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Critique de BazaR


BazaR
26 février 2016
Toujours aussi ravi avec ce deuxième volume de « Amazing Spider-Man, Marvel Masterworks ». Il contient les épisodes 8 à 19 de la série plus le premier « annual ». On est en 1964 donc ça ne date pas d'hier.

A la fois par nostalgie et par goût, je suis attiré par ces comics datant d'une époque où l'Amérique était en confiance, fière d'elle-même, persuadée d'être élue par Dieu. Les récits de Spider-Man sont légers, bourrés d'humour, adressés (il est vrai) à un public jeune ; ce que la censure surveille avec assiduité. Les auteurs insistent beaucoup sur le contraste de ce héros agile, malin et puissant traînant dans la vie civile une réputation de rat de bibliothèque malingre et peureux, affublé d'une vieille tante qui vérifie qu'il a bien mis son écharpe avant de sortir. Dans la vie civile, Peter Parker commence cependant à avoir un certain succès auprès des filles, alors que se profile la rivalité entre Betty Brant et Liz Allen (sans compter que l'on commence à évoquer le nom d'une certaine nièce de Mme Watson que sa tante veut lui mettre entre les pattes et qui aura la plus grande des influences dans sa vie), mais sa double identité lui cause bien du souci à cet égard.
Dans la vie héroïque, c'est la première apparition d'un certain nombre de vilains emblématiques : Mysterio, Kraven le chasseur, les Exécuteurs, et surtout le Bouffon Vert, qui semble déjà sur la piste de la véritable identité de Spider-Man.

Les dessins de Steve Ditko sont… ma foi il faut s'y faire. Je m'y suis fait et à présent je les trouve très vivants, agiles même s'ils sont un peu caricaturaux.
Ils font partie de la légende.
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