...l’assassin est un policier ou un gendarme car « il connaît parfaitement les habitudes, les règlements, la manière d’opérer et le langage des services de police.
Il ne faut pas nous confondre avec les flics en uniforme qui font semblant de régler la circulation aux carrefours. Nous, les gendarmes, sommes là pour faire régner l’ordre et nous sommes les seuls capables de le faire, car nous restons avant tout des militaires.
Lorsque l’on sait que la plupart des enquêtes sont faussées dès le départ dans la mesure où chaque inspecteur ignore délibérément ce que fait son voisin, on est en droit de conclure, sans trop s’avancer, que les chefs pensent souvent dans le vide.
Le métier de gendarme, c’est sérieux : une paye assurée à la fin du mois, une vie sans histoire comme celle de tous les fonctionnaires. Le seul inconvénient, c’est qu’on vous mute souvent d’un bout à l’autre de la France…
Les deux hommes s’apprécient tout en comptant les coups. Ils ne se privent pas de critiquer en privé les affaires traitées par l’autre, ne tirent jamais leur chapeau pour saluer le flair du concurrent. Ils sont pourtant, sans se l’avouer, de la même race de flics. De ceux qui privilégient l’intuition plutôt que l’ordinateur, qui se targuent de faire de la police judiciaire et ignorent l’esbroufe, se moquent de toute idée reçue comme du poids de l’opinion publique.
Il faut battre le fer pendant qu’il est chaud.
La folie n’est pas en moi, elle est dans l’homme, dans la société qu’il a construite, dans le crime éternel qu’il commet. Je devrais oublier et aimer encore, mais mon amour avait atteint le summum de la fidélité.
Je n’ignore pas que mes actes semblent monstrueux, pour un public installé dans la léthargie de la doucereuse matérialité actuelle. L’hypocrisie, l’égoïsme, l’indifférence, la cruauté, la jalousie, l’orgueil, forment un amalgame caractérisant l’homme. Je hais l’homme, j’exècre la femme. Cette haine s’est accumulée en moi au cours d’une adolescence difficile et passionnelle. J’y ai découvert l’amour, unique, total. Merveille de la féminité, de la jeunesse et du bonheur, elle était mon espoir et la réponse à mes questions. Nos regards se tournaient vers l’avenir, prometteur et simple. J’étais une brebis sage dans le grand troupeau.
Les appels de candidature, c’est de la frime ! Ce qui compte pour obtenir un poste, c’est le piston !
On ne livre pas une bataille sans en repérer auparavant le terrain.