L'hôtel de verre

Décidément je n'arrive pas à accrocher aux livres de Emily St John. J'avais abandonné Station Eleven après m'être forcé à le lire au delà de la 100e page. Et au vu des critiques plutôt bonnes de celui ci, j'ai voulu le lire jusqu'au bout. Mais j'ai eu du mal...
Le début du livre est intéressant mais petit à petit ça se disperse dans tous les sens. Quelqu'un à dit que c'est un puzzle et il n'a pas tort, mais je n'ai pas trouvé que les pièces s'ajustaient bien. Et les sauts incessants de lieu et d'époque ainsi que les changements d'un personnage vers l'autre m'ont paru mal maîtrises.
Bref je n'ai pas aimé. Mais ça doit être une question de goûts certainement.

Dommage ! La 2eme partie du livre semble un peu bâclée par rapport à la flamboyance et a l'originalité du début.
Les personnages se croisent, se rencontrent ou pas, nous font revenir sur un lieu habité par l'un d'entre eux mais où un autre personnage va en donner une vision totalement différente.
La première partie du roman est interpelle par sa construction surprenante, ses protagonistes étonnants, à commencer par l'une des héroïnes : Vincent. (Incroyable, la gymnastique que doit faire le cerveau pour accepter d'attribuer le prénom Vincent à une femme ...) On en vient à se dire que ce bouquin est addictif.
Et puis, patatras ... La 2eme partie ne tient pas ses promesses.
L'inquiétant Jonathan Alkaitis disparaît presque ou du moins, perd de l'épaisseur. Les personnages secondaires de la première partie deviennent principaux mais sans l'aura de l'escroc. L'intrigue s'emmêle un peu les pinceaux avec des tournants qui n'ont rien à voir sinon remplir des pages ...
Ça reste un roman intéressant alors qu'il aurait pu être somptueux. L'auteure reste à suivre ....

J'ai trouvé ce livre.... interminable... Je connais l'auteur et j'aime ses histoires. Bien accrochée au début, envie de continuer. Mais trop, c'est trop. Trop d'allers et retours dans le temps , d'allusions sibyllines. Quel intérêt ? C'est dommage. Les personnages sont vraiment attachants. Pourquoi ajouter du compliqué. Bref, contente d'avoir lu la dernière ligne.

Malheureusement cela ne l'a pas du tout fait avec moi. J'ai trouvé que le résumé était très trompeur par rapport à la teneur du livre. L'intrigue est quasiment inexistante, on suit plus des tranches de vie, à travers quelques décennies, des destins qui se croisent et se décroisent. J'étais donc loin de m'imaginer que les thèmes abordés seraient plus de l'ordre existentiel, je partais plus dans l'idée que ce serait un thriller.

La plume de Emily St John Mandel n'est pas désagréable mais après 200 pages à suivre une foultitude de personnages qui m'ont paru errer sans but, mon intérêt s'est vite émoussé.