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3,81

sur 480 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  

J'ai passé un bon moment avec ce polar léger et sans prétention aucune !

L'intrigue est simple mais traitée de façon plus complexe, Scotland Yard n'est pas ménagé et tout le monde y semble bien niais.

Les personnages sont pittoresques et pour certains pathétiques, les traits sont forcés et donnent un côté humoristique.

Lecture sympathique et qui fait sourire après les livres assez décevants.

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Si certains sont en manque de suspense, de sueurs froides, d'énigme impossible à résoudre, il leur faudra lire impérativement, l'assassin habite au 21. Ce roman policier, en effet, met les nerfs à rude épreuve, en premier lieu, celle des enquêteurs qui font face à un mur insurmontable pour en dénouer les fils inextricables. le coup de génie de l'auteur, est d'emmener avec une jouissance délectable, mais morbide, sur des fausses pistes, laissant penser au lecteur chaque fois qu'il un policier hors pair et que la solution de ces meurtres en série, seront résolus facilement par sa perspicacité infaillible. Résultat, on s'aperçoit vite, qu'au même titre que les malchanceux enquêteurs, nous ne sommes réellement que de piètres Sherlock Holmes d'opérettes.
Coup de théâtre, faux semblants, vrais suspects, faux coupables, indices en pagaille, pistes à foison, l'auteur, s'amuse avec nous et la police, comme s'il avait une certaine sympathie pour le crime parfait.
Mais comme finalement, il faut que force reste à la loi, nous voila repartis à l'assaut de ce mystère, inlassablement, les policiers traquent le moindre renseignement susceptible de les orienter sur le bon chemin. Evoluant entre huis-clos étouffant dans une pension de famille, rues sombres remplies de brume, le choix de Londres est judicieux, rappelant étrangement les actes d'un célèbre criminel qui y sévissait au 19ème siècle : Jack l'éventreur. Ce roman insoluble jusqu'au dénouement final d'une originalité diabolique, est un bon compromis entre les livres d'Agatha Christie, James Ellroy et Raymond Chandler. Avis aux amateurs.
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Là encore, lu au collège, mais de ma propre initiative. Un grand souvenir, vite éclipsé par le film éponyme. Cette intrigue policière m'a longtemps fasciné. D'abord par le suspens, mais également par la vision de cette pension de famille à l'ancienne. Je ne sais pas si on en trouve encore de nos jours. Mais c'est encore la vision relativement idyllique (en dehors des meurtres), d'une France figée. Je ne dévoilerai pas les ressors de l'intrigue pour ne pas divulgâcher la fin.
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Dans ce roman policier incroyablement mis en scène, l'auteur (belge) met en scène un assassin « so British » répondant au pseudonyme de Mr. Smith tuant ses victimes de façon aléatoire en s'aidant du brouillard typique de Londres. Une intrigue construite presque à huit clos (dans une pension de famille située au 21 d'une rue de la capitale britannique) est rondement menée et laisse le lecteur décontenancé par les multiples pistes mises à sa disposition. Un brin d'humour à l'anglaise, un scénario improbable dont le dernier acte fait voler en éclat les certitudes du lecteur, des personnages hauts en couleur et une atmosphère sombre et oppressante. Un roman noir des plus réussis !
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Excellent roman policier dans le style classique, écrit à la fin des années 30'. L'écrivain est Belge mais l'action du roman se passe à Londres où les cadavres tombent comme des mouches. Les meurtres sont « signés » d'une carte de visite, les victimes sont dépouillées de leur portefeuille et la police patine jusqu'au moment où un témoin leur affirme que l'assassin habite au 21 Russel Square qui s'avère être une pension de famille très correcte, tenue par Mrs Hobson.
L'enquête prend alors la forme d'un huis-clos, ce que j'aime beaucoup. le lecteur ne peut s'empêcher d'essayer de trouver le coupable en suivant avec intérêt les interrogatoires des suspects, leurs différents déplacements, et les horaires de ces déplacements. La lecture est d'autant plus savoureuse que le tout est raconté avec un petit humour moqueur très réjouissant
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Un formidable roman qui m'a scotché sur mon fauteuil, impossible de le lâcher. Pourquoi ? Parce que le 21, c'est une pension de famille où on pourrait recenser au moins un certains nombre de coupables potentiels.

C'est un peu comme si on vous disait, l'assassin se trouve page 69 et que dans cette page 69, tous les protagonistes se trouvent cités ! Des arrestations ont lieu qui sont suivies de libérations car M. Smith continue de tuer.

Toute la police est mobilisée, on traque dans le brouillard l'assassin, mais jamais il ne se fait prendre. C'est un véritable casse tête qui s'offre à nous et la lecture du texte de Steeman est jubilatoire. L'histoire et le style pourront apparaître un peu vieillots ou désuets à certains, mais c'est ce même style qui est savoureux.

Je me suis régalée de cette enquête venue d'un autre âge et que je ne connaissais pas !

Il en vaut la peine pour le coup de pied que vous prendrez à la fin du livre...

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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" L'assassin habite au 21 " fut en 1970 mon premier roman policier . Je l'attendais , ce 1er policier au sortir de l'enfance , en Livre de Poche : ma grande fierté . Une enquête ! du suspense ! Un livre pour grande enfin !
Même s'il parait vieillot , c'est avec plaisir que je le relirais pour me replonger à nouveau dans l'atmosphère du récit ou l'on parle de constables ...
Bien mieux que le film à mon avis .
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Il faut reconnaître que nos voisins, et amis les Belges savent raconter des histoires... Steeman n'échappe pas à cette règle.

Tintinophile amateur, j'ai retrouvé dans la façon que Steeman raconte son histoire le Hergé de la grande Epoque (juste après guerre)... L'humour n'est jamais absent... Parfois même le "loufoque" sans tomber dans la caricature grotesque. Mais l'histoire tient la route.

L'action se passe à Londres... Un assassin assassine (si si je vous assure)...Mais il a la délicatesse de déposer près de ses victimes, sa carte de visite. Quelle classe, non ? Tout le charme anglais, vous ne trouvez-pas ?
Il se nomme SMITH... oui mais de SMITH à Londres, il y en a autant que buveurs de thé....

Le Scotland Yard, se mettra en branle. Ce n'est pas des fûtés... à croire que les Dupond et Dupont ont fait leur classe à Scotland Yard, je vous dirais même plus dans la brigade de l'inspecteur-chef Strickland.

Ils arrivent tout de même à cerner que l'assassin habite au 21... (Remarquez, ils n'avaient qu'à lire le titre du livre, ils l'auraient su tout de suite, mais ce n'est pas une analyse qui doit être retenue. Fermons la paranthèse)

Le 21 de Russell Square, pension Victoria.........

Mais de tout ces hôtes, lequel ou laquelle est l'assassin ?

Steeman s'amuse tout le long du livre, à nous ballader mais c'est un livre plaisant à lire, même si il date un peu, car il fut publié en 1939...
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Livre paru en 1939 et adapté au cinéma en 1942.
Un certain Monsieur Smith sème la terreur dans les rues de Londres. Profitant du fameux fog de la City, il tue et vole les passants depuis deux mois ayant fait sept victimes.
Mais la chance sourit à l'inspecteur-chef Strickland. En effet, il a été aperçu entrant avec une clef au 21, Russel Square. L'arrestation serait-elle imminente ? Pas vraiment car il s'agit d'une pension de famille hébergeant une dizaine de personnes.
C'est un roman policier assez court (moins de 200 pages) qui nous plonge dans le style d'écriture du début 20ème. Ne vous attendez pas à des effusions de sang. Tout se déroule en finesse, en questions adroites et avec un humour so british.
Un bon moment de lecture et une chute originale.
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Un très bon polar éclipsé par le film qui est pas mal mais pas à la hauteur du livre
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