Dans ce livre, qui m'a rappelé l'oeuvre Rebecca, j'ai beaucoup aimé l'amitié entre Marie-Ange et Billy.
Loin des yeux loin du coeur ? Ce roman peut prêter à méditer sur cette question.
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Danielle Steel nous fait encore une fois naviguer dans les bonheurs et les malheurs de son héroïne Marie-Ange. L'aventure commence bien et finie bien.
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Il lui était difficile à présent d'imaginer une autre vie que celle-ci, faite de peur et de solitude, de faim et de chagrin. Un chagrin qui lui transperçait le cœur. « Une femme méchante et bornée », les paroles de son père résonnèrent une fois encore à ses oreilles, tandis qu'elle en mesurait toute la portée. Sa mère, tellement affectueuse, rayonnante et vive, aurait détesté cette femme. Plus encore que son père, cela ne faisait aucun doute. Hélas, cette pensée ne lui apporta aucun réconfort.
C'était une vie de rêve pour une enfant. Libre comme l'air, elle était aimée, choyée et protégée, telle une petite princesse dans un château de conte de fées. C'était ainsi que l'appelait son père — « ma petite princesse » — quand sa mère l'habillait avec les jolies robes qu'elle rapportait de Paris. Et quand elle gambadait dans les prés pieds nus, grimpait aux arbres et rentrait dans une robe à smocks déchirée, il la traitait gentiment de pauvre petite orpheline
Les épreuves qu'elle avait surmontées l'avaient endurcie ; elle avait connu le meilleur et le pire avec Bernard, mais c'était fini, la page était tournée. A présent, il lui fallait songer à ses enfants.
Ceux qui s'aiment ne se marient pas, allez savoir pourquoi. Et ceux que tout oppose s'obstinent à vouloir vivre ensemble.On dirait que les gens prennent un malin plaisir à gâcher les chances que leur offre la vie. La plupart d'entre eux, en tout cas.
A quoi bon faire des promesses qu'elle ne pourrait tenir ? Elle ignorait totalement de quoi demain serait fait.