AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les enquêtes de Varg Veum, détective... tome 3 sur 18

Alexis Fouillet (Traducteur)Elisabeth Tangen (Traducteur)
EAN : 9782070310951
400 pages
Gallimard (10/02/2005)
3.77/5   82 notes
Résumé :
Varg Veum, ancien salarié à la protection de l'enfance devenu détective privé après avoir eu la main lourde sur un type qui prostituait une gosse en perdition, voit son passé d'éducateur le rattraper. Lisa, seize ans, issue d'un milieu sans histoires, a disparu. Et avec les questions nécessaires pour la retrouver s'ouvre la boîte aux secrets.
Deux familles proches qui se haïssent... Le meurtre d'un adolescent... Beaucoup de sordide mais aussi, au détour des a... >Voir plus
Que lire après La Belle dormit cent ansVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique

Varg Veum, un ancien du service norvégien de la Protection de l'Enfance, 37 ans, et devenu détective privé, se rend en mission au Danemark pour retrouver Lisa Halle, 16 ans, disparue de chez ses parents à Bergen, la deuxième ville de Norvège, sur la côte sud-ouest du pays.

Grâce à ses relations dans le milieu, il réussit relativement vite à localiser l'adolescente dans un hôtel de passe dans le quartier chaud de Copenhague, où elle se prostitue pour payer ses drogues. En état de manque et contre son gré, Veum ramène Lisa chez ses parents Niels et Vigdis Halle, où se pointent leurs voisins, Håkan et Vera Werner, qui eux, ont leur fils qui vient de disparaître.

Nouvelle mission pour Varg Veum : retrouver coûte que coûte Peter Werner, un jeune de 22 ans. Une mission qui s'annonce d'emblée nettement plus compliquée pour notre détective privé et qui culmine dans le drame.

Je n'en dirai pas plus de ce récit d'enquête policière officielle par le commissaire principal de la police criminelle de Bergen, Vegard Vedheim, et d'investigation privée et parallèle par notre bonhomme.

La plus grosse partie de l'action est située dans un des endroits les plus pittoresques de Scandinavie : entre le plus long et plus large fjord du pays, le Sognefjord, et la montagne de Fløyen, qui avec un sommet rocailleux à une altitude de 400 mètres et joignable par funiculaire, offre une vue à vous couper le souffle.

Cette atmosphère extraordinaire ne compense malheureusement pas certaines longueurs dans le récit et, à mon avis, un peu trop de passages à vide, où l'auteur s'amuse à évoquer des personnes qui n'ont rien à voir avec l'intrigue. Quand bien même s'il le fait avec une bonne dose d'humour, comme à la page 116 par exemple où il est question d'une "femme maquillée comme une voiture volée" et à la page 88, où l'on apprend "qu'il en va des mariages comme des beuveries : le vide est toujours au bout."

Gunnar Staalesen, qui vient de fêter son 76e anniversaire, né le 19 octobre 1947 à Bergen, est un auteur prolifique. Rien que la collection des polars autour de Varg Veum, totalise pour le moment 20 volumes, dont celui sous rubrique constitue le troisième, paru en 1980 en Norvège et en 2002 chez nous en Français, dans une traduction d'Elisabeth Tangen et Alexis Fouillet.
Commenter  J’apprécie          500
Istedgade, quartier chaud de Copenhague.
Quelle surprise! Varg Veum en vadrouille pour passer du bon temps et s'encanailler...
Non pas du tout, loin de son bureau empoussiéré , il achève une mission: retrouver et récupérer une jeune mineure en errance, Lisa Holle.
De retour à Bergen avec elle, il est aussitôt sollicité par les voisins des parents de Lisa pour mettre la main sur leur fils aîné, Peter Wenner, à son tour volatilisé...
Toujours à sa manière, appelant ses clients à la confidence, exploitant ses connaissances pour avoir de bons tuyaux, notre loup solitaire mène son enquête allant jusqu'à se faire rabrouer par le commissaire local. Chacun à sa place.
Notre détective, à l'aube de la quarantaine dans ce troisième volet, est face à sa solitude (il n'en perd pas pour autant son humour) mais il semble être en quête de la femme qui sera le garder, le regarder et il a tous ses sens en éveil...
Un polar noir sur la solitude, la difficulté d'être parents, l'incompréhension dans le couple, les conflits entre générations, les secrets de famille.
Gunnar Staalesen peint le tableau d'une jeunesse à la dérive, entraînée dans une spirale infernale (drogue et prostitution).
Un opus que j'ai beaucoup apprécié, et je vais essayer dorénavant de lire les autres dans l'ordre chronologique. Alors à bientôt Varg Veum...
Commenter  J’apprécie          240
Voici un auteur qui compte dans le paysage des romans policiers nordiques. Gunnar Staalesen met en scène une nouvelle fois son héros, le détective privé Varg Veum, un enquêteur singulier, avec beaucoup de problèmes familiaux – divorcé, relations difficiles avec ses enfants, porté sur l'aquavit (alcool norvégien) et amateur de jazz ce qui ne gâte rien ! Il n'a pas d'arme, il utilise en cas de danger sa tchatche qui est redoutable, capable de perturber ses adversaires et ainsi de lui donner l'avantage. Il a travaillé auparavant dans les services de la protection de l'enfance, cela se sent. La psychologie est importante, les personnages rencontrés dans son activité sont intéressants et attachants, bien souvent maladroits et dépassés par leur destin. L'écriture est originale, les bons mots et l'humour sont au rendez-vous :
« Elle sourit à nouveau, mais c'étaient des sourires éclairs : ils allaient et venaient. Si par malheur vous cligniez des yeux à ce moment-là, vous pouviez les rater. »
C'est un enquêteur très sympathique que l'on peut suivre, si on aime comme moi, tout au long des quelques 16 romans de cette série déjà écrits et traduits dans plusieurs langues.

Le nom de Varg Veum est calqué sur une expression norvégienne (varg i veum, signifiant « loup dans le lieu sacré ») remontant au Moyen-Age, désignant un fauteur de trouble, voire un hors-la-loi. D'ailleurs la police officielle quand elle le croise, Vegard Wadheim par exemple, ne lui facilite pas toujours la tâche. Quand celui-ci lui demande si les gens se confient plus à un détective privé, il répond :
« En fait, c'est surprenant de voir à quel point les gens vident facilement leur sac, juste parce qu'ils ont en face d'eux quelqu'un sur qui ils pensent pouvoir compter – dans une certaine mesure. Parfois, ce n'est même pas nécessaire, il leur faut juste quelqu'un qui écoute, qui peut leur prêter une oreille, voire les deux. Pendant un moment. Et en ce sens, tu deviens presque une sorte d'assistant social, si tu vois ce que je veux dire. »
Héros solitaire, désabusé parfois, il reste malgré tout avide d'espoir et de justice. Au fond comme beaucoup d'entre nous et c'est certainement pour cela qu'il a un tel succès bien au-delà de la Norvège.

Tout commence ici par la mission de départ qui consiste à ramener en Norvège Lisa Halle, toute à la dérive de la drogue et de la prostitution. Excellente entrée qui se passe à Copenhague au Danemark. On va découvrir peu à peu les rapports compliqués entre la famille de Lisa, sa mère Vigdis et son père Niels Halle et la famille de l'ex petit ami de Lisa, Peter et ses parents Vera et Håkon Werner ainsi que sa soeur Ingelin.
Peter a eu le tort de réveiller la belle du titre, je ne dévoile pas l'intrigue... puis de s'éclipser un peu trop vite, avide qu'il était de griller sa vie par tous les bouts. Il n'est pas revenu chez son employeur, le terrible Arve Jonassen, patron d'une entreprise en bâtiment. Les besoins de l'enquête vont conduire Varg Veum dans la villa de celui-ci, à la rencontre d'Irène Jonassen, une femme fatale délaissée, un couple sans enfant, qui entend se distraire au dépend du détective. Varg s'intéresse particulièrement aux trafics d'appels d'offres et de marchés publics. Arve Jonassen s'est fait une spécialité dans le coulage de matériaux (détournement et revente) lui permettant des gains substantiels.
Les allées et venues de Varg donnent lieu à bien des scènes à la fois oniriques et réalistes, de celles qui restent gravées dans la mémoire, preuve qu'on a là un grand romancier.
La troublante Solveig hante les nuits et les jours du solitaire Varg. Mais elle n'est toujours pas disponible… Patience, patience car nous la retrouverons dans d'autres épisodes de la série.

Il s'agit du tome cinq des enquêtes de Varg Veum. L'histoire, relativement compliquée, est bien construite et le suspens tient jusqu'à la fin. L'auteur ne fait rien pour mâcher le travail du lecteur. Il faut suivre chaque personnage et lire dans les détails. Je conseille, surtout avec les noms norvégiens dont on est peu familier, de noter au départ les différents personnages et leurs rapports entre eux. Cela m'a aidé à comprendre le dénouement, une fin bien amenée et qui m'a surpris – c'est le but. Je trouve qu'il n'y a rien de pire que de terminer la lecture d'un roman policier et de ne pas totalement saisir la conclusion de l'enquête ou bien d'avoir compris dès les premières pages – cela m'est déjà arrivé...

Gunnar Staalesen est né à Bergen en Norvège, où se passe la plupart des enquêtes. La maison et les bureaux du détective existent – tout comme les lieux décrits par l'auteur – et attirent beaucoup de curieux. Les enquêtes de la série ont souvent donné lieu à des adaptations télévisées ou des films. La notoriété du personnage Varg Veum est telle à Bergen qu'il a sa statue. À travers la vie de Veum on peut en quelque sorte lire la vie de Staalesen, son humanisme, son attrait pour l'histoire et la vie sociale. Je conseille donc de découvrir cette oeuvre, si ce n'est déjà fait, et de commencer par « La belle dormit cent ans » au titre sympathique. J'ai aussi beaucoup aimé « Pour le meilleur et pour le pire », une histoire de kidnapping sur fond de tours de banlieue ; « Fleurs amères » où il est question de déchets toxiques et de lutte écologique, livre accompagné d'un CD dont est issu le titre Varg Veum accompagnant ma chronique ; « le loup dans la bergerie » ; « Anges déchus » ; « la femme dans le frigo » ou encore « Les chiens enterrés ne mordent pas »...
*****
Visitez le blog bibliofeel afin de voir la chronique complète avec photo montage représentant l'auteur et son héros Varg Veum, un titre de jazz consacré au héros ainsi qu'une présentation de l'auteur par lui-même. Abonnez-vous afin d'avoir les prochaines publications. Merci pour votre visite

Lien : https://clesbibliofeel.blog
Commenter  J’apprécie          120
Varg Veum, détective privé à Bergen, a été engagé pour retrouver Lisa, une fugueuse de 16 ans. C'est à Copenhague qu'il retrouve la jeune toxicomane, tombée dans un réseau de prostitution. Mais quand il la ramène en Norvège chez ses parents, les voisins de la famille lui tombent dessus. Leur fils Peter a disparu. Ils le croyaient en compagnie de Lisa, mais celle-ci assure qu'ils ont rompu une semaine plus tôt. Les parents de Peter engagent donc à leur tour Varg Veum pour retrouver leur fils de 21 ans…

La belle dormit cent ans (1980) est la 3e enquête de Varg Veum, le héros récurrent de Gunnar Staalesen, après le loup dans la bergerie (1977) et Pour le meilleur et pour le pire (1979).

Au début du roman, alors que l'on découvre deux familles qui se haïssent et une histoire d'amour entre deux adolescents, on se croit dans une réécriture de Roméo et Juliette. Mais à la fin du roman, on s'aperçoit qu'on a glissé du côté de la belle au bois dormant. On y apprend alors ce qui passe par la tête de la Belle quand elle se réveille d'un trop long sommeil.

La dérive des adolescents entre fugue et toxicomanie est le sujet de prédilection de Varg Veum, l'ex-travailleur social reconverti en détective privé. Pris au milieu des affaires de famille chez Lisa ou chez Peter, il songe à ses propres parents, à l'enfant qu'il a été, et à celui qu'il a eu et ne voit presque plus.

Le ton de Gunnar Staalesen est toujours léger, plein d'humour, et en même temps volontiers mélancolique. Dans ce roman, Varg Veum est confronté au mensonge, à ce que dissimule une apparente honorabilité dans les milieux bourgeois de Bergen. Mais jamais il ne juge. C'est un détective privé plein de compassion, qui considère toujours les petitesses des autres à l'aune de ses propres faiblesses. Finalement, s'il y a bien un meurtre dans La belle dormit cent ans, il n'y a pas de grand criminel, mais une belle brochette de menteurs dont Varg Veum va déterrer les secrets à la pelle.

Comme les précédents, j'ai beaucoup aimé ce roman de Gunnar Staalesen. Je crois d'ailleurs qu'en découvrant Varg Veum, j'ai mis le doigt dans un terrible engrenage. La série compte en effet 10 volumes et je compte bien les lire tous. le prochain sera donc La femme dans le frigo !
Commenter  J’apprécie          70
La Belle dormit cent ans est la 3ème enquête de Varg Veum.

Varg est chargé de ramener Lisa, 16 ans, qui a fugué à Copenhague et finance son addiction à la drogue en se prostituant ; s'il la retrouve sans trop de difficultés et la ramène en Norvège, il n'en va pas de même pour Peter, petit ami plus âgé de Lisa, qui a lui aussi disparu.

Les débuts de l'enquête de Varg vont le mener vers deux pistes différentes :

- les parents de Lisa et ceux de Peter, et Varg va comprendre que certains d'entre eux avaient de bonnes raisons de souhaiter cette disparition;

- l'employeur de Peter, Arve Jonassen, qui acceptait un peu trop facilement les absences répétées de Peter.

L'univers créé par Gunnar Staalesen dans cette série présente des caractéristiques très particulières : en effet, l'auteur accorde une place prépondérante aux relations humaines (ou à leur absence) et aux évolutions sociales.

En effet, ce n'est pas l'action, les coups de feu, les cadavres qui sont prépondérants, mais les rencontres et réflexions de Varg dans le cadre de son enquête. La Belle dormit cent ans accorde une place particulère aux relations entre parents et enfants, à travers les relations de Lisa et Peter et leurs parents, mais aussi aux relations de Varg avec son fils de 8 ans, qu'il ne voit que certains week-ends ; dans les deux cas, les parents assistent, impuissants, aux changements de leurs enfants ; le père de Lisa se demande comment sa petite fille qui demandait des calins a pu se prostituer pour se droguer ; Varg se demande comment son fils a pu prendre des expressions de son beau-père avec lequel il vit au quotidien.

C'est aussi Solveig pour laquelle Varg a de tendres pensées, qui a trompé son mari mais reste à cause des enfants (Varg estimant que c'est un mauvais choix).

C'est un roman sur la solitude de Varg, qui n'a pas d'amis, pas de famille, qui conduit sans but dans Bergen le dimanche soir après avoir déposé son fils chez sa mère.

Les milieux journalistiques et universitaires sont aussi égratignés, à l'occasion d'une soirée très arrosée pendant laquelle Varg recueille des informations sur l'employeur de Peter : discussions stériles, adoration d'icônes que l'auteur méprise comme Hemingway qui a écrit le soleil se lève aussi :

"Pour un bouquin dont les gens parlent encore cinquante ans après sa parution, je le trouve on ne peut plus chiant...Je n'ai jamais percuté sur ce qui peut apparenter à un chef d'oeuvre un livre qui parle d'une poignée de glandeurs décérébrés qui errent à Paris et en Espagne, se bourrent la tronche, vont à la corrida et détestent les Juifs".

Sur le plan sociétal, l'arrivée massive des drogues, la prostitution, l'hypocrisie sociale occupent une large place dans ce livre. Lisa, en manque, ou lorsqu'elle raconte ses débuts dans la prostitution, est assez poignante.

Si Gunnar Staalesen conserve son humour et sa dérision, il ressort de la lecture de ce roman une poésie désenchantée toute personnelle (à l'image du commissaire Vadheim, coureur de fond aux Jeux Olympiques de Melbourne en 1956 et poète) et d'une grande mélancolie.

Bien que ce livre ait été publié en 1980 (en 2002 en France), il n'a rien perdu de sa fraîcheur.
Lien : http://occasionlivres.canalb..
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Je m'installai derrière mon bureau et restai un moment à regarder la place du marché et Vagen. Le ciel était dégagé, et seuls quelques nuages bas et bordeaux flottaient au-dessus de l'île d'Askoy et rappelaient le dépôt au fond d'un verre de vin. Le ciel avait cette forte couleur indigo indescriptible, qui commence par pâlir en un bleu-vert opaque avant d'être transformée en bleu foncé, puis nuit, à peu près à la verticale du mont Floein. Tout le spectre s'étend dans le ciel entre Askoy et Ulriken, allant du rouge vif à une obscurité bleu profond, et la ville est plongée dans la pénombre comme un réseau de silhouettes sombres, étincelante de pointes lumineuses. J'avais le mont Floien juste en face de moi, recousu en son milieu par la chaîne de lumières orange du funiculaire.
Tout était silencieux autour de moi; le téléphone ne sonnerait plus jamais; j'étais assis dans une cage de verre d'où je regardais la vie continuer sans même qu'elle fasse attention à moi.
Je restai longtemps ainsi. Rien ne pressait. Je n'avais nulle part où aller.
Commenter  J’apprécie          80
La gueule de bois est un animal visqueux qui croît comme un champignon en vous. Le matin, au réveil, il est couché là, la gueule ouverte, et vous souffle son haleine fétide dans la bouche, en même temps qu'il agite lentement sa queue écailleuse au plus profond de votre estomac. Votre gorge est encombrée, et vous savez pertinemment que l'animal va grossir et enfler de plus en plus en vous, jusqu'à ce qu'il éclate dans le courant de l'après-midi avant de rétrécir pour ne plus vous laisser qu'un goût faisandé sur le palais, et un voile de sable devant les yeux.
Commenter  J’apprécie          80
Plus on vieillit, plus les visages jeunes paraissent banals. Quand on a aimé des femmes dont le visage s'est marqué des premières véritables rides, il en faut beaucoup pour à nouveau tomber amoureux d'une adolescente de dix-sept-ans. En regardant Lisa, ce n'était en quelque sorte pas elle que je voyais, mais une génération entière de jeunes tourmentés et banals - fuyant le rien à la poursuite du rien.
Commenter  J’apprécie          80
Les parents et leurs enfants sont si rarement heureux ensemble. Et il y en a toujours certains qui meurent trop tôt – ou trop tard. Il semble parfois que les parents et leurs enfants soient aussi incompatibles que les étés et les hivers que l’on traverse, que les jours et les nuits qui passent. Et on le comprend toujours trop tard, dans une cuisine vide, une tasse de café lyophilisé tiède sur la table devant soi.
Commenter  J’apprécie          30
Il pleuvait toujours. Le soleil semblait avoir été effacé pour de bon. C'était le jour du jugement dernier...ou peut-être n'était-ce qu'une impression.
Commenter  J’apprécie          80

Videos de Gunnar Staalesen (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gunnar Staalesen
Gunnar Staalesen - Varg Veum Volume 13 : Coeurs glacés .A l'occasion du "Festival Polar en cabanes" qui s'est déroulé du 26 au 27 septembre 2015, rencontre avec Gunnar Staalesen autour de son ouvrage "Varg Veum Volume 13 : Coeurs glacés" aux éditions Gaïa. Traduit du norvégien par Alex Fouillet. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/staalesen-gunnar-coeurs-glaces-9782847206289.html Notes de Musique : © Mollat www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mo... Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/Librairi... Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Libra... Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemo... Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
+ Lire la suite
>Autres littératures germaniques>Littérature norvégienne>Littérature danoise et norvégienne : théâtre (126)
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (216) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "La nuit, tous les loups sont gris" de Gunnar Staalesen.

Quel est la manie de Hjalmar Nymark ?

il tape du poing sur la table
il donne un coup de pied dans la table
il donne un coup de journal sur la table

10 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : La nuit tous les loups sont gris de Gunnar StaalesenCréer un quiz sur ce livre

{* *}