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EAN : 9783822827598
96 pages
Taschen (20/10/2003)
3.25/5   2 notes
Résumé :
Recense l'ensemble des oeuvres de K. F. Schinkel, sans nul doute le plus célèbre architecte allemand puisque l'on parla d'une époque de Schinkel pour caractériser la première moitié du XIXe siècle sur la plan artistique. Son influence s'exerça également dans les domaines de la peinture, de la décoration scénique, du dessin et de la littérature artistique.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce petit livre ( format 19x23) revient sur les divers ouvrages de Karl Friedrich Schinkel (1781-1841), architecte allemand de grande renommée de la première moitié du 19ème siècle.
Il parle autant de projets réalisés ( le temple de Pomone et le chateau de Charlottenhof à Potsdam, le nouveau Corps de Garde et le Pont du Chateau sur l'avenue Unter den Linden à Berlin, ou à Berlin aussi, l'église de Friedrichswerder) que de simples peintures ( Regard sur la prospérité De Grèce, 1825, ou Cathédrale gothique au bord de l'eau, en 1813), que de projets restés à l'état d'utopie (le mausolée de la reine Louise, le Palais royal sur l'Acropole ou le château d'Orianda en Ukraine) souvent par manque de moyens des souverains à qui ils étaient proposés! Il fut aussi l'auteur des célèbres décors de la Flûte Enchantée de Mozart.
Son travail pour la famille royale fut suffisamment apprécié pour qu'un musée Schinkel soit créé par le Roi Frédéric Guillaume IV dès 1844, 3 ans après sa mort. Si je devais lui trouver un équivalent français, je dirais qu'Eugène Viollet-Le-Duc (plus tardivement car né en 1814 et mort en 1879) doit avoir eu un rayonnement similaire chez nous?

L'iconographie est variée: peintures, photos, esquisses, aquarelles... La photo de couverture montre des statues de la Rotonde du Vieux Musée du Lustgarden à Berlin. On sent dans le texte de Martin Steffens une évidente admiration pour son sujet.

Pas grand chose à reprocher à ce livre aux ambitions modestes mais bien accomplies. Mes deux étoiles et demi sont surtout dues au fait que je n'aie pas un grand intérêt envers l'architecture! ^^;;

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Si Schinkel préférait alors [dans les années 1820] prendre ses modèles architecturaux dans l'Antiquité, il conservait pourtant son esprit romantique et une imagination débordante qui ne tolérait aucune limite financière. C'est ainsi que se manifesta en 1834 son aspiration à créer des édifices monumentaux dans un projet irréalisable de palais royal sur l'Acropole. La conception artistique de Schinkel ne s'orientait donc pas dès l'abord vers une architecture modeste et rationelle, bien qu'on la caractérise souvent ainsi. C'était bien plutôt le roi qui, pour les édifices publics, veillait à une mise en oeuvre rationnelle et si possibel économique. Il est vrai que Schinkel possédait à cet égard une habileté particulière, surtout lorsqu'il s'agissait de reconfigurer des constructions déjà existantes avec relativement peu de moyens.Ses reconstructions ne semblent jamais avoir un caractère provisoire. A voir le Théâtre et le Château de Charlottenhof, par exemple, on ne devinerait jamais que Schinkel, en les concevant, dut prendre rigoureusement en compte les matériaux de l'ancienne construction.
[....]
Il est vrai que Schinkel ne put réaliser que peu de constructions sans devoir tenir compte des influences extérieures. Financement insuffisant, désir des maîtres d'ouvrage et clients ainsi que prise en considération des matériaux de construction à conserver, tel était le lot quotidien de son métier.
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En 1834 sembla enfin se présenter l'occasion de réaliser un projet de grande envergure. Le prince bavarois Otto de Wittelsbach avait été élu roi de Grèce et avait en conséquence besoin d'une résidence à Athènes.
[...]
Lors de sa planification, Schinkel surestima les moyens de l'état grec, très appauvri. Une lettre du prince Pückler, envoyée d'Athènes en mars 1836, apporta un message désillusionnant. L'esquisse de Schinkel avait certes fasciné le roi Otto, mais s'avérait irréalisable: " Vous devriez dépêcher aussi Phidias et Callicratès [artistes grecs de l'Antiquité] et surtout les ressources matérielles dont disposait Périclès. On est si pauvres ici qu'on n'est même pas en mesure de réparer le chemin qui mène au Pentélique [carrière de marbre]".
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Pendant les années de domination française, Schinkel se trouvait sous l'influence du romantisme allemand. Il s'intéressait passionnément à l'architecture gothique, qui était alors considérée comme un style allemand. Il produisit des tableaux et des projets de bâtiments médiévaux. En apportant au gothique des modifications de détail ou en "l'améliorant" , Schinkel voulait créer un nouveau style artistique allemand où devainet se conjuguer l'identité nationale et l'esprit patriotique.
Les premières constructions que Schinkel put réaliser après la défaite de Napoléon en 1813 ont de plus invariablement un caractère commémoratif.
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Ses esquisses pour l'opéra de Mozart " La flûte enchantée" devinrent les plus célèbres. Avec 12 décors, c'était en outre sa commande de décoration scénique la plus importante. La première eut lieu le 18 janvier 1816 à l'Opéra Royal Unter den Linden.
[...]

La coupole de la Reine de la Nuit est probablement le décor le plus célèbre de Schinkel. La reine elle-même apparaît debout sur un croissant de lune. Schinkel s'inspira ici des représentations médiévales de la Vierge.
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Le rayonnement de Schinkel, loin de se limiter à son époque, se prolonge dans le présent et son influence fonde la place exceptionnelle qu'il occupe dans une histoire de l'art dépassant les frontières de l'Allemagne.
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Vidéo de Martin Steffens
Nous ne devrions avoir qu'une seule crainte, qu'un seul souci : faire passer le plus possible dans notre vie le don et le pardon dont nous vivons."
Voici une réflexion stimulante sur la crainte de Dieu antidote contre l’angoisse et la peur. 📌Le don de crainte fait partie de ces faux-amis qu’il convient d’analyser avec patience. Ce don du Saint-Esprit ne signifie pas avoir peur de Dieu. C’est au contraire la chance offerte de se laisser surprendre par Lui. La crainte, en nous libérant des peurs seulement humaines, laisse mieux voir l’exigence de la vie de foi. Elle dit quelque chose de la violence des surgissements de Dieu au cœur de notre vie.
📌Avec son talent habituel, Martin Steffens part à la quête de cette salutaire crainte. Nos peurs serviles n’ajoutent rien à la grandeur de Dieu. En retirant nos sandales, en nous tenant devant Dieu mains nues et paumes ouvertes, nous donnons à notre vie sa pleine et véritable mesure.
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