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Critique de Yaneck


Yaneck
30 septembre 2011

Classique de la bande dessinée américaine, que Spider-Man. Je me suis procuré en bibliothèque ce premier tome de l'intégrale regroupant ici les deux premières années de vie du tisseur de toile. le Amazing Fantasy #15, qui lui a donné le jour, et les premiers épisodes d'Amazing Spider-Man Vol.1.
Il faut bien voir que Peter Parker est une exception à l'époque. Stan Lee et Steve Ditko décident de faire un héros d'un personnage brimé, méprisé par les siens, et qui sous son uniforme, connaîtra tout autant de brimades. C'est la patte Stan Lee qui après avoir introduit un monstre comme héros avec la Chose dans Fantastic Four, fait de son héros un jeune tout à fait normal. Lorsque chez l'éditeur d'en face on propose un extra-terrestre invincible, un milliardaire névrosé, ou une déesse grecque, on laisse la place à quelque chose de différent, et c'est cette place, que vont prendre les éditions Marvel grâce à Stan Lee, et à Spider-Man. La sauce sera reproduite plusieurs fois, ciblant toujours la faille, le défaut, la différence. Les X-Men étant les plus grands exemples de ce principe. Mais nous divergeons, alors revenons à tête de toile.
Dans ces premiers épisodes, Stan Lee propose une galerie de super-vilains qui ne cesseront plus d'empoisonner la vie de Parker et de son alter-ego. La Vautour, le Caméléon, l'Homme-Sable, le Docteur Octopus, le Lézard. Trois sur cinq sont dans les films produits ou à venir. Ce n'est pas un hasard. Stan Lee utilise beaucoup l'explication pseudo-scientifique, pour construire ses vilains. Comme il a créé Spider-Man, en somme. le Vautour a créé un appareil annulant la gravité, le Docteur Octopus des "tentacules" commandés par le pensée, et l'Homme-sable et le Lézard sotn des erreurs ou des accidents scientifiques. Comme Parker. Il y a donc une proximité entre le héros et ses adversaires, que l'on ne retrouve guère autant que chez Batman, de l'autre grand éditeur DC. Ils ont aussi de nombreuses failles, des faiblesses, qu'ils surpassent à leur façon. Peter restant supérieur par son respect du bien. Pas de la loi, soyons clair, puisqu'il fait justice lui-même. Mais il le fait pour le bien, alors c'est acceptable, dans le monde du comic-book. Ca ne le serait pas dans la vraie vie, même aux Etats-Unis adeptes de l'auto-défense. Autre particularité de ce comics, ses personnages secondaires. Ils sont nombreux, récurrents, et pour la plupart mémorables. Tante May, J. Jonah Jameson, Flash Thompson, Betty Brant. Ces personnages n'ont jamais quitté les pages du personnage. Et ils sont toujours autant appreciés.
Steve Ditko est donc le premier dessinateur de Spider-Man. C'est la référence, pour son dynamisme notamment. Il n'est pas très doué en décors, qu'il écarte rapidement dès qu'il pourrait y en avoir trop, pas parfait sur les visages, mais par contre ses découpages, son sens de la mise en scène, est lui parfait. Il fait de Spidey un héros virevoltant, et adepte des postures acrobatiques. Une ambiance qui ne disparaîtra jamais et sera aussi la spécificité du héros.

C'est donc plaisant de se replonger dans les origines d'un tel personnage. Il vient révolutionner le monde des comic-book, lorsqu'il apparaît, et reste toujours un des super-héros les plus connus. Sans doute LE plus connu hors monde de la bd chez Marvel. le seul capable de rivaliser avec Batman et Superman. D'ailleurs, un nouveau film ne va pas tarder. La recette est éprouvée, cela fait même quarante ans qu'elle prouve sa réussite.
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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