miel et de cendres

En ce moment je n'enchaîne que des lectures moyennes, voir décevantes et malheureusement ce livre ajoute sa pierre à l'édifice.

Sur le papier, tous les ingrédients étaient présents pour que j'apprécie ce livre, pourtant de nombreuses choses sont venues ternir ma lecture. Tout d'abord, la chose à laquelle j'ai eu le plus de mal à accrocher c'est la plume, je ne sais pas si le problème résulte de la traduction, mais l'écriture manquait de finesse, l'humour était redondant, à la limite du malaisant, je n'ai pas du tout adhéré au style. le pire était l'hypersexualisation des femmes dans le récit, je n'arrêtais pas de lever les yeux au ciel, on a le droit la description des seins énormes de Cinth à presque chaque page ! le message est passé, on a compris qu'elle avait des courbes de rêve avec ses gros seins et ses fesses rebondies, mais qu'est-ce que ça a apporté au récit ? Absolument rien. À part la faire passer pour la godiche du coin, tout juste bonne à cuisiner, son rôle était secondaire, cantonné à ces descriptions absurdes. Alli a souffert de cette même hypersexualisation, pour en citer un exemple il y a une scène ridicule, où les autrices font des descriptions sans fin sur ses tétons qui dépassent de sa serviette de douche, ainsi que son entrejambe. Là aussi, je me demande encore l'utilité… Surtout que le récit ne se focalisait pas tellement sur la psychologie des personnages (ils étaient très clichés…), par contre on connaissait leurs physiques et anatomies par coeur. Les hommes ont également eu droit à des clichés révulsant, tous obsédés par les courbes des femmes, ils perdent leur capacité à réfléchir pour cette raison… Quel gâchis d'avoir à ce point caricaturé les personnages, ça a eu pour seul effet de les rendre creux et de me détacher d'eux. Et la cerise sur le gâteau s'est produite au moment d'une scène de combat entre des ogres et Alli, en plein affrontement on a des détails sur la taille du -je cite- « membre » ou de la « troisième jambe » d'une de ces créatures. Je ne sais pas si je devais en rire ou en pleurer, mais ça se passe de commentaire en termes de crédibilité.

Concernant l'univers, je n'ai pas non plus été convaincue, la manière dont tout commence est précipitée, le lecteur se retrouve jeté dans un monde inconnu, avec des codes particuliers sans que ça ne soit bien expliqué. Beaucoup de choses sont restées floues une bonne partie du récit à cause de ce manque d'approfondissement et d'explication. Pour les personnages, compte tenu de la plume bancale et des descriptions ringardes/redondantes, j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à eux. Je n'ai pas non plus accroché à la romance, la violence de certains propos de Len m'empêchaient d'apprécier cette relation « enemies to lovers » et comme si cela ne suffisait pas, un triangle amoureux semble se dessiner, j'espère me tromper, mais j'en doute. C'est vraiment dommage, il y avait du potentiel, le fil conducteur a su titiller ma curiosité et j'avais envie de connaitre la raison de la chute de l'Autre monde. Vers la fin du livre, on a un enchaînement de combats, de complots politiques et de révélations, qui rendaient le récit haletant et addictif, c'est regrettable que les défauts cités plus haut polluent autant l'histoire (selon moi évidemment).

Pour conclure, j'ai vraiment été déçue par la plume et les personnages caricaturaux / hypersexualisés, je ne pensais pas du tout que ma lecture se passerait comme ça vu tout le bien que j'en avais entendu. Pour avoir lu ACOTAR et adoré cette saga, je n'ai pas du tout retrouvé le charme avec ce livre bien au contraire, un monde les sépare. Je ne suis donc pas certaine de lire la suite pour l'instant, mais je laisse une porte ouverte dans la mesure où la fin m'a quand même donné envie d'en savoir plus.

𝕌𝕣𝕓𝕒𝕟 𝕗𝕒𝕟𝕥𝕒𝕤𝕪 - ℝ𝕠𝕞𝕒𝕟𝕔𝕖 - 𝔽𝕒𝕖 - ℝ𝕠𝕪𝕒𝕦𝕥𝕖 - 𝕋𝕣𝕚𝕒𝕟𝕘𝕝𝕖 𝕒𝕞𝕠𝕦𝕣𝕖𝕦𝕩 - ℕ𝕖𝕨 𝔸𝕕𝕦𝕝𝕥
Cette histoire commençait bien, mais ce fut de courte durée avant que mon engouement se délite.
Ce roman nous raconte l'histoire de Kallik, une jeune métisse, la fille illégitime du roi de la cour d'été. Après 8 ans d'entraînement dans l'autre monde, elle revient dans le nôtre (ou presque les humains connaissent l'existence des faes). Mais un événement dramatique va avoir lieu. Et Kallik va être tenue pour responsable. Elle va devoir fuir les cours et prouver son innocence.
Au début j'étais vraiment enthousiaste, j'avais tout ce que j'aimais : des faes, de la royauté, la romance amour/haine. Mais le problème est là, c'est que la situation initiale m'a plus. Et plus j'avançais dans ma lecture moins j'ai aimé.
Déjà l'intrigue de base, il y a quelque chose qui disparaît et c'est Kallak qui est tenu responsable. Bon au début, on fait comme si de rien n'était ce n'est pas très cohérent mais bon cela passé, car on avait quelques arguments. Mais une fois qu'elle fuit pour élucider ce mystère, je m'attendais à ce qu'on rentre enfin dans le coeur du sujet, qu'on ait même une forme d'enquête et j'adore les enquêtes. Mais en fait pas du tout, l'intrigue est mise en pause et on n'y revient pas. Non il faut que les faes se tapent dessus. Je n'avais strictement rien à faire. Je trouvais même par moment cela vraiment ridicule, Kallik qui entraîne des faes qui ne savent pas combattre pour faire face aux armées des cours.
En plus cela n'a pas aidé que je n'ai pas aimé les personnages. Kallik est juste cliché, c'est la petite fille qui veut prouver à son père qu'elle est forte. Et donc on nous montre qu'elle est forte et courageuse. C'est vraiment de la psychologie de comptoir, par exemple elle a un traumatisme : l'eau, car sa mère est morte noyée et qu'un peu avant l'accident elle a failli mourir de la même manière. Comment construire une faiblesse pour la rendre plus humaine en trois coups de cuillère à peau (en plus cela fait passer le personnage masculin pour un héros : il la sauve).
Je pense que vous l'avez compris il y a de grosse ficelle scénaristique pour que le livre se tienne et qu'il soit à peu près cohérent.
Le personnage de Kallik est pas le pire pour moi, c'est la meilleure amie, à chaque fois qu'il était question de cette dernière. J'avais les yeux qui se levaient. C'est la bonne copine sans cervelle qui te suit partout (au moins elle est fidèle). Mais elle n'est rien d'autre qu'une pâtissière qui drague tous les hommes qu'elle voit. Oui, cette fille est une personnification de l'adage qui dit : “Le véritable chemin pour toucher le coeur d'un homme passe par son estomac.”. Bref cela me rendais folle.
La romance aurait pu être bien si elle avait été bien développée. Au début, c'est un amour d'enfance. Elle le retrouve. Il souffle le chaud et le froid. Donc pour le moment tout va bien. Je comprends que l'amour vient d'une relation enfantine, qu'on voit dans les flashback. Je tiens à le souligner leur utilisation est bien faite, on se concentre sur cette relation et pourquoi son amour grandit au fil des années. Mais ce n'est pas un amour réel, car il n'y a jamais eu de relation amoureuse. Mais on nous fait comprendre qu'elle est folle de lui depuis des années et des années. Alors quand il la repousse, mais en étant toujours là. Elle est perdue. Moi je comprends qu'il est obligé de cacher son attachement. Mais elle est à la ramasse et d'un coup elle est capable de draguer ailleurs sans que ce soit pour le rendre jaloux. En gros on nous met un triangle amoureux complètement lunaire. Alors moi qui n'aime pas cela en temps normal, je peux vous dire que cela a bien enterrer le peu d'affection que j'avais pour l'héroïne.
Une petite remarque avant que je parle de l'univers, par moment, on sexualise les personnages sans raison : l'héroïne se retrouve à moitié nu. Je pense que cela se veut drôle, mais cela ne l'est pas. Pour moi, c'est du male gaze. Ironique quand on sait que c'est écrit par des femmes et qu'à mon avis cela cherche à toucher un public féminin.
Pour ce qui est de l'univers, c'est trop timide dans les explications. Encore une fois, je ne suis pas sûr que si je donne ce livre à quelqu'un qui n'est pas familier, ils arrivent à bien se figurer ce monde. Je pense que comme bien trop de livres que je lis on nous en donne assez pour que l'histoire se tienne mais pas assez pour le rendre réel.
Pour ce qui est de la fin, je pense que les autrices ont fait le retournement de situation le moins surprenant que j'ai vu de toute ma vie. Cela ne me donne vraiment pas envie de lire plus.
Vous l'avez compris, c'est un échec pour moi. C'est dommage, car l'idée de base me plaisait mais c'est complètement laisser à l'abandon. A la place j'ai eu le droit à une histoire beaucoup trop rapide sur un conflit que j'avais du mal à comprendre et dont je n'en avais rien à faire.

Ayant adoré la série Les accords corrompus de Kelly St Clare, je ne pouvais que sauter sur cette nouvelle parution à quatre mains avec Shannon Mayer. Et pour ne rien gâcher, cette édition reliée avec cette superbe couverture envoie clairement du lourd.

J'ai préféré mettre quelques lectures entre ce premier tome du Jeu des couronnes et La maison des dragons car les pitch de départ ont quelques similitudes, donc, je ne voulais pas être trop dans la comparaison.

Ici, nous suivons Alli, mi-humaine, mi-fae qui s'apprête à terminer sa formation pour pouvoir enfin choisir sa vie et notamment son futur poste. Tout se passe plutôt bien jusqu'à ce que l'Oracle lui annonce qu'elle a détruit l'Autre monde, le royaume ancestral des faes. Commence alors une fuite pour sa survie des cours d'Eté et d'Hiver, une quête pour trouver la solution et rétablir l'Autre monde tout en fuyant celui qu'elle avait autrefois aimer...

L'univers du Jeu des couronnes est assez captivant. Dès le départ, on est plongé dedans avec les épreuves de fin de formations. Des épreuves à la Hunger Games pour débuter cela donne le ton de l'histoire. Tous les coups sont permis et sa condition de bâtarde sera clairement sur le tapis, tout comme son identité caché. J'ai d'ailleurs apprécier les passages en italiques sous forme de flash-back qui nous permettent de comprendre quelques éléments importants du passé. Les cours d'Eté et d'Hiver sont assez rivales, comme souvent en fantasy. Leur coopération est tout de même de mise et la réussite de ces fameuses épreuves va déterminer toute la suite. Cour d'Eté, d'Hiver ou pire, être bannis. Certains passages étaient assez flous mais par la suite, toutes les pièces du puzzle se mettent en place. Peut-être aurait-il fallu un peu plus d'explications au début pour bien tout comprendre. L'originalité du récit réside dans le fait que nous sayons dans le monde des humains et que les Faes sont connus d'eux. Une cohabitation sous tension comme on peut s'y attendre.

Magie, royauté, complots, amour et trahisons sont de la partie. Passé le début un peu flou, je trouve que le récit gagne en intérêt. J'ai été plutôt bien embarqué par ma lecture et j'ai trouvé qu'au fil des chapitres l'histoire devenait de plus en plus prenante. Certains rebondissements sont assez limpides mais, d'autres beaucoup moins. L'identité d'Alli et le fait qu'elle soit orpheline joueront beaucoup dans la suite et je dois dire que j'ai apprécié les derniers rebondissements à ce sujet en fin de tome.

Côté personnages, j'ai bien aimé Alli, bien qu'elle a encore une bonne marge de progression. Disons qu'elle a un bon potentiel et qu'il est intéressant de la suivre. Elle reste attachante mais certaines de ses réactions m'ont laissé quelque peu perplexe. En revanche, elle ne manque pas de courage et de tempérament et se montrera digne de la tâche qui l'attend ce qui est plutôt chouette. Faolan, Lan pour les intimes, a lui aussi beaucoup de potentiel. Personnage important de l'histoire, notamment pour Alli, puisqu'elle est amoureuse de lui depuis de longues années, il a son lot de mystère qui plane autour de lui. Membre de la cour d'Hiver, donc en total opposition avec Alli, qui appartient à la cour d'Ete, leur relation sera tendue tout du long. Il faut dire qu'il passe un bon moment à la poursuivre.

La romance (histoire d'amour impossible), un trope que j'apprécie beaucoup démarre assez doucement, tout en étant assez simple et prévisible. Cela ne me dérange pas en soi et j'en attends beaucoup pour la suite. Je trouve que les deux vont bien ensemble et se complètent assez. le fait que leur histoire est démarré il y a bien longtemps ajoute un plus à leur relation. On voit également l'évolution de celle-ci au fil des flash-back et de leurs confrontations. Mon seul reproche, c'est que j'ai bien cru que ça allait tourner au triangle amoureux, mais à priori non. OUF.

En conclusion, j'ai passé un bon moment de lecture avec le jeu des couronnes ! Je ne suis pas déçue d'avoir craqué pour cette édition reliée avec ce visuel, au contraire. Pour le moment, je dirais que j'ai préféré Les accords corrompus de Kelly St. Clare, mais j'ai hâte de poursuivre cette série-ci. En tout cas, le potentiel est là et les bases de l'histoire étant posée, il n'y a plus qu'à ! Les personnages sont attachants et promettent encore leur lot de surprises donc curieuse de voir vers quoi les autrices vont aller avec une fin comme celle-ci.
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Après avoir été plus que ravi de ma première incursion dans la nouvelle collection des éditions Bookmark m'étant à l'honneur les titres phares de leur catalogue numérique avec l'oeuvre de Jennifer Estep, Une Couronne d'Epines, j'étais plus qu'enclin à découvrir le premier volet de l'oeuvre écrite à quatre mains et dédiée au mythe des faës.

Adorant cette mythologie et ce folklore déjà maintes fois visités par d'autres de leurs consoeurs, telle que Sarah J. Maas et son excellent travail, Keleana, je dois bien admettre que de Miel et de Cendres fait pâle figure en comparaison. La faute à un univers pourtant si prometteur mais malheureusement bien trop mal exploité et développé, me laissant une triste et regrettable impression de brouillon et de maladresse. Pourtant et déplorablement, le premier chapitre et son introduction détenaient tout ce que j'apprécie dans le genre, un système hiérarchique intriguant, une cérémonie liée à une quête personnelle séduisante ainsi qu'un attrayante prophétie. Malheureusement, la suite s'est dévoilée bien peu entraînante tant j'ai peiné à trouver mes repères dans l'univers mis en branle par Kelly St. Clare et Shannon Mayer.
Il faut dire que les romancières apportent sans réelles explications de nombreux éléments quant à leur, assez singulière, vision du monde magique des faës mais manquant d'éléments le conceptualisant néanmoins. Notamment quant à la dimension temporelle de ce dernier. En offrant une touche de modernisme à leur oeuvre, à base d'avion et autres nouvelles technologies, je n'ai nullement compris quand se déroulait cette aventure et le résultat ne m'a semblé nullement cohérent et a fortement impacté ma lecture. Cela reste frustrant tant tout ce qui a attrait à la magie de ce premier volet se veut convaincant et divertissant. Pour autant, la sauce n'est pas parvenue à prendre malgré mes efforts vains.

D'autant plus que les personnages présentés et construits manquent également de profondeur et de singularité et se dévoilent ainsi les archétypes du genre, maintes voies rencontrés. Pour autant et quand bien même j'ai apprécié suivre Alli dans sa destinée mais aussi son passé, élaboré à l'aide de souvenirs dévoilés hasardeusement ici et là, je ne suis parvenu à m'attacher un seul instant à celle-ci et c'est avec distance que j'ai vogué en sa compagnie ainsi que celles de ses nombreux alliés et/ou adversaires. Sans réel investissement de ma part, j'admets qu'il m'a été laborieux de ressentir une once d'émotions au cours de ma lecture et la romance interdite ne m'a que trop peu aidé dans mes sentiments. Celle-ci se veut parfois bancale et assez impromptue tant sa construction se veut expéditive et précipitée, à l'image des plumes partenaires. En effet et malgré les nombreux manques décelés, il est indéniable que les proses de Shannon Mayer et Kelly St. Clare se lisent avec facilité et fluidité et je reste convaincu que chacune des deux détient, séparément, un réel potentiel. J'ai d'ailleurs toujours envie de découvrir Accords corrompus, l'oeuvre majeure de l'une d'entre les deux.

C'est pourquoi, je ne suis pas certain que l'écriture commune sied au teint des romancières tant je ressors plus que mitigé de mon aventure. Si j'ai apprécié l'univers dévoilé, je reste plus que sceptique quant à sa construction et son exploitation plus que fragile et inégale et ce, notamment, quant à l'aspect temporel de leur oeuvre me laissant, bien souvent, confus et incertain. Pour le reste, la magie et le mythe visités se veulent pertinents mais bien peu percutants pour me donner envie de les retrouver prochainement.
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Alli est mi- faë et mi-humaine, mais n'a pas de nom de famille car elle est orpheline.
A la fin d'une épreuve obligatoire pour tout bâtard ou orphelin qui souhaite acquérir sa place (et un emploi) dans le monde des faë, elle détruit l'entrée de l'Autre Monde qui est celui des faës mais aussi de toutes les créatures fantastiques qui existent sur Terre. Ils se retrouvent alors tous bloqués dans le monde des humains qui les craignent, voire les haïssent. Problème : sans une connexion permanente avec leur monde, toutes ces créatures risquent de sombrer dans une folie destructrice.
La jeune fille comprend qu'elle doit rapidement trouver la solution à son dilemme où sa vie en pâtira.
Elle se sauve alors pour se réfugier dans le Triangle où se sont enfuis tous les parias faës et où se trouvent aussi toutes les autres créatures.

L'histoire n'est pas des plus incroyables mais c'est une lecture sympathique, sans prise de tête et rapide. On est dans le monde moderne, où humains et créatures cohabitent mais chacun dans son coin (sur ses terres).
On commence tout de suite avec de l'action à la Hunger Game, ce que je n'ai pas trop apprécié car on est perdu pendant plusieurs pages, mais c'est toujours mieux que les longueurs de début qu'on peut trouver dans d'autres romans.

Gros point négatif : la construction des personnages féminins m'ont fait douter de l'intention des auteures. Au point où j'ai dû vérifier que : oui il s'agissait bien de femmes qui ont mal écrit sur des femmes.
Le plus dur à lire étant la meilleure amie d'Alli qui a des rondeurs et c'est répété plusieurs fois. Tout le temps même. Elle des courbes. Elle attire les hommes. Elle a une poitrine immense. Elle a un gros popotin. Bref.
C'est vraiment très limite toutes ces allusions constantes à sa poitrine, à son corps et à ses conquêtes. Très malsain même. Ça fait fille facile au lieu d'une femme libre et bien dans sa peau.
Et c'est d'autant plus flagrant qu'Alli est jolie, sans conquête masculine et mince bien sûr. Bref, une héroïne toute fine et bien comme il faut.
Je n'ai pas du tout aimé ce genre de caricature. Je pense que les auteures voulaient faire des éloges aux femmes voluptueuses en les mettant en avant, mais elles se sont complètement fourvoyées en voulant trop faire. En plus la copine ne sert à rien, juste à faire la popote. Véridique ; elle est bloquée aux fourneaux et se cache pendant les bastons.

Lecture sympatoche mais sans plus. le cliché de la meilleure amie ronde et inutile, me déplaît profondément.

Je ne lirais pas la suite, car rien ne m'a accroché : ni les enjeux, ni le triangle amoureux, ni la construction des personnages.