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Le résumé de ce polar, je l'avoue, me semblait peu prometteur. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé de laisser Fleurs amères prendre la poussière dans ma PAL jusqu'à la clôture du challenge Thrillers et policiers scandinaves d'Emmanuelle.
Eh bien, j'avais tort !
Comme dans L'Athlète de Knut Faldbakken, l'ambiance de ce polar norvégien est très agréable. Moins lourde que chez les collègues de Faldbakken et Staalesen. Sans doute parce que, une fois de plus, le beau temps est au rendez-vous. L'intrigue de ce roman se passe en été et le pays semble revivre.
Varg Veum contribue également à la bonne ambiance du polar. Ce privé au sens de l'humour très particulier n'hésite pas à ridiculiser bon nombre de ses interlocuteurs, ce qui donne quelques passages franchement comiques. Assez rare dans un polar scandinave. En plus, comme c'est Veum lui-même qui nous raconte son enquête (le roman est écrit à la première personne) les bons moments ne manquent pas et les sourires sont fréquents.
Les références culturelles sont multiples ce qui pourrait ralentir la lecture mais, heureusement, le traducteur a eu l'excellente idée de bien documenter ses notes de bas de page. Loin de se contenter d'explications superficielles, Alex Fouillet détaille de façon précise les coutumes et expressions norvégiennes. Grâce à cela, l'immersion est totale et une fois le roman refermé, on a un peu de mal à reprendre pied dans la réalité. le dépaysement est réussi et on a réellement l'impression d'être parti passer quelques jours de vacances en Norvège en compagnie de Veum.
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Une enquête de Varg Veum dans le milieu de l'industrie du déchet, sur fond de réchauffement climatique et d'activisme écologique. Quand on considère que le roman a été écrit en 1991, on reste pantois.Notamment pour ce qui concerne les effets du réchauffement climatique. Bien sûr, cela a plus ou moins mal vieilli, mais on est encore dans le délitement de la société scandinave, cet Etat-Providence qui disparaît peu à peu, confronté à la réalité. Varg Veum fait preuve d'un peu de jugeote et découvre en même temps l'amour, ce qui n'est sans doute pas pour déplaire au lecteur. Il fait (enfin) preuve d'autorité et conduit son enquête avec fermeté. Belle analyse des personnages, bien campés, profond et crédibles.
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Septième enquête du privé norvégien Varg Veum.
Pour le resituer un peu, Varg Veum est un ancien travail social de la Protection de l'enfance qui a ouvert son agence de détective après s'être fait licencier pour avoir passé à tabac un dealer. Il est divorcé, a un fils et une tendance plus que prononcée à noyer ses peines dans l'aquavit. Mais cette fois c'est un homme neuf puisqu'il sort d'une cure de désintoxication et ne boit désormais plus que de l'eau. C'est d'ailleurs lors de cette cure qu'il a fait la connaissance de Lisbeth,une kiné avec laquelle il s'est lié d'amitié et qui va lui procurer son premier travail après sa sortie. Il s'agit d'un banal travail de surveillance dans une villa mais les choses vont déraper très vite. Lors de la visite des lieux, Lisbeth découvre un corps dans la piscine, prévient Veum et disparaît...Le privé va bien sûr mener une enquête qui le mènera au coeur d'une sordide affaire où se mêleront une enfant disparue, des militants écologistes, des industriels peu scrupuleux, etc.


Je retrouve toujours Varg Veum avec beaucoup de plaisir. Terriblement humain, très empathique, il aime à se mêler de ce qui, d'après la police, ne le regarde pas et s'obstine jusqu'au bout malgré les embûches. Cette enquête longue et plutôt alambiquée se laisse lire avec bonheur, ne serait-ce que pour les très belles descriptions de Bergen, ville dont l'auteur est visiblement amoureux malgré des propos parfois pessimistes sur son avenir.
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Voici un nouveau livre, enfin, nouveau est un bien grand mot vu qu'il a été écrit il y a presque ..20ans! Peu importe notre privé norvégien préféré, j'ai nommé Varg Veum, revient cette fois-ci un peu flagada mais sobre comme un chameau grâce à une cure de désintoxication. Une kiné, rencontré au centre, va lui trouver un boulot de gardiennage chez des nantis partis en Espagne, histoire de reprendre le collier en douceur. Mais que nenni, dès le début tout part en sucette et notre privé va se retrouver dans une sombre histoire où l'écologie joue un grand rôle. Il lui faudra pas mal de subtilité pour arriver à ses fins. Un polar sympa et tout à fait d'actualité. Pour ceux et celles qui ont voyagé en Norvège et surtout aux alentours de Bergen, une description très détaillée des lieux nous rappellent que Gunnar Staalesen est un bergenois très amoureux de sa ville.
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1er Gunnar Staalesen que je lis. J'ai aimé le personnage de Varg Veum, le seul qui arrive à la découverte de la vérité à la manière de Poirot ou Miss Marple, personnages d'Agatha Christie. le bémol de ce livre, c'est une traduction qui comporte quelques lacunes. A part cela, j'apprécie et prévois la lecture du Roman de Bergen.
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J'avais apprécié le loup dans la bergerie, j'ai aimé Fleurs amères et le Norvégien Gunnar Staalesen me semble du niveau des meilleurs Mankell, et bien plus intéressant que Ake Edwardson par exemple. Ce roman nous baigne dans Bergen, seconde ville du pays, et m'a donné fichtrement envie de traîner dans cette ville de l'Ouest, car Gunnar Staalesen sait nous la rendre palpable. Varg Veum, son privé, sort d'une désintox à l'alcool et envisage un gardiennage d'une propriété de prestige pour se remettre à flot, aidé en cela par la kiné, mes respects chère consoeur, qui l'a pris en charge. Les détectives du Nord ont ce problème, c'est génétique, et tout le monde ne se contente pas comme Maigret d'un blanc sec au comptoir.

Ecrit il y a une vingtaine d'années Fleurs amères évoque le combat écologique et la lutte interne dans une riche famille d'industriels. Un premier cadavre dans la piscine des riches architectes, de douloureux retours en arrière sur la disparition d'une enfant huit ans plus tôt, cette famille d'atrides de la haute bourgeoisie scandinave, dont la fille est handicapée mentale depuis un accident (?) et qui herborise, le regard au ciel, une intrigue que comme d'habitude j'ai un peu perdue en route. Mais le plus important est Bergen, principal personnage, cette ville attachante et sillonnée par Varg Veum de banlieues en port industriel, de parc paysager en centre d'aquaculture. Alors bien sûr Gunnar Staalesen abuse des noms de lieux pour qui n'est pas indigène. Il sait de quoi il parle, auteur, outre des enquêtes de Varg Veum, d'une trilogie historique le roman de Bergen.


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Roman policier plutôt classique, le livre vaut plutôt par la poésie que dégage le privé dans la description de la Norvège (autour de Bergen). L'histoire s'emmêle dans des rebondissements avant / arrière et la fin est plutôt inattendue ou tout du moins difficile à deviner. Ce qui m'a manqué c'est un épilogue pour savoir ce que deviennent les protagonistes et notamment Varg quelques semaines après l'histoire
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Encore une fois Varg Veum nous entraine dans une nouvelle enquête passionnante : il a le chic pour se retrouver dans le pétrin, avec des morts encombrants. Cette fois-ci, l'enquête mêle habilement écologie, disparition d'enfant et famille industrielle aux valeurs à géométrie variables. L'intrigue se tisse peu et les éléments disparates créent peu à peu un tableau sordide. Un très bon moment
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Livre que j'ai emprunté à ma soeur, et dont je n'ai pas été déçue. l'auteur nous tient en haleine jusqu'à la fin on ne devine pas qui est le meurtrier.
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Conseillé par une amie, j'ai lu Fleurs amères de Gunnar Staalesen. Je n'ai peut être pas commencé par le bon roman pour découvrir cet auteur. J'ai été fort déçu. Roman très confus, l'enquête de Varg Veum, personnage récurrent de Gunnar Staalesen, l'est tout autant. On se perd dans les nombreux noms typiques de localités norvégiennes et surtout on perd un peu de vue l'histoire à la base du roman. Les dialogues sont étranges, peu naturels, comme si c'était les dialogues qui faisaient les personnages et non l'inverse. Enfin, le manque de fluidité du roman a entraîné en moi une certaine lassitude. J'ai un autre roman de cet auteur, j'espère qu'il ne sera pas à l'identique.
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