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Critique de Ellane92


Mais où est donc Anton (et non pas Ornicar !!) ? La dernière fois qu'on a eu de ses nouvelles, il partait en voyage de noces sur Ischia, une des trois belles de la baie napolitaine avec Capri et Procida, avec sa jeune épousée. Mais lui n'en est jamais revenu. En même temps, Anton avait une vie moins simple qu'il n'y paraissait au premier abord. Déjà, pour épouser sa belle musicienne, il a fallu envoyer 3 fois des invitations. Les deux premières fois, la belle s'était refusée à passer devant monsieur le curé, au dernier moment. Professionnellement non plus, la vie d'Anton n'était pas simple. Il était cadre dans une grande entreprise. Sauf qu'un beau jour, on lui a changé sa secrétaire. Puis retiré son équipe. Vidé le bureau. Avant de l'envoyer dans une pièce en travaux. le tout sans explication. En même temps, si l'on revient dans le temps, sa famille non plus n'est pas simple. Si vous saviez ce que faisaient ses parents, et sa fameuse cousine Alma...

Quelle idée de classer ce livre dans une catégorie "Roman policier et thriller" ! Il s'agit en fait du récit, de retour en arrière en retour en arrière en retour en arrière, de la vie d'Anton, sans vraiment de trame de fond. J'avoue, passé le premier tiers du livre, je n'avais toujours pas compris de quoi parlait ce livre.
En fait, son intérêt repose sur sa construction originale, avec une reconstitution par petites touches de la vie d'Anton, sa vie professionnelle mais aussi amoureuse, ses relations avec sa famille, notamment avec sa cousine Aria. le problème, c'est que je n'aime pas particulièrement les retours en arrière, surtout s'ils constituent l'essentiel du roman. Un roman qui nous perd dans la première moitié, voire plus, pour se terminer, "au présent de l'indicatif" (pas dans le texte, mais dans l'histoire), dans les dernières pages. L'écriture d'Emily St John Mandel est fluide mais sans plus. Bref, même si Anton est plutôt sympathique, je me suis ennuyée sur la majeure partie du livre, et je ne suis pas convaincue par cette construction alambiquée qui vise à nous amener à un point précis du récit, dans les quarante dernières pages. Dommage !
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