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Série Parker (Richard Stark) tome 21 sur 24

Emmanuel Pailler (Traducteur)
EAN : 9782743622428
284 pages
Payot et Rivages (08/06/2011)
3.78/5   18 notes
Résumé :
Parker n'aurait pas dû déléguer le recrutement d'un de ses hommes. Un certain Bruhl, engagé comme manutentionnaire pour cambrioler un entrepôt de produits pharmaceutiques, désobéit aux consignes et déclenche le système d'alarme.
Quelques minutes plus tard, la police est sur les lieux. Parker est arrêté et transféré à la prison de Stoneveldt, en attente de jugement.
Mais il n'a pas l'intention d'y moisir. Avec le concours d'un de ses compagnons de déten... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Il est indéniable que cela lui pendait au nez depuis un bon moment. Et voilà donc, pour clore ce cycle de cinq romans dont les titres s'enchaînent (Comeback, Backflash, Flashfire, Firebreak, Breakout), que Parker se retrouve en prison.

Comme c'est souvent le cas, un membre recruté à la va vite a foiré avant de paniquer, abandonnant ses complices, dont Parker, sur les lieux d'un cambriolage. Enfermé pour la deuxième fois, risquant l'extradition vers la Californie où, il y a bien longtemps (l'épisode est évoqué dans le premier roman de la série, Comme une fleur, en 1962) il a tué un gardien lors d'une évasion, Parker ne compte pas faire de vieux os dans la prison d'une pette ville du Midwest dans laquelle il est enfermé.
Mais, pour sortir de là, il va devoir faire confiance à des personnes dont il a tout lieu de se méfier, puisqu'il s'agit de détenus, c'est-à-dire des personnes qui pourraient jouer les mouchards ou qui, pour se retrouver là, on déjà foiré quelque chose au moins une fois. Surtout, l'un de ceux qui acceptent de participer à l'évasion lui demande en échange de faire un coup sur place juste après leur sortie. Un casse que Parker sent plutôt mal.

Breakout est résolument placé sous le signe de l'évasion, thème assez peu abordé par Stark dans les autres romans de la série si ce n'est Planque à Luna Park où Parker tentait de sortir d'un parc d'attraction dans lequel il avait dû se réfugier et où il était acculé par des malfrats locaux. Là, ce n'est pas une mais trois évasions successives que déroule Richard Stark : évasion de la prison, évasion à la suite d'un cambriolage qui tourne au vinaigre, évasion d'une complice.
Comme de coutume, l'auteur nous détaille par le menu les plans mis en place par Parker et ses complices tout en faisant émerger en parallèle les obstacles potentiels à leur réussite. Obstacles venus de l'extérieur comme de l'intérieur, Parker étant, comme toujours, bien que solitaire, obligé dans le cadre de son travail de se fier à des hommes qu'il ne peut contrôler totalement. Certains seront vite éliminés, d'autres seront bien plus compliqués à gérer.

L'efficacité de ce Breakout tient à l'habileté de Stark qui nous présente un enchaînement de trois situations liées les unes aux autres et qui nécessitent à chaque fois une part plus importante d'improvisation pour Parker. Cette accélération régulière du rythme lui permet de garder son emprise sur le lecteur qui se trouve happé par l'action. Sans être le meilleur roman de la série, Breakout tient ses promesses d'une lecture agréable faite de rebondissements et d'une bonne dose de suspense. Un roman maîtrisé.



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La prison, ça peut rattraper n'importe qui. Même Parker. Bien sûr, ce revers est encore une fois dû à l'inconscience d'un partenaire. Mais les faits sont là : l'expert de haut vol est en cabane et pas près d'en sortir...à moins que ?
Après la déception Firebreak (trop fouillis, trop mécanique), Richard Stark a repris du poil de la bête. le climat carcéral s'y prête, alors l'écrivain n'hésite pas à dépouiller son intrigue pour retrouver cette efficacité brute. Franchement, Breakout est une réussite à mes yeux.
J'ai lu le roman en une seule journée, et ce n'est pas lié à son épaisseur (280 pages). Certaines oeuvres plus courtes réclament parfois plusieurs jours pour être avalées. Question d'histoire bien sûr, mais également d'écriture et de style. Stark retrouve la force de son Comeback, aventure sous tension de la première à la dernière page.
On évite les paysages assoupissants et le brouillard narratif qui embuaient ma lecture de Firebreak. D'un proto-genre qu'il a lui-même codifié, Stark n'aime rien tant que le bousculer un peu. Et, à l'instar de Backflash, il se traduit ici par un soupçon d'humour plus prononcé, et une cadence plus vive.
Heureux de retrouver Parker. Espérons qu'il continue comme ça.
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1 casse, 3 évasions, le cocktail de cet opus semblait fort alléchant...
Je suis un peu rester sur ma faim.
On sent que l'auteur se plait à mettre ses protagonistes dans des situations embarrassantes qu'il émaille de dialogues croustillant.
J'ai passé un bon moment en compagnie des ces 3 protagonistes sans toute fois être très accro à l'intrigue.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Vous étiez tous des inconnus, n’ayant pas le temps de vous bâtir une réputation, ni de former des groupes. La seule chose qui était sûre, c’était qu’il y avait des mouchards dans le tas, des gens prêts à répéter aux flics tout ce qu’ils pouvaient apprendre sur vous, soit parce qu’on les avait mis là exprès, soit parce que c’étaient des opportunistes, prêts à vendre tout renseignement pour se faire bien voir des autorités : en vous enfonçant, ils remontaient. Ça devait marcher, d’ailleurs.
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L’un des premiers trucs que j’ai appris dans la vie, c’est de rester dans le groupe où il y a une chance de loyauté. Je ne dis pas une garantie, mais une chance. Un Noir ne ressentira aucune loyauté pour toi et moi. Il nous vendrait pour un paquet de chewing-gums, et on ferait pareil de notre côté.
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On râlait contre les avocats commis d’office ou la nourriture, on parlait de religion si on s’y intéressait, ou de sport, mais on ne laissait jamais personne avoir barre sur vous.
Le seul bon côté de cet isolement, c’était qu’aucun gang ne se formait ; les émeutes raciales n’éclataient jamais.
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Les hommes politiques, ils veulent enfermer tout le monde, mais ils ne veulent pas y mettre les moyens. Alors, les administrateurs pénitentiaires font ce qu’on appelle des choix d’affectation – ce qui veut dire que dans certains centres au moins, on conserve un espoir de civilisation.
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Si un Noir et un Blanc qui n’étaient pas dans la même cellule se parlaient, les gens se demanderaient pourquoi. Les gardiens voudraient savoir, et certains des détenus aussi. Qu’est-ce qu’ils peuvent bien se raconter ? Qu’est-ce qui se passe ?
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Payback (1999) VF
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