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3,81

sur 480 notes
Ça faisait longtemps que je voulais lire ce classique de Stanislas-André Steeman. Un polar à l'anglaise écrit par un Belge, ça ne court pas les Wallons mais c'est aussi bon que du Simenon. le décor londonien est plus vrai que nature, il y fait toujours un temps de chien ; le fog plus présent que les frogs, les victimes tombent à point comme des rosbifs et la fine équipe de Scotland Yard se triture ses pauvres méninges devant le numéro 21 où se cache le tueur en série qui signe du nom de Smith...Selon, un indic, le suspect serait parmi un des locataires de la pension de famille, oui mes lequel, that is the question ?
C'est Peter Siniac , encore lui, qui m'a mis sur la piste de S.A. Steeman et je ne le regrette pas. Moi qui d'ordinaire suis plus Rocambole, Arsène Lupin que Sherlock Holmes, je me suis pris au jeu de découvrir le coupable parmi ces pensionnaires à la mine pas particulièrement patibulaire - Stanislas-André Steeman joue avec le lecteur. Il donne quelques cartes dans sa partie de Bridge.. Mais moi, à part la bataille ou le pouilleux massacreur. le jeu était perdu d'avance. Heureusement que le film de Henri-Georges Clouzot ravive les mémoires les plus obtuses. ..
Dans le polar de Steeman, la narration est impeccable, l'intrigue vous plonge dans le brouillard, le suspens est à son comble et l'humour britanno-belge sonne comme les douze coups de Westminster Abbey.
Quant au film de Clouzot , chapeau au casting sans fausses notes. Ma préférence va à Jean Tissier qui s'est glissé dans la peau d'un fakir extra lucide et de l'actrice Suzy Delair pour son petit air...
L'assassin habite au 21, faites confiance, c'est une bonne adresse !
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Un mystérieux tueur hante les nuits de Londres, signant à chaque fois ses méfaits par une carte de visite au nom de Mr Smith. La police , sur les dents, n'a aucun indice, jusqu'au jour où un quidam , qui n'écouta que son courage, suivit ce Mr Smith, et donna le premier indice aux policiers : " il est entré au n°21, muni d'une clef". Cette adresse est celle d'une pension, et les suspects ne manquent pas.


Classique parmi les classiques, ce roman policier paru en 1939, a même été adapté en film en 1942 par Clouzot.
J'aimerais vous dire que je l'ai dévoré, que je l'ai tant aimé, oui, mais non, je m'y suis ennuyée. Je l'ai trouvé dépassé, vieillot. Et croyez-moi, pourtant, j'aime les romans désuets, sentant la naphtaline ! Je leur trouve du charme, celui d'une époque qui n'est plus, souvent mieux décrite, forcément , que dans les romans historiques.

J'y ai retrouvé le brouillard londonien, moults fois exploité chez Agatha Christie ou Patricia Wentworth, j'ai retrouvé aussi les pensions de famille qui pullulaient à Londres, car la plupart des gens, en ces années-là, n'avaient pas les moyens d'assumer un loyer tout seuls.
J'ai aimé que l'auteur nous prenne à partie vers la fin , nous lecteurs, en nous disant qu'à ce stade, on a tous les indices en main pour deviner le nom du coupable.
C'est très moderne et amusant.
Mais cela n'a pas suffi à capter mon attention.
En 1939, Agatha Christie avait déjà publié un bon paquet de ses romans qui allaient devenir cultes et qui étaient bien plus agréables à lire et novateurs . Alors, pourquoi un tel engouement pour Steeman ?
Les personnages ne sont pas assez travaillés, ils ne sont que : Mr Hyde, Major Fairchild, Mrs Cabtree, etc... le procédé est froid, on ne s'attache pas, on ne tremble pas pour eux.
Un roman que j'ai trouvé légérement soporifique.

Très déçue d'avoir été déçue...
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Et maintenant vite, vite, revoir le film de H_G Clouzot ...
Une petite pépite écrite en 1939 , immortalisé par Clouzot , un roman policier qui ne peut que séduire les amoureux de Londres, du Smog , des rencontres mortelles au coin d'un réverbère, et d'une fin qui laisse pantois.
Vous l'aurez compris j'ai savouré, dégusté ce roman dont l'ambiance le situe à mi-distance entre les salons feutrés de la Haute Société britannique et les bas-fonds londoniens. Une lecture intemporelle à découvrir si ce n'est déjà fait.


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J'ai lu ce roman dans le cadre du jeu de Sabine et Callie, ma case de la semaine me demandant un auteur belge. Connaissant mal cette littérature, j'ai demandé conseil aux copinautes et c'est l'un des romans que l'on m'a proposé ainsi que ceux d'Amélie Nothomb, mais elle me donne de l'eczéma. J'ai eu de la peine à y entrer et j'ai trouvé qu'il avait mal vieilli par rapport à d'autres polars de la même époque (1939), notamment ceux d'Agatha Christie.

Un assassin sévit dans Londres les nuits de brouillard, il assomme ses victimes avec un sac de sable et les dépouille, la terreur règne dans la ville, la police se sent dépassée, craignant d'avoir affaire à un nouveau Jack L'Eventreur. Un homme assiste de loin à un des meurtres et se met à suivre son auteur, ce qui lui permet d'annoncer à la police que l'assassin habite dans une pension de famille. Scotland Yard se met à la surveiller, puis à interroger tous les locataires tandis que le nouvel arrivant, un archéologue français est tué dans sa chambre.

Ce roman fait moins de deux cents pages, mais je l'ai trouvé fort long et peu passionnant, sauf la fin où l'auteur joue avec son lecteur et lui demande s'il a trouvé qui est l'assassin, car tout est écrit puis il redonne quelques indices et repose la question au chapitre suivant, avant de nous donner le fin mot de l'histoire, qui est plutôt original. L'intrigue en elle-même est bien ficelée, même si les nombreux interrogatoires sont trop longs et lassants, l'histoire étant un quasi huis-clos.

Les personnages sont assez plats et peu attachants, ils sont tous interchangeables au final. Quant à l'ambiance, elle aurait pu être plus glauque avec Londres sous le brouillard. le roman est loin d'être mauvais en soi, mais je trouve qu'il a mal vieilli et qu'il est bien daté. Je ne savais pas à quoi m'attendre et je pensais que ce roman parlait du Dr Petiot, un célèbre assassin qui habitait aussi au 21. Je ne connais pas le film qui en a été tiré, étant très inculte en matière de cinéma.

Un classique plutôt décevant, de nombreux textes de cette époque ont mieux vieilli.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Tout le monde connait ce titre ....
Le titre d'un vieux film, tourné avant guerre, en noir et blanc avec Pierre Fresnay et Suzy Delair....

Ce célébrissime film est en fait l'adaptation cinématographique du livre de S.A Steeman, paru en 1939 !
L'un des plus vieux polard qui soit !
Bien sûr, on est a des années lumières des scenarii actuels...
Pas d'informatique, pas d'ADN, pas de traçage téléphonique .... mais néanmoins une enquête à la papa qui tient bien la route.
Un style bien évidemment "so british", et totalement désuet, mais un vrai plaisir de lecture.
Une sorte de retour vers les prémices du thriller, une visite de courtoisie chez l' ancêtre de nos romans policiers.
Un très agréable moment de lecture à faire en savourant une tasse de thé accompagnée de Shortbreads.
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J'ai passé un bon moment avec ce polar léger et sans prétention aucune !

L'intrigue est simple mais traitée de façon plus complexe, Scotland Yard n'est pas ménagé et tout le monde y semble bien niais.

Les personnages sont pittoresques et pour certains pathétiques, les traits sont forcés et donnent un côté humoristique.

Lecture sympathique et qui fait sourire après les livres assez décevants.

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
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Ô surprise, la boîte à livres de mon immeuble contenait cette pépite que je n'avais jamais lue, et dont par chance j'avais oublié l'intrigue.

Sous son apparente simplicité, c'est une petite merveille de précision et d'impertinence qui nous emmène à la pension de famille Victoria, sise au 21, Russell Square, tenue par Mrs Hobson, et où vit… l'assassin !

D'ailleurs, c'est l'assassin lui-même que l'on suit dès le prologue, glaçant dans sa détermination meurtrière, et qui ressurgit comme tel à plusieurs moments au fil de l'intrigue, désigné par le nom qu'il s'est choisi : Mr Smith.

Pour ce qui est du nombre de victimes, SA Steeman n'hésite pas, elles tombent comme des mouches sous les coups de sac de sable que leur assène l'assassin les soirs de brouillard.

La Metropolitan Police est sur les dents, Scotland Yard aux cent coups qui désigne le superintendant Strickland pour mener l'enquête et démasquer le coupable avant qu'il ne commette un nouveau crime.

La course contre la montre est lancée, un suspect est désigné, puis un second…

SA Steeman croque ses personnages et les situations en quelques mots, suffisants à animer l'ambiance d'un Londres un peu imaginaire d'entre-deux guerres, sous pression et franchement inquétant les soirs de brume, et à décrire les habitants de la pension de famille, les habitudes des uns et des autres, leur quotidien prenant des couleurs étranges à force d'être surveillés par les agents de police et par la presse.

L'auteur ne craint d'ailleurs pas de se mêler de l'enquête en incitant le lecteur à prendre bien garde à tous ces indices qui ne peuvent que l'amener à découvrir le coupable. Rien de tel pour foncer tête la première sur toutes les fausses pistes suivies par le superintendant Strickman !
Il mène le tout tambour battant, avec un plaisir très communicatif.

Un excellent moment de lecture, à savourer sans modération. Je renouvellerai dès que l'occasion de lire un autre roman de SA Steeman se présentera.
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Il ne fait pas bon s'appeler Smith à Londres en ce moment! Car ce patronyme est celui du tueur qui profite du brouillard et de la nuit pour tuer impunément. Avec pas moins de sept victimes en seulement deux mois, Mr Smith met Scotland Yard sur les dents et terrorise les braves londoniens. L'enquête piétine quand soudain apparaît une lueur d'espoir : grâce à un informateur, on connait l'adresse du tueur! D'abord fortement réjoui, l'inspecteur-chef Strickland déchante quand il se rend compte que l'adresse indiquée, le 21 Russel Square, est celle de la pension de famille Victoria, fermement tenue par Mrs Hosson. L'assassin est forcément l'un des pensionnaires. Oui, mais lequel? le Major Farchild, l'ancien officier des Indes? Mr Andreyew, le russe énigmatique? Mr Collins, le représentant bègue et timoré? Miss Holland l'auteure de contes pour enfants? Un autre?


Le titre évoque d'abord le film d'Henri-Georges Clouzot où un Pierre Fresnay, magistral commissaire Wens, prend l'habit de pasteur pour enquêter à la Pension des Mimosas et y démasquer l'insaisissable Monsieur Durand qui terrorise Paris. Mais il serait criminel d'oublier qu'avant d'être un film, L'assassin habite au 21 était un formidable roman écrit par le belge Stanislas-André STEEMAN.
C'est à Londres qu'il a choisi de placer son intrigue et c'est l'inspecteur-chef Strickland qui va devoir mettre en oeuvre toutes ses facultés de déduction pour trouver Mr Smith à la pension Victoria.
Beaucoup de légèreté, un brin d'humour, une galerie de suspects hauts un couleur et un dénouement original et inattendu font de ce livre un bon moment de lecture au charme désuet. A découvrir ou redécouvrir.
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Si certains sont en manque de suspense, de sueurs froides, d'énigme impossible à résoudre, il leur faudra lire impérativement, l'assassin habite au 21. Ce roman policier, en effet, met les nerfs à rude épreuve, en premier lieu, celle des enquêteurs qui font face à un mur insurmontable pour en dénouer les fils inextricables. le coup de génie de l'auteur, est d'emmener avec une jouissance délectable, mais morbide, sur des fausses pistes, laissant penser au lecteur chaque fois qu'il un policier hors pair et que la solution de ces meurtres en série, seront résolus facilement par sa perspicacité infaillible. Résultat, on s'aperçoit vite, qu'au même titre que les malchanceux enquêteurs, nous ne sommes réellement que de piètres Sherlock Holmes d'opérettes.
Coup de théâtre, faux semblants, vrais suspects, faux coupables, indices en pagaille, pistes à foison, l'auteur, s'amuse avec nous et la police, comme s'il avait une certaine sympathie pour le crime parfait.
Mais comme finalement, il faut que force reste à la loi, nous voila repartis à l'assaut de ce mystère, inlassablement, les policiers traquent le moindre renseignement susceptible de les orienter sur le bon chemin. Evoluant entre huis-clos étouffant dans une pension de famille, rues sombres remplies de brume, le choix de Londres est judicieux, rappelant étrangement les actes d'un célèbre criminel qui y sévissait au 19ème siècle : Jack l'éventreur. Ce roman insoluble jusqu'au dénouement final d'une originalité diabolique, est un bon compromis entre les livres d'Agatha Christie, James Ellroy et Raymond Chandler. Avis aux amateurs.
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Classique parmi les classiques ce polar écrit en 1939, tout comme le film qu'en a tiré Clouzot en 1942, je l'avais lu il y a de nombreuses années et relu avec plaisir même si je savais dès le départ qui était Mr Smith.
Ce Mr Smith qui a déjà perpétré de nombreux meurtres dans Londres et qui reste insaisissable.
Mais Scotland Yard va avoir un coup de pouce, un indic a assisté à l'un des meurtres et filé Mr Smith jusque chez lui, et il l'a vu entrer au 21.
Sauf que, le 21 est une pension de famille et que de beaucoup de personnes y vivent.
Mais les policiers sont surs d'eux et ont arrêté le coupable.
C'est alors qu'un nouveau crime est commis.
Alors qui est Mr Smith ?
Un excellent polar, même si depuis ma première lecture je n'ai toujours pas appris à jouer au bridge….
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