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Richard M. StallmanChristophe MasuttiSam Williams/5
21 notes
Résumé :
Une référence historique pour mieux comprendre l'histoire et l'avenir de l'informatique et les origines du mouvement du logiciel libreCette biographie autorisée de Richard Stallman éclaire sans complaisance la vie de ce personnage autant décrié qu'encensé qui a révolutionné l'histoire du logiciel en fondant le mouvement pour le logiciel libre.Amendée avec humour par Richard Stallman lui-même sans rien perdre de ses qualités critiques, elle retrace au travers d'anecd... >Voir plus
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Que lire après Richard Stallman et la révolution du logiciel libre : Une biographie autoriséeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3)
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Ce livre est la biographie de Richard Stallman, un des "pères fondateurs" du concept de logiciel libre.
Basé sur une première biographie écrite par Sam Williams, ceci est une version revue par Richard Stallman lui-même et traduite par Christophe Masutti qui oeuvre dans l'initiative "Framabook" qui vise à créer des livres libres.
Même si ici ce sont les éditions Eyrolles qui publient cet ouvrage, on notera qu'ils ont joué le jeu de la licence libre demandé par Richard Stallman et que par conséquent, le livre peut être librement téléchargé au format numérique et redistribué librement.
Le contenu du livre en lui même, même s'il ne semble pas exhaustif, trace par quelques exemple, une ébauche que je trouve assez réaliste, et quelque part touchante, du personnage. Par ailleurs, sujet indissociable du personnage, on y découvre également la problématique qui fait vivre la notion de logiciels libres d'une façon assez pertinente , même si beaucoup reproche à Richard Stallman un certains "extrémisme" vis à is des logiciels propriétaires qui s'enrichissent sur l'emprisonnement des leurs utilisateurs.
Même si le sujet est assez particulier et un peu technique, il demeure cependant assez accessible offrant une découverte assez intéressante.
Basé sur une première biographie écrite par Sam Williams, ceci est une version revue par Richard Stallman lui-même et traduite par Christophe Masutti qui oeuvre dans l'initiative "Framabook" qui vise à créer des livres libres.
Même si ici ce sont les éditions Eyrolles qui publient cet ouvrage, on notera qu'ils ont joué le jeu de la licence libre demandé par Richard Stallman et que par conséquent, le livre peut être librement téléchargé au format numérique et redistribué librement.
Le contenu du livre en lui même, même s'il ne semble pas exhaustif, trace par quelques exemple, une ébauche que je trouve assez réaliste, et quelque part touchante, du personnage. Par ailleurs, sujet indissociable du personnage, on y découvre également la problématique qui fait vivre la notion de logiciels libres d'une façon assez pertinente , même si beaucoup reproche à Richard Stallman un certains "extrémisme" vis à is des logiciels propriétaires qui s'enrichissent sur l'emprisonnement des leurs utilisateurs.
Même si le sujet est assez particulier et un peu technique, il demeure cependant assez accessible offrant une découverte assez intéressante.
Vous avez sans doute déjà entendu parler de "logiciels libres" et même de "linux".
Pour bien comprendre ce qui se cache derrière cette expression rien de tel que de retourner à sa source, ici son créateur : Richard Stallman.
Vous apprendrez ainsi que loin d'être un simple problème pratique et technique, il s'agit avant tout d'un choix éthique et politique portant une regard particulier sur la technologie ou encore l'accès à l'information.
Les libertés dont on parle ne sont évidement pas celle d'un logiciel mais bien de ses utilisateurs.
Cette biographie reprend l'historique du logiciel libre et de son créateur jusqu'à nos jours et j'espère qu'après l'avoir lu vous ne parlez plus de "linux" mais de "GNU/Linux".
Pour bien comprendre ce qui se cache derrière cette expression rien de tel que de retourner à sa source, ici son créateur : Richard Stallman.
Vous apprendrez ainsi que loin d'être un simple problème pratique et technique, il s'agit avant tout d'un choix éthique et politique portant une regard particulier sur la technologie ou encore l'accès à l'information.
Les libertés dont on parle ne sont évidement pas celle d'un logiciel mais bien de ses utilisateurs.
Cette biographie reprend l'historique du logiciel libre et de son créateur jusqu'à nos jours et j'espère qu'après l'avoir lu vous ne parlez plus de "linux" mais de "GNU/Linux".
Il est important de comprendre que le numérique a besoin du Logiciel Libre pour se développer durablement. C'est Richard Stallman en lançant le projet GNU toujours nouveau (GNU se prononce NEW comme il l'explique en conférence…) qui a trouvé les mots qui convenaient sur les libertés numériques et démontré l'urgence de comportements éthiques dans les usages des informations, des données et qu'il résume en conférence en trois mots : Liberté, Égalité, Fraternité.
Citations et extraits (11)
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Il va sans dire qu’aujourd’hui, vue l’omniprésence de l’informatique dans la vie, la fraternité en informatique ne se limite plus aux seuls logiciels. Partager des copies des œuvres publiées est une pratique commune, fort utile. Cette pratique ne doit souffrir aucune entrave. Or, dans le monde, les États qui sont dominés par l’empire des entreprises mènent une guerre contre la pratique du partage, au point d’en faire paraître la simple notion comme aberrante, antinaturelle, voire barbare. Ils l’appellent « piraterie » comme si partager équivalait moralement à attaquer et piller un navire.
Imaginez que les recettes soient emballées dans des boîtes noires. Vous ne pourriez pas connaître les ingrédients utilisés, encore moins les changer. Et si vous en faisiez une copie pour un ami, ils vous qualifieraient de pirate et essaieraient de vous faire emprisonner des années durant. Un tel changement susciterait un énorme scandale chez les gens ayant l’habitude de partager des recettes . Mais c’est exactement ce que nous impose le monde du logiciel propriétaire. Un monde dans lequel la bienséance commune envers les autres est prohibée ou empêchée.
Je croyais alors et continue de croire à la nature talmudique d’Internet, c’est-à-dire que sa capacité non seulement à rapporter la naissance des idées mais aussi à garder les traces de leurs évolutions intellectuelles, est sa marque de fabrique.
Définissant l’objet de la GPL, Stallman explique : « J’essaie de changer la façon dont les gens conçoivent la connaissance et l’information en général. Je crois qu’essayer de posséder du savoir, tenter d’en contrôler l’utilisation par les autres, ou les empêcher de le partager, sont autant d’actes de sabotage ». Une déclaration à rapprocher d’une autre, en août 2000 : « Je vous conjure de ne plus utiliser l’expression ‘propriété intellectuelle’ dans vos réflexions. Elle prête à confusion en amalgamant copyrights, brevets et marques déposées. Ces choses ont des effets tellement différents qu’il devient stupide d’essayer d’en parler en les confondant. Si vous entendez quelqu’un parler de propriété intellectuelle sans utiliser les guillemets, alors c’est qu’il ne pense pas de façon claire, et vous ne devriez pas le suivre sur son terrain. »
En regardant Stallman dérouler en personne son argumentaire politique, il est difficile de voir quoi que ce soit de confus ou de déplaisant. Son apparence physique peut certes sembler peu engageante, mais son message est logique. Quand un membre du public demande si, en se détournant des logiciels privateurs, les partisans du logiciel libre ne renoncent pas aux plus récentes avancées de la technologie, Stallman répond selon ses convictions.
« Je pense que la liberté est plus importante que les avancées technologiques. Je choisirai toujours un logiciel libre moins avancé du point de vue technologique à un logiciel non libre plus avancé parce ça ne vaudrait pas que je renonce à ma liberté. Je m’en tiens à cette règle : je ne prends rien que je ne puisse partager. »
« Je pense que la liberté est plus importante que les avancées technologiques. Je choisirai toujours un logiciel libre moins avancé du point de vue technologique à un logiciel non libre plus avancé parce ça ne vaudrait pas que je renonce à ma liberté. Je m’en tiens à cette règle : je ne prends rien que je ne puisse partager. »
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